Les « Bois Raméaux Fragmentés » (BRF) : recycler les déchets vert pour produire de plus belles plantes !

Communiqué de presse de Terre en Sève, entreprise créée en 2008 par Gilles Domenech, qui réalise du broyage de branches, de la vente de Bois Raméaux Fragmentés (BRF), et du conseil en utilisation du BRF.

Communiqué de presse de Terre en Sève, entreprise créée en 2008 par Gilles Domenech, qui réalise du broyage de branches, de la vente de Bois Raméaux Fragmentés (BRF), et du conseil en utilisation du BRF.

Les Bois Raméaux Fragmentés sont tout simplement des branches broyées et utilisées directement pour le paillage ou l’amendement des sols en agriculture, espace vert et jardinage individuel. Les branches sélectionnées sont de préférence de faible diamètre (< 7cm), fraîchement coupées et prélevées sur des essences feuillues (pas plus de 20% de résineux dans le produit final). L'application de BRF sur le sol en améliore très rapidement les propriétés et par voie de conséquence, la santé et la productivité des végétaux qu'on y fait pousser. Comme le dit Gilles Domenech, co-auteur de l'ouvrage De l’arbre au sol : les Bois Raméaux Fragmentés paru en 2007 aux éditions du Rouergue : « actuellement les branches issues de l’élagage des arbres sont souvent évacuées vers des déchetteries avant d’être transportées vers des plates formes de compostage. Cela implique des coûts économiques conséquents et des émissions non négligeables de gaz à effet de serre. Pourtant, en broyant sur place ces mêmes branches, on fabrique soi même un excellent matériau qui peut être valorisé à proximité immédiate du lieu de production. Cette réflexion est valable aussi bien à l’échelle d’un jardin individuel que d’une collectivité locale ou d’une exploitation agricole. Cette utilisation permet en plus de faire des économies d’irrigation, de travail du sol, de traitements, d’engrais, de désherbage… Ce qui représente un atout tant économique qu’écologique significatif à court terme ! »

Afin de promouvoir l’utilisation de ce matériau si prometteur, Gilles Domenech a créé en 2008 une entreprise, Terre en Sève. Cette petite société propose non seulement de mettre le BRF à disposition du public gersois (collectivités, agriculteurs, particuliers) grâce à des prestations de broyage, la location d’un broyeur de branches et de la vente de BRF mais aussi de mieux faire connaître les effets spectaculaire de ces petits copeaux en proposant des conférences et des formations à travers toute la France.

Contact :
Gilles Domenech
EURL Terre en Sève, Larriouau – 32350 Ordan-Larroque,
Tél. : 06 30 03 97 11
Mail : terre.en.seve@gmail.com
Site : www.terre-en-seve.fr

4 commentaires

  1. attention de ne pas aller chercher la matière des BRF dans les forêts. On manque cruellement de bois morts de toutes tailles
    dans nos forêts trop nettoyées (etudes diverses dont celle du WWF)Il ne faudrait pas sous la bannière écologique apauvrir la biodiversité (insectes, champignons, lichens .. saproxylophages) des forêts pour faire de la culture ou des paillages.
    christian.deconchat

    1. Je partage tout à fait les réserves et modérations émises par notre collègue forestier de l’ONF Deconchat quant à l’utilisation des BRF. Notamment contre les risques d’exportations inconsidérés de matériaux forestiers puisés en forêt et la grande mode de l’utilisation des BRF. Comme toute mode et formule miracle, je reste très réservé quant aux impacts de telles pratiques. Notamment un des aspects jamais développé est celui du risque potentiel ou avéré de la prolifération d’espèces fongiques à caractère invasif ! En effet on peut voir ces denières années une prolifération excessive sur les mulchs à base de BRF, de certaines espèces de champignons saproxyliques ou saprotrophes comme les Agrocybes, Collybia luxurians, Conocybe, Bolbitius, Volvariella, etc. Conséquences de ces pratiques : nous avons même le « privilège » aujourd’hui d’avoir introduit deux espèces nouvelles pour l’ Europe comme Agrocybe rivulosa et Collybia luxurians, dont la « montée en puissance » n’est plus à démontrer par leur intensité de fructification. Quel sera l’impact de ces espèces fongiques sur les populations fongiques autochtones ?
      Donc prudence ! Là encore prenons un peu de recul et surtout pas de formule miracle quand on veut essayer de gérer le Vivant et la Biodiversité !
      Bien cordialement
      J. Guinberteau

    2. Bonjour, je suis moi même tout à fait d’accord avec le risque d’appauvrissementdu milieu forestier. Je vous invite d’ailleurs à lire ce que nous avons écrit à ce sujet en 3ème partie du livre cité dans l’article et qui va dans le sens de vos remarques.

      Par contre pour ce qui est de l’introduction d’espèces invasives, il ne faudrait peut être pas tout mélanger. Je n’importe pas de BRF des USA et ne connais personne qui fait cela…

  2. Tout le monde ne possède pas de broyeur, ou de bon broyeur; Les petites branches tordues sont difficiles à introduire. Cependant, en taillant les haies, on rassemble les branches coupées en tas, on recoupe dans le tas avec le taille-haie tous les 10 cm dans les deux sens, en quelques minutes votre tas a diminué de moitié, ensuite j’étale les branchettes au pied même de la haies. Ça fait 20 ans que je fais cela, ma haie est superbe et plein de vie.

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