Quand l’informatique rencontre la biodiversité

Avec le développement d'Internet et des nouvelles technologies, de nombreux projets en informatique appliquée à la gestion de la biodiversité naissent ou croissent ces dernières années. La conférence e-Biosphère, qui s'est tenue à Londres début juin, a réuni pour la première fois toutes ces initiatives, autour du thème « Informatique appliquée à la biodiversité ». L'équipe de Tela Botanica était présente dans le cadre du projet [Pl@ntNet->https://www.tela-botanica.org/actu/article2911.html].

Avec le développement d’Internet et des nouvelles technologies, de nombreux projets en informatique appliquée à la gestion de la biodiversité naissent ou croissent ces dernières années. La conférence e-Biosphère, qui s’est tenue à Londres début juin, a réuni pour la première fois toutes ces initiatives, autour du thème « Informatique appliquée à la biodiversité ». L’équipe de Tela Botanica était présente dans le cadre du projet Pl@ntNet.

Ce congrès s’est organisé autour de sessions plénières et groupes de discussions, et proposait un espace de présentation des projets (posters, …). Nous avons ainsi (re)découvert des initiatives importantes telles que:

Encyclopedia of life (EOL). Un site web créé pour référencer toutes les espèces au niveau mondial. Il ne crée aucune donnée, mais agrège des informations de ses partenaires. Il innove dans la science citoyenne par son partenariat avec Flickr. Il est aisé, pour les détenteurs d’un compte, de publier une photo d’une espèce en apposant simplement un « tag » (mot clé) structuré (ex : taxonomy:genus=orchis). Le lien vers EOL se fait sous 24h, automatiquement.
On regrettera toutefois que la participation des utilisateurs se limite aux photos et commentaires. Cependant, EOL devrait lancer un système de correction ouvert à tous. A suivre donc…

European Distributed Institute of Taxonomy (EDIT). La structure propose des outils taxinomiques et des standards dans le but d’améliorer l’accès à l’information. On retiendra l’outil ScratchPad, qui offre des modules de classification, de phylogénie, de bibliographie, etc. Un outil qui s’intègre dans un but de coordination des efforts, et de mise en commun des données sur la biodiversité.

PBI Solanum. Une initiative qui vise à référencer toutes les espèces du genre Solanum.

Atlas of Living Australia. Un projet de référencement des connaissances biologiques australiennes. Le projet devrait ouvrir ses portes à une collaboration citoyenne en 2011.

Les organisateurs de la conférence ont tenu à ce que cette rencontre soit interactive. Aussi, les participants ont pu se répartir en groupe de travail, pour définir des enjeux précis et des stratégies pour l’avenir. Une initiative tout à fait originale et motivante pour les futurs évènements de ce genre.

De ces nombreux projets et groupes de travail, plusieurs enjeux sont apparus : Comment accélérer et coordonner le processus de référencement de données biologiques ? Comment équilibrer l’accès aux données entre pays riches et pays en voix de développement ? Comment équilibrer les techniques de référencement de ces données entre ces même pays ? Quelle place doit avoir la Science Citoyenne dans ces processus?

Plus d’informations :
– site Internet d’e-biosphere

Grégoire DUCHE
Tela Botanica

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