La réponse des plantes à 50 ans d’agriculture intensive

Que s'est-il passé pour les plantes au cours des cinquante dernières années d'agriculture intensive ? Comment ont-elles réagi à la modification de leurs habitats et aux mesures de conservation ? Pour répondre à ces questions, des chercheurs britanniques sont revenus sur des zones dont la végétation avait été étudiée il y a un demi-siècle.

Que s’est-il passé pour les plantes au cours des cinquante dernières années d’agriculture intensive ? Comment ont-elles réagi à la modification de leurs habitats et aux mesures de conservation ? Pour répondre à ces questions, des chercheurs britanniques sont revenus sur des zones dont la végétation avait été étudiée il y a un demi-siècle.

En réétudiant 107 stations enregistrées entre 1949 et 1951, les chercheurs anglais veulent déterminer les conséquences de cinquante ans d’agriculture intensive sur la végétation du milieu. Ils cherchent plus précisément à :
– Évaluer la modification des habitats ;
– Quantifier les tendances de dominance végétale ;
– Analyser les tendances des caractéristiques végétales qui pourraient expliquer les changements floristiques ;
– Évaluer l’efficacité des mesures de conservation.

Après l’étude des plantes de ces stations du Bedfordshire en Angleterre, dont les résultats viennent d’être publiés dans la revue Biodiversity and Conservation, l’équipe de Kevin Walker de la Botanical Society of the British Isles a noté une baisse globale de la diversité végétale. Les deux tiers des espèces enregistrées ont décliné tandis que seul un tiers d’entre elles ont vu leurs effectifs croître.

C’est sur les terres arables, les terres incultes et les prairies au sol neutre ou acide que les changements sont les plus importants. En revanche, la végétation des bois, prairies et marais calcaires est restée remarquablement stable.

Lire la suite de l’article du 19 février 2010, par Grégoire Macqueron, sur le site Futura-sciences.com

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