Classification socioécologique des relevés de Corse
La végétation corse a fait l’objet d’un traitement numérique de type phytosocioécologique en novembre 2009 (banque SOPHY). Les 8865 relevés effectués en Corse sont classés puis résumés par un dendrogramme de 332 mésotypes.
SOPHY, banque de données phytosociologiques
Depuis 1978, la banque de données botanique et écologique SOPHY a rassemblé plus de 190 000 relevés phytosociologiques sur la France et les pays limitrophes, provenant de 3 200 sources documentaires (thèses, articles, publications grises, carnets de terrain, voire des fichiers informatisés, etc.), regroupant près de 4 000 000 d’observations et recensant 4 598 plantes. De nouvelles mises à jour et de nouveaux traitements sont en cours.
Après la classification socioécologique des plantes (février 2009), la classification socioécologique des relevés en est la suite logique. Ces deux classifications utilisent le même tableau des fidélités qui définit le comportement socioécologique des plantes et constitue en quelque sorte le cerveau de la banque SOPHY.
Hiérarchie des types de milieu en Corse
La Corse est sur le plan phytosociologique un territoire original qui se distingue de ses voisins par son insularité et son histoire. Elle a fait l’objet de nombreux travaux publiés dont une bonne partie (181 publications) a été informatisée. C’est pourquoi nous avons choisi cet espace pour donner une vue d’ensemble de sa végétation par un traitement numérique de type phytosocioécologique.
La classification socioécologique des relevés de Corse porte sur 8 865 relevés qui comportent au moins 2 plantes. Comme dans la classification précédente portant sur la France entière, chaque relevé est caractérisé par 7 905 fidélités moyennes.
Les différentes formes de présentation des résultats
1. Chaque mésotype (type de milieu) fait l’objet d’une fiche de présentation distincte comportant son numéro, ses caractéristiques numériques, son implantation géographique, sa gamme altitudinale, la liste des plantes discriminantes et les plantes les plus fréquentes, ainsi qu’un bilan quantifié montrant la diversité des appellations syntaxonomiques présentées dans les publications.
2. Comparaison des mésotypes jumeaux, c’est-à-dire ceux issus de la division de leur mésotype hiérarchiquement supérieur, afin de souligner leurs similitudes et leurs différences. Chaque comparaison comporte les mêmes informations que les fiches mais les plantes discriminantes sont réparties en deux lots, celles qui diffèrent dans l’un ou l’autre mésotype et celles qui différencient quantitativement les mésotypes l’un de l’autre.
3. L’appartenance d’une plante à un mésotype, qu’elle soit dans le mésotype ou simplement discriminante.
4. Le dendrogramme complet
Deux types de dendrogrammes montrant tous les relevés traités sont présentés : d’une part celui qui montre les noms des stations et leurs caractérisations chiffrées (numérotations diverses, effectifs, quartiles des altitudes notamment). D’autre part, le même graphique présentant les dénominations syntaxonomiques des groupements auxquels sont rattachés les relevés, tels qu’elles sont données dans les publications (à une certaine normalisation près, pour des raisons de présentation).
En savoir plus :
– Site de la base SOPHY : http://sophy.univ-cezanne.fr/Sommaire.htm
– Présentation de la classification socioécologique des relevés de Corse
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