Une protéine thermomètre chez les plantes

Une seule protéine suffit à rendre une plante sensible à la température en modifiant l'accès à l'ADN de certaines molécules qui activent ou inhibent l'expression des gènes.

Une seule protéine suffit à rendre une plante sensible à la température en modifiant l’accès à l’ADN de certaines molécules qui activent ou inhibent l’expression des gènes.

Les plantes perçoivent des variations de température de moins de un degré. Cette sensibilité leur permet de se développer et de fleurir dans des conditions optimales. Vinod Kumar et Philip Wigge, du Centre John Innes, à Norwich, en Grande-Bretagne, ont analysé les mécanismes de la thermosensibilité de l’arabette (Arabidopsis thaliana), une plante modèle. Ils ont découvert qu’elle tient aux variations d’enroulement de l’ADN sur lui-même, du fait de la présence d’une protéine, l’histone H2A.Z. Cet enroulement varie selon la température et agit comme un régulateur de l’expression de dizaines de gènes.

Lire la suite de l’article du 25/01, par Jean-Jacques Perrier, sur le site Pourlascience.fr

Pour en savoir plus :
S.V. Kumar et P.A. Wigge, H2A.Z-containing nucleosomes mediate the thermosensory response in Arabidopsis, Cell, vol. 140, pp. 136-147, 2010.

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