Saxifrage oeil-de-bouc : Chroniques d’une seconde chance…

2017 : Une année pas comme les autres...

2017 : Une année pas comme les autres…
pas de alt pour cette image, soz
Après plus de 10 ans de travail de recherche et d’expérimentation ex situ, l’année 2017 marque pour le Conservatoire botanique national de Franche-Comté-Observatoire régional des Invertébrés (CBNFC-ORI), le lancement du projet de réintroduction du Saxifrage oeil-de-bouc, en danger critique d’extinction et dont la dernière station française connue à ce jour est située dans le Doubs.

Projet inédit en France de par son envergure, il prévoit la réintroduction de plus de 10 000 individus, de 2017 à 2027.
Nous vous proposons de suivre avec nous les grandes étapes de cette aventure, consacrée au projet de réintroduction du Saxifrage dans la montagne du Jura…

Juin 2017 : Le compte à rebours est lancé !

De la préparation minutieuse, au grand jour…
Après 10 ans de tests de culture en jardins botaniques (Besançon, Nancy, Mulhouse et Lausanne), les plants en conservation ont été transférés au jardin de curé de la Rivière-Drugeon, pour qu’ils puissent doucement s’acclimater aux conditions extérieures du Haut-Doubs. Les premiers saxifrages étaient enfin prêts à être replantés…

Cette première expérience a été menée par deux botanistes du CBNFC-ORI, Olivier Billant et Julien Guyonneau et Cédric Bouvier, l’un des jardiniers du jardin botanique de l’Université de Franche-Comté et de la Ville de Besançon, les mardi 27 et jeudi 29 juin sur deux sites dans le Doubs et le Jura.

Repérer et marquer chaque plant…
Délicatement plantés un à un, les pieds de saxifrages ont ensuite été minutieusement géolocalisés et marqués, à l’aide d’un tachéomètre. L’équipe a également relevé l’état de santé des plants et différents paramètres de terrain pour effectuer un suivi et définir les meilleures conditions de reprise.

>> Pour en savoir plus : www.cbnfc.org

Participent à ce projet :
le Jardin botanique de l’Université de Franche-Comté et de la Ville de Besançon,
le Conservatoire botanique d’Alsace, les Jardins botaniques du Grand Nancy et de l’Université de Lorraine, l’Association culturelle de La Rivière-Drugeon, le Jardin botanique de Lausanne,
le Syndicat mixte des milieux aquatiques du Haut-Doubs et le Parc naturel régional du Haut-Jura.

Avec le soutien de la DREAL Bourgogne-Franche-Comté,
la Région Bourgogne-Franche-Comté et l’Union européenne.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.