Combien de naturalistes en France ? Comment sont-ils formés ?

Nombre et formation des naturalistes en France. Cet article réalisé en novembre 2007 par Valéry Malécot dresse un état des lieux de la formation naturaliste en France : qui sont les spécialistes de la faune et de la flore ? Combien sont-ils ? Quels établissements délivrent ces formations ?

Nombre et formation des naturalistes en France. Cet article réalisé en novembre 2007 par Valéry Malécot dresse un état des lieux de la formation naturaliste en France : qui sont les spécialistes de la faune et de la flore ? Combien sont-ils ? Quels établissements délivrent ces formations ?

Ce document a été rédigé à la demande de M. Bernard Lorho chargé de mission à la Direction Générale de l’Enseignement Supérieur (DGES) du Ministère de l’Enseignement Supérieur de la Recherche (MESR). Il a été transmis le 30 novembre 2007.

Il fait suite à la question au gouvernement suivante :
« Mme Bérengère Poletti attire l’attention de M. le ministre de l’éducation nationale sur le manque de spécialistes de la faune et de la flore en France. En effet, actuellement, lorsque l’on veut mener une étude sur la faune ou la flore, on rencontre des difficultés pour trouver un spécialiste en la matière, que ce soit un zoologue ou un botaniste. Il semble qu’il y ait une désaffection pour ce type de formations universitaires. Or, à l’heure où l’on parle de préservation et de valorisation de la biodiversité et des paysages, il est regrettable de faire un tel constat. Aussi, elle lui demande le nombre de spécialistes de la faune et de la flore en France, les universités françaises qui délivrent ces formations, et les mesures qu’il entend prendre afin de rendre ces formations plus attractives. »

A noter qu’il ne s’agit pas de la réponse du gouvernement, mais bien d’éléments pour formuler cette réponse.

– Consulter l’intégralité de l’article « Nombre et formation des naturalistes en France« , par Valéry Malécot, au format PDF (158Ko).

A lire également :
Comment devenir botaniste ? Synthèse Tela de décembre 2002, par Francis VAYEUR
A votre avis, s’intéresse-t-on encore à la botanique ? – Débat en ligne sur Tela. Article du 15/09/09.

7 commentaires

    1. Aux naturalistes institutionnels n’oubliez pas l’apport irremplaçable des naturalistes amateurs. Je suis surpris du peu d’implication des botanistes professionnels universitaires très peu cités comme fournisseurs de données des Atlas des flores départementales bretonnes, oeuvres de non professionnels. Sans doute ont-ils mieux à faire ! Heureusement des amateurs ne ménagent ni leur temps, ni leur carburant pour collecter nombre de données publiées.
      Pour susciter l’intérêt pour des activités austères en apparennce mais passionnantes en réalité, universitaires bougez-vous ! avec vos moyens.

  1. Je ne pense pas que le problème soit dans l’attractivité des formations, mais dans les débouchés qu’elles offrent. Après l’euphorie des années 60 où le chef de l’état avait développé la recherche pour des raisons de prestige de la France, elle a été délaissée, notamment l’aspect naturaliste. Dans les années 70, nous étions nombreux à nous former pour devenir des naturalistes (avec une place importante à la systématique). Quelle proportion d’entre nous a pû y faire carrière? Cette statistique serait éloquente!
    En fait, ce travail de naturaliste, qui passe pour ringard à côté des biotechnologies, se fait surtout à titre de loisir individuel ou dans le cadre d’associations. J’ai (et nous sommes nombreux dans ce cas) gardé une certaine amertume de n’avoir jamais pu réaliser ma vocation professionnellement et de n’avoir que très peu fait profiter la société de mes compétences. Et maintenant que j’arrive en fin de carrière, j’entends dire qu’on manque de gens comme moi! Il fallait y penser avant. Gouverner, c’est prévoir, mais pour celà, il faut une vision globale du monde, comme l’ont les écologues, avant tout naturalistes et les politiques ont bien du mal à l’acquérir!
    Espérons qu’on redressera la barre, mais en attendant, on a un cruel déficit au moment ou nous en avons le plus besoin!

  2. En tout cas, en tant que jeune passionné, j’ai fait mes études de botanique (taxonomie) en Écosse car il n’y avait rien en France en formation uniquement bota…ou alors privé ou réserver a une sorte d’élite (je n’étais pas un très bon élève). Et avec force et passion j’ai trouvé du boulot…loin des aspects économiques. Qui veut peut.

    1. Quels sont les institus reservés a la sorte d’elite que tu dit qui enseignent de la botanique?

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