Les jardins botanique du Royaume du Cambodge

Jardins d’essais pour la conservation de la nature, l’incitation à l’initiative et le développement local.

Présentation du projet.

Nous venons d’acheter, en collaboration avec nos partenaires Cambodgiens, une parcelle de terrain de 14 724 mètres carrés dans la plaine côtière du sud est du royaume. Il y a des massifs montagneux proches.

Nous destinons cette terre a la création de la première tranche d’un jardin botanique qui comportera une palmerais, un jardin des épices, un jardin des plantes médicinales et un espace arboré et fleuri autour des installations d’accueil et d’hébergement.

Cette initiative expérimentale a pour but de créer un espace de nature positif et éducatif. Les jardins doivent inciter a terme les initiatives locales de conservation de la nature dans un pays encore traumatisé par le génocide Khmer rouge. Ils doivent contribuer au développement des productions de produits naturels, générer des emplois. Les jardins doivent devenir rapidement un lieu de rencontre international des amis de la nature.

Notre implantation se trouve a proximité du nouvel axe sud qui relie Bangkok à Saigon a travers une partie de la cote du Cambodge. La route qui relie Kho Khong à Sihanoukville vient d’être terminée. Nous sommes a une quinzaine de kilomètres de la mer (cette partie de cote est encore pratiquement vierge et présente entre autres une baie ayant les aspects de la baie d’Along). Nous sommes a 15 kilomètres de KEP, l’ancien lieu de villégiature balnéaire des Français a l’époque du protectorat, la plantation ou Marguerite Duras a passé une partie de son enfance est dans le secteur. Nous sommes en bordure du national parc de KEP et à une cinquantaine de kilomètres du parc national de BOKOR avec la ville de KAMPOT.

La région produit, entre autre, du sel et le fameux poivre de Kampot désormais labellisé à l’échelon international. La découverte récente de pétrole au large des cotes va jouer un rôle important dans la croissance future de la région. Il faut espérer que la majorité des populations pauvres du Cambodge pourra recevoir quelques miettes de la manne∑et qu’une éventuelle industrialisation ne se fera pas au dépend de la nature.

Le nouveau poste frontière Vietnamien de HA Tien est à 17 kilomètres. La région de Ha Tien offre des points d’intérêts touristiques importants. L’immense île de PHU QUOC (1320 Kms2) récupérée par les vietnamiens est au large a 15 Kms. Nous sommes a deux kilomètres de la ligne de chemin de fer Phnom Penh Sihanoukville dont la rénovation va commencer dans le cadre de liaisons qui feront se rejoindre les lignes de Thaïlande avec celles du Vietnam et de la Chine. Il sera alors possible d’aller d’Europe (via le transsibérien) jusqu’à Singapour par le train∑

Cette région est donc appelée à prendre un rapide développement et nous devons essayer d’y jouer un rôle de mise en valeur et de protection de la nature. Le Cambodge connaît un développement rapide et souvent anarchique. La spéculation foncière bat son plein à travers tout le pays. Les villageois vendent leurs terres pour partir vers la ville. Nous pouvons sans doute aider à développer localement de nouvelles activités qui contribueront à stopper l’exode rural.

Financement et réalisation des Jardins botaniques

Travaillant en Asie depuis plus de 26 ans et ayant consacré les dix dernières années au bénévolat humanitaire sur nos fonds propres, nous ne disposons plus, après l’achat du terrain, du financement nécessaire à la mise en place du jardin botanique. (Nous disposons a titre personnel d’une petite retraite qui nous permet de vivre en Asie) Pour pouvoir rapidement mettre en route nos jardins botaniques (et compte tenu de notre age, le temps nous est compté !! ) Nous devons trouver des partenaires passionnés par la botanique ou pour le moins des personnes motivés par la conservation de la nature et une aide au pays en voie de développement.

Le budget de fonctionnement de nos jardins sera basé sur l’hébergement, les activités touristiques et la commercialisation de produits dérivés de nos arbres et plantes. Mais il nous faut des partenaires pour les plantations et les infrastructures en attendant que le jardin devienne autarcique.

La participation se fera de différentes façons : parrainage d’un arbre ou d’un carré de jardin, préachat de séjours dans les structures d’accueil des jardins a travers une période de 20 a 25 ans.

Palmeraie : Nous pensons en tout premier lieu aux « Fous de Palmiers » pour participer a la création de notre palmeraie. Ce groupe pourra a travers elle se constituer un jardin d’essai sous les tropiques. Il suffit que chacun des fous de palmier présent ou a venir (les futurs pourront être motivés par notre projet) parraine un ou plusieurs arbres pour que notre jardin des palmes devienne une réalité.

Jardin des épices : La région est déjà réputée pour son poivre. Il faut trouver des partenaires simplement passionnés par les épices, des structures de recherche agro alimentaire, ou des professionnels de la commercialisation des épices.

Plantes médicinales : les partenaires peuvent être des écologistes, des laboratoires, des marques de produits naturels ou de cosmétiques, etc.)

Les Bambous : famille très vaste dont les produits jouent un rôle important dans la vie quotidienne des habitants des tropiques. Plantes renouvelables rapidement. (Incitation des populations locales a la production et a la commercialisation de produits dérivés).

Autres plantations : elles permettront aux visiteurs découvrant l’Asie et les tropiques de se familiariser avec la botanique de base du pays et en particulier avec les fruits et légumes de la région. . (Incitation des populations locales a la production et a la commercialisation de produits dérivés. Par exemple : plantation de kapokiers pour la fabrication de literies naturelles).etc.

Le jardin de Méditation : quelques loges pourront accueillir des personnes non sectaires en quête de réflexion ou de méditation informelle.

Chaque union de partenaires participant a la réalisation des projets pourra aussi aider à générer la construction d’un bungalow ou ses membres seront accueillis pour des séjours. Un système d’échanges permettra de recevoir des groupes de mêmes origines ou des voyages a thème. En attendant il y a a KEP une infrastructure hôtelière.

Le créateur du projet est Carayon Roddy de la Tour, ancien responsable dans la distribution, les structures sociales et humanitaires, et les arts. Il a une expérience de 26 ans dans le Sud est Asiatique.( dont dix années de bénévolat humanitaire au service des handicapés en Indonésie : création ou aménagement d’écoles spécialisées ) Il a fait une centaine d’expositions de ses oeuvres picturales a travers le monde et est le premier invité du nouveau Musée National d’Angkor. Il pratique et enseigne la méditation informelle.

Le principal partenaire Cambodgien est diplômé d’une école d’hôtellerie et de tourisme Française. Il s’occupera plus particulièrement de l’intendance. Un second partenaire cambodgien originaire de la région. a vécu 25 ans en France . Il devra faciliter les relations locales. Viendrons se joindre a nous des partenaires européens et locaux.

Nous entendons cependant rester maîtres de l’esprit et de l’étique de notre projet et les relations entre les différents participants seront clairement définies et contractuelles.

Roddy de la Tour – Garden Méditation- Krouk village Svaydomkum commune SIEM REAP ANGKOR Royaume du Cambodge- tel : +855(0)92 510 778 – email : rodlatour@yahoo.fr

Cherchons volontaires pour faire connaître notre initiative et créer rapidement notre site Internet. Merci.

Roddy de la Tour

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