Opération anti-fougère australienne à l’île de la Réunion

La Cyathea cooperi est une vraie peste… végétale.

«Avec la bénédiction de l’ONF et de deux associations écologiques, l’école Paul-Langevin de Dos-d’Ane a apporté sa contribution aux Journées de l’environnement, le 10 Décembre 2004, en arrachant une de ces fougères australiennes qui piquent l’habitat des espèces réunionnaises…»

4 commentaires

  1. Un geste de symbole.. est ce de la naiveté… .pourquoi utiliser des enfants pour faire ce travail ridicule..
    je ne peux croire que vous ne puissiez pas trouver une méthode moins humiliante que ce que vous mentionnez… chercher.. toute plante a son prédateur, et il y a surement un insecte, un nématode, un prédateur qui n’ attend que le moment oppurtun pour se manifester… en attendant retourner au travail sérieu.. retourner à vos machettes..

  2. C’est ça Hendy, comme contre Phytolacca decandra en forêt de Fontainebleau, ou Solidago canadensis L. en plaine rhénane, introduisons donc le prédateur dans la plante hôte. Rien de plus juste. Nous avons quand même appris à travers les siècles que ce genre d’expérience a des inconvénients qui peuvent se révéler des calamités.
    Soit le prédateur s’éteint quand il n’a plus la plante hôte à se mettre sous la dent et tout est pour le mieux, soit il se cherche un autre « casse croûte » et c’est alors le prédateur que nous ne saurions plus endiguer.
    En attendant la fourche bêche fait sourire, mais faute de mieux… Sans doute devrions-nous réfléchir autrement et utiliser des méthodes culturales éprouvées. Mulch, pourquoi pas, fauchage avant la floraison, fauchage régulier qui finissent par épuiser la plante, couvert végétal épais qui empêche la réinstallation de la plante indésirable…
    « Un geste de symbole.. est ce de la naiveté… » Cela va bien au-delà que de la naïveté c’est un pari sur l’avenir voyez-vous. « pourquoi utiliser des enfants pour faire ce travail ridicule.. » Ceux-là au moins, d’avoir eu à abattre la fougère n’en planteront-ils plus. C’est ce qu’on peut espèrer. C’est cela la valeur symbolique.
    Où est l’humiliation ? Est-ce parce que ce ne sont pas les adultes qui prennent les machettes mais des enfants? Est-ce parce qu’on utilise des bras plutôt que des scientifiques à la recherche de prédateurs ? Mais ces enfants ne vont pas abattre toutes les fougères, leur rôle n’aura été que de sensibiliser et d’être sensibilisé au problème. En même temps ce professeur-là les aura au moins éveillé à la botanique, chose pas si courante. Peut-être que l’humiliation vient de que cela puisse être dénoncé comme tel. Ça n’est pas plus humiliant que la fourche bêche contre Phytolacca…
    Ce qui est humiliant c’est qu’il puisse y avoir des gens pour penser que ça l’est, pour penser que faire appel aux bras est plus dégradant que de faire appel au savoir…

  3. Je relie le texte et j’ y trouve une certaine naiveté douloureuse. Vous travaillez en pauvre et obtiendrez les résultats conséquent. Les oiseaux mangent ses graines et les dispersent et vous allez courrir après.Les graines peuvent rester au sol inactive 5 ans sans germer. Travailler pour rien, reste le pire des gestes à faire subir à une population quand on découvrira qu’ on l’ a berné. J’ ai l’ impression que l’ on te manipulle en attendant que l’ on se décide..

  4. bonjour je viens de tomber par hasard sur ces commentaires concernant le travail de ces arrachages. Ce qui me parait important c’est que quelque chose soit fait. La critique est tellement plus facile mais ceux qui les produisent, positives ou négatives, que font ils eux ?? Au moins cette action a le mérite d’exister et d’agir. Si celle ci n’est pas la bonne alors il faut en créer une autre plus performante !!! Sinon…mieux vaut se taire !!

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