L’exploitation et la vie de la forêt comme si vous y étiez !

La société d'exploitation forestière UPM nous propose un voyage virtuel à vous couper le souffle dans une forêt de Finlande

La société d’exploitation forestière UPM nous propose un voyage virtuel à vous couper le souffle dans une forêt de Finlande

Ce montage audiovisuel présente les trois aspects de la vie d’une forêt exploitée de façon durable : son économie liée à l’exploitation du bois, son rôle social pour la promenade et la découverte de la nature, ses fonctions environnementales de réservoir de biodiversité.

Nous vous invitons à vous promener dans cette forêt virtuelle en suivant les explications des forestiers sur la façon de la gérer durablement. Un régal pour les yeux et les oreilles. Mais prenez votre temps, la promenade peut durer longtemps si vous êtes curieux… n’hésitez pas à cliquer sur tous les boutons ! Bonne connexion Internet exigée.

Commencer la promenade

Daniel Mathieu
Tela Botanica

4 commentaires

  1. Rien ne se fait par hasard au sein des multinationales. Le site d’UPM ne déroge vraisemblablement pas à cette règle.

    UPM exploite la forêt, aujourd’hui, parce qu’elle est intéressée par
    le bois de trituration pour la fabrication de la pâte à papier.

    1° Par des procédés mécaniques ou chimiques ou le plus souvent par un mélange des deux, l’industrie de la pâte à papier va libérer les fibres de cellulose de la masse organique dans laquelle elles se trouvent, ces procédés sont excessivement polluants.

    Avez-vous trouvé sur le site magique d’UPM, quelque chose qui traite de cette problématique? Moi pas.

    2° Il faut un mélange de fibres (différentes qualités techniques) pour faire du papier et certaines de ces fibres (eucalyptus, …), ne peuvent provenir que de régions chaudes. Comment sont exploités les forêts et les champs d’arbres sous d’autres latitudes? UPM à t’elle des exigences environnementales et sociales sous les tropiques?

    Mais pourquoi exploitera-t-on la forêt dans le futur?

    Matière première pour les bio carburants et pour les polymères. Nous voila, rassuré par ce site, nous avons à faire avec des gens sérieux et responsables qui préservent nos forêts, l’ennemi numéro un ce sont les moustiques.

    On sait ce qui nous reste à faire, dormir et démoustiquer.

    De quelle manière luttent-ils pour protéger leurs plantations quasiment mono spécifiques d’épicéas, de ce que l’on a coutume d’appeler les maladies et ravageurs?

    Ce n’est pas dit, mais j’imagine que cela se fait, selon la tradition, avec des décoctions d’herbes locales.

    Quid de la pression cynégétique et de sa gestion?

    Rien sur la chasse dans ces forêts, nous savons juste que l’on fauche de « l’herbe » pour nourrir le gibier (le gibier n’étant évidemment pas la faune). La pêche elle est présentée comme faites par les enfants.

    N’est-ce pas merveilleux?

    Des tas d’autres questions pourraient être posées à ces braves gens, je vous en propose quelques unes.

    Quel est la richesse du patrimoine génétique des arbres plantés, par rapport à ceux d’une forêt naturelle?

    Quelle est la résistance mécanique des arbres plantés par rapport au semis?

    Le sol n’est-il qu’une matière amorphe que l’on peut manipuler comme un pot de fleur, ou faut-il siècles et parfois des milliers d’années pour qu’il se crée?

    La coupe à blanc est elle la façon la plus respectueuse de gestion de la forêt, ou la plus catastrophique, mais la plus rentable?

    Pourquoi y a-t-il aussi peu de Peupliers tremble dans les forêts gérées par UPM?

    Comment se fera la gestion de la nature, dans l’avenir?

    La gestion de la nature, comme des autres biens communs se fera par le secteur privé, avec des moyens gigantesques avec une violence brutale ou c’est possible sous anesthésiant ailleurs. Ce site contribue à la seconde possibilité.

    Pour terminer.

    Il pourrait y avoir, et il y a, des gestions forestières (et des non gestions) bien plus déplorables évidemment, que ce qui est présenté sur ce site. Laisser une petite place pour la nature dans un processus industriel est une bonne chose.

    Mais, jusqu’à ce jour, chaque fois que l’on à voulu transformer la nature en un jardin on s’est d’une façon ou une autre fourvoyé.

    Daniel Poisson

  2. Bonjour,
    je ne pensais pas que Tela Botanica se laisserait prendre au piège !
    Pourtant dés la première page on voit des souches exportées pour de la bioénergie dans les usines d’UPM : comment concilier formation de l’humus et exportation de la totalité de la matière ? comment concilier gestion de la forêt et rentabilité des usines quand la responsabilité en est attribuée au même organisme ? c’est comme une démocratie où législatif et exécutif seraient dans la même main…
    Bernard W.
    PS : Tout à fait d’accord avec les points de vue de Daniel.

    1. Je ne conteste pas vos remarques…
      Il n’empêche que j’aimerais bien voir un documentaire de cette qualité produit par un organisme public pour nous informer sur la forêt et ses différentes facettes. Si vous en connaissez un, faites nous le savoir…

      Daniel Mathieu

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