Association pour l’Etude Taxonomique de la Flore d’Afrique Tropicale

AEFAT 2007 à YAOUNDÉ. Pour un positionnement de la recherche comme base des décisions en biodiversité végétale en Afrique Centrale.

Qu’est l’AETFAT

C’est l’Association pour l’Etude Taxonomique de la Flore d’Afrique Tropicale. Son but est de coordonner les études sur les flores d’Afrique, d’ harmoniser les méthodes et d’échanger des résultats.

L’AETFAT est Créé en 1950 par les chercheurs des institutions travaillant en Afrique. Les principaux membre et institutions fondateurs sont :

1. Angleterre avec le Royal Botanic Garden de Kew
2. Belgique avec le Jardin Botanique de Meise
3. France avec le Muséum National d’Histoire Naturelle de Paris et le CTEFT de Nogent sur Marne
4. Portugal
5. Espagne

Les membres de l’AETFAT tiennent leur congrès tous les trois ans, alternativement en Europe et en Afrique. Depuis plus de 55 ans elle n’a jamais tenu son congrès en Afrique francophone

A l’origine organisation essentiellement européenne, elle offre aujourd’hui l’un des meilleurs modèles de coopération nord -sud pour les études de biodiversité. Chaque Institution européenne travaillant sur l’Afrique a un partenaire africain suivant la convention de la CBD.

L’AETFAT compte aujourd’hui près de 1000 membres répartis dans les institutions africaines et occidentales.

La presque totalité de la littérature sur la flore d’Afrique est l’œuvre des membres de l’AETFAT.
La bibliothèque de l’AETFAT logée à l’Université Libre de Bruxelles compte au moins un millier de publications. L’une des publication la plus célèbre est la carte phytogéographique de l’Afrique sous l’égide de l’UNESCO

Contexte actuel

Depuis longtemps, les études de biodiversité ont été les parents pauvres de la recherche, en particulier en Afrique francophone. En effet, le Muséum National d’Histoire Naturelle, institution phare de la France pour les recherches sur la Biodiversité a presque abandonné l’Afrique au profit de certains territoires français comme la Guyane et la Nouvelle Calédonie. Aujourd’hui au Muséum, il n’y a plus de botaniste travaillant sur l’Afrique Tropicale. Les programmes « Flore du Gabon et Flore du Cameroun » qui ont fait la fierté de la coopération France-Afrique Centrale en matière d’étude floristique sont en léthargie.
L’organisation du congrès AETFAT à Yaoundé a pour ambition de réveiller les Francophones en général et ceux d’Afrique Francophones en particulier.

En effet à l’heure où la France se positionne parmi les pays porteurs d’idées et d’actions nouvelles en Biodiversité (Conference Biodiversity Science and Governance, IMoSeb, ExpertSudplantes) il est urgent que les botanistes en général ceux d’Afrique francophone particulier suivent le mouvement.

Thèmes du congrès ”Systématique et Conservation”

Le but est de positionner la connaissance comme priorité pour la prise des décisions. En effet il est admis que la meilleure ressource pour l’Afrique Centrale est sa forêt. Comment l’exploiter de façon durable ? La systématique et la prospection ne sont-elles pas les pré-requis pour cette réflexion ?

Si aujourd’hui on connaît les noms des principales essences de la forêt dense, on ne connaît a peu rien de leur fonctionnement.

Nous avons estimé que l’organisation du congrès des botanistes à Yaoundé était l’un des moyens pour

– rompre avec la marginalisation des francophones
– attitrer l’attention des botanistes sur les problèmes de conservation dans la sous-région.

Contact

Achoundong
Secrétaire Général AETFAT
BP 1601 Yaoundé
Cameroun
gachoundong@yahoo.fr

2 commentaires

  1. Je suis membre de l’AFIE qui a récemment réalisée un document sur les besoins en experts faune/flore et en gestionnaires des milieux. J’ai également travaillé à Mayotte en bureau d’études environnementales et j’ai aussi utilisé certaines publications de l’AETFAT dans le cadre de mon travail. Je me décide à réagir à cet article ayant consience du chemin qu’il reste à parcourir dans ces disciplines. Mais où sont donc les fameux emplois de botanistes, d’entomologistes, … tant nécessaires? Les besoins sont là, nombreux, urgents, … mais les financements ne suivent pas pour réellement créer des emplois. Les EIE sont encore peu nombreuses en Afrique or ce sont elles qui favorisent en partie la création d’emplois dans ces domaines. Par ailleurs, combien d’étudiants diplômés des pays africains ne trouvent pas de travail dans les spécialités étudiées dans leur propre pays? Alors oui, les besoins sont là …

    Cordialement,

    Cyrille MAS

  2. je suis Adrien MAZOGO etudiant a la Faculté des sciences, Université de Kisangani, Membre d’une structure intitulée Synergie des écologistes pour la conscientisation a la sauvegarde de la biodiversité. je suis botaniste en formation, mon souci est que nous botanistes qui finissons nos études universitaire nous manquons le job alors que certaine flore des pays africains restent encore inconnues, ou sont les financement qui nous aidera a faire ce travail?

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