L’oeil de lynx des microscopistes. La sexualité végétale : l’apport des micrographes depuis le XVIIème siècle

Jean VALLADE publie aux éditions Universitaires de Dijon, son livre : L’oeil de lynx des microscopistes. La sexualité végétale : l’apport des micrographes depuis le XVIIème siècle.

Résumé :

Il faut attendre l’extrême fin du XVIIème siècle (1694) pour que Camerarius démontre la réalité d’une véritable sexualité chez les plantes à fleurs. Mais devant son ignorance quant au processus mis en oeuvre, il s’en remet humblement « aux yeux du lynx des microscopistes » pour élucider cette question.

Son voeu sera exaucé au XIXème siècle. C’est en effet pendant cette période que les botanistes vont progressivement faire la clarté sur les processus intimes de la sexualité végétale. Avec l’émergence de la théorie cellulaire, le concept de « fécondation » sera formulé en terme de fusion de « deux cellules sexuelles », d’abord chez les algues (1855), puis les animaux (1875) et les plantes à fleurs (1884) chez lesquelles une seconde fécondation est identifiée (1898).

Informations pratiques :

Editions Universitaires de Dijon
335 pages
Prix : 20 euros
Jean VALLADE est professeur honoraire à l’université de Bourgogne (Dijon), botaniste et spécialiste en embryologie végétale. Il est aussi l’auteur de Structure et développement de la plante (Morphogenèse et biologie de la reproduction des Angiospermes).

1 commentaire

  1. Une découverte pour laquelle Jean-Henri Fabre s’est fait viré (ou a démissioné peut-être) du lycée de jeunes filles d’Avignon pour avoir voulu l’enseigner. Parler de sexualité, même végétale, auprès de jeunes filles était jugé comme inconvenant. Fabre, en scientifique et pédagogue, ne le voyait pas ainsi. Intéressant en termes d’histoire de l’enseignement des sciences .

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