Les espèces invasives profitent du changement climatique

Quand le climat varie rapidement, les espèces végétales invasives, plus adaptables, tirent mieux que les autres leur épingle du jeu, augmentant ainsi leur pression sur les écosystèmes. Leur menace est donc amenée à s'accroître, tant pour la biodiversité que pour les activités humaines.

Quand le climat varie rapidement, les espèces végétales invasives, plus adaptables, tirent mieux que les autres leur épingle du jeu, augmentant ainsi leur pression sur les écosystèmes. Leur menace est donc amenée à s’accroître, tant pour la biodiversité que pour les activités humaines.

Le changement climatique favorise les espèces invasives.
C’est la première fois qu’une preuve de l’influence du réchauffement sur les espèces non endémiques, et en particulier invasives, est apportée chez les végétaux. Des chercheurs de l’Université de Harvard viennent en effet de démontrer à partir de 150 ans de données que les espèces capables d’ajuster le timing des évènements clefs de leur physiologie avaient profité de la hausse des températures pour s’étendre. Les espèces moins flexibles, en revanche, ont décliné, parfois jusqu’à l’extinction locale.

Or les espèces invasives se sont révélées très plastiques dans la détermination de leur date de germination, de floraison et de fructification, c’est-à-dire dans l’adaptation de leur phénologie. La floraison, en particulier, est une clef du succès de ces envahisseurs.

Lire la suite de l’article du 10/02, par Grégoire Macqueron, sur le site Futura-sciences.com

4 commentaires

  1. J’ai parcouru l’article original paru dans PLoS ONE. A mon sens, les auteurs ont montré :
    – que la composition floristique sur le site (Concord) étudié n’est plus la même qu’en 1851, ce qui n’est évidemment pas une surprise, la ‘nature’ n’étant heureusement pas figée (n’en déplaise aux héritiers de Thoreau, précisément);
    – que les espèces exotiques en présence ont évolué (quelle surprise) en faveur d’une phénologie de la reproduction plus avantageuse.

    Sincèrement, j’aimerais savoir quel lien cela a avec le changement climatique. Rien ne prouve en effet que les espèces exotiques en présence ont répondu à un changement des conditions climatiques.

    1. Que les changements favorisent les espèces adaptables…

      Et quelles espèces ont pu s’établir sans être peu ou prou invasives?

  2. Ceci à l’allure d’un article de journaliste à sensation, sans catalogue de taxons. Pour l’Europe de l’ouest on peut trouver plein de contre exemple. Ex les Panicoideae annuelles exotiques envahissantes ont une période de levée et de fructification très courtes par rapport aux autres.
    Et il y a une grande diversité de saisons de végétation parmi les exotiques envahissantes (=allien invasives).

  3. Un bêlement de plus dans l’immense troupeau de l’auto-démonstration du prétendu bouleversement climatique. Il faut bien noircir du papier pour faire tourner l’industrie de la publication scientifique et être évalué par des incompétents. La science est bien malade.
    Une petite remarque, en français on écrit envahissantes.

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