Un agrocarburant à base de sorgho

Développer un agrocarburant de qualité à partir du sorgho, tel est l'objectif du projet SweetFuel. Piloté par le CIRAD, une trentaine de scientifique participent à la conduite de ce projet qui a débuté en janvier dernier.

Développer un agrocarburant de qualité à partir du sorgho, tel est l’objectif du projet SweetFuel. Piloté par le CIRAD, une trentaine de scientifique participent à la conduite de ce projet qui a débuté en janvier dernier.
De l’amélioration variétale jusqu’à la porte de l’usine
Le projet devra tenir compte des processus de fabrication sans oublier son objectif principal : sélectionner des variétés plus productives et adaptables aux terrains tropicaux et tempérés. Des gènes d’intérêt seront identifiés afin de développer des programmes de sélection assistée par marqueurs (SAM).

Des échanges de matériel végétal sont en cours pour constituer une large base génétique nécessaire à l’élaboration de programmes de sélection ciblant en zones tropicales, des sorghos sucrés mieux adaptés à la sécheresse et aux sols « marginaux » (soit à l’acidité, à la toxicité aluminique et/ou à la carence en phosphore).

En zones tempérées (Europe centrale et méditerranéenne), les objectifs sont très différents. On vise ici des processus de transformation de deuxième génération très centralisés qui utilisent comme matériel de base la lignocellulose des végétaux. On cherche donc à sélectionner un sorgho produisant un maximum de biomasse. L’accumulation de sucre dans les tiges et la production des graines sont secondaires du fait des processus de transformation.

Pour en savoir plus sur le projet :
– Retrouvez l’intégralité du communiqué de presse sur le site du CIRAD
le projet Sweetfuel

2 commentaires

  1. 1) Le Sorgho est un aliment.
    2) En particulier sous les tropiques le Sorgho « doux » attire beaucoup plus de prédateurs que les variétées traditionnelles. Sa culture à grande échelle va donc nécessiter une « défence » accrue, pas très écologique.
    Développement durable ou destruction accélerée de l’environnement?

    1. Le problème est aussi celui de mobiliser des terres agricoles, des compétences et de la main d’oeuvre pour produire du carburant pour (nos) véhicules, plutôt que de la nourriture dans les pays du sud…

      Daniel Mathieu

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