Sauvages de ma Métro : déjà plus de 3000 données !


Des nouvelles de la déclinaison grenobloise du programme Sauvages de ma rue.

Une année productive
Ça y est !!! Après à peine deux années d’animations du programme Sauvages de ma Métro, les 3000 observations ont été dépassées !
L’occasion de remercier tous les contributeurs ainsi que la fondation Nature et Découverte qui a permis l’animation du programme en 2016.
Le programme ne cesse d’enregistrer de nouvelles observations et une forte progression a été enregistrée cette année. En effet, en 2016, c’est 3,4 fois plus de données recueillies qu’en 2015 !
A l’image de l’automne de l’année passée, nous avons vu apparaître à l’automne 2016 un beau pic de progression sur le nombre d’observation, grâce notamment aux nombreuses animations réalisés par Gentiana mais aussi grâce au travail des étudiants de l’université Grenoble-Alpes qui a intégré ce programme dans le cursus de biologie. Ainsi, le cap des 2000 observations n’avait été franchi qu’en septembre de cette année.

Les communes participantes
Sur les 49 communes de la métropole, près de la moitié participent à l’enrichissement de la base de données du programme.
En première position Grenoble, qui représente à elle seule plus de 40% des données recueillies, soit près de 1300 !
Derrière, suivent Echirolles, avec bientôt 10% de données et La Tronche avec quasi 7%.
Au niveau du programme national, la ville centre, Grenoble se positionne en 7ième place en terme de nombre de taxons observés avec près de 250 taxons et en 13ème position des villes les plus étudiées avec 1270 observations.

Les espèces recensées

C’est sans surprise que nous remarquons que les espèces les plus fréquemment rencontrées dans la Métro sont identiques à celles observées au niveau national.
En effet, 3 des 4 taxons les plus fréquemment recensés sur la Métro le sont aussi au niveau national : Il s’agit des Pissenlits (Taraxacum ssp.) au sens large -que nous avons choisi de regrouper ici sous le même taxon pour des raisons évidentes de risques de confusions entre espèces- du Pâturin annuel (Poa annua L.), et du Séneçon commun (Senecio vulgaris L.). Le 10 espèces les plus recensées représentent 20% des observations. En revanche, près d’1/3 des espèces n’ont été observées qu’une seule fois.

Des découvertes remarquables !

Parmi les plus belles découvertes, nous retrouvons une espèce protégée et plusieurs espèces rares voire inconnues jusqu’à présent dans le département de l’Isère.
l’Ophioglossum vulgatum L., ou Langue de serpent est une espèce protégée au niveau régional. Elle se développe dans une pelouse à quelques pas du siège de Gentiana !
La Lentille sauvage, Vicia nigricans (M.Bieb.) Coss. & Germ., est une espèce qui n’était pas connue dans le département de l’Isère !
D’autres espèces comme le Bec-de-Grue à feuille de mauve, Erodium malacoides (L.) L’Hér., sont rudérales thermophiles qui profitent bien de surplus de chaleur lié à la ville.

Quelques chiffres

Diagramme progression des données
Diagramme progression des données
Les chiffres du programme
Les chiffres du programme

Toutes ces découvertes laissent entrevoir de belles perspectives pour la suite du programme.

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