Les auteurs de l’étude sur les rejets de méthane par les plantes reprécisent leurs résultats

News de l’Environnement. Nature / Ecologie – Publiée le : 25/01/2006

Face à un détournement médiatique abusif des conclusions de l’étude sur les émissions de méthane par les plantes, les auteurs de l’étude sont intervenus pour rappeler les véritables conclusions de leurs travaux.

La semaine dernière, une équipe de chercheurs allemands de l’Institut Max Planck publiait dans la revue Nature n° 439, les résultats d’une étude démontrant que les plantes rejettent du méthane même en présence d’oxygène.

Étonnés de la vague d’intérêt que leurs résultats ont suscité, les auteurs de l’étude se sont récemment exprimés afin de repréciser certains chiffres et d’éviter une interprétation abusive et erronée des conclusions : les émissions de méthane par les plantes ne sont pas responsables du réchauffement global de la planète, ont-ils clairement précisé. Ce sont les émissions d’origine anthropique, qui sont les véritables responsables de l’augmentation de la concentration en méthane de l’atmosphère depuis l’ère industrielle. Les émissions des plantes contribuent à l’effet de serre naturel et non pas à l’augmentation récente de température connue sous le nom de « réchauffement climatique ».

En effet, ces émissions avaient déjà lieu bien avant que l’influence humaine n’ait commencé à modifier la composition de l’atmosphère. L’augmentation des températures observées au cours des siècles récents est une conséquence de l’effet de serre dit « additionnel » c’est-à-dire la part imputée aux activités humaines qui s’ajoute à l’effet de serre normal et vital pour la planète. En effet, en l’absence d’effet de serre naturel, la température du globe serait de -18°C en moyenne.

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F. LABY

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