De bonnes nouvelles de l’Institut Vavilov

Tela Botanica avait relayé l'[alerte->https://www.tela-botanica.org/actu/article3888.html] sur les menaces qui pesaient sur la collection de ressources génétiques fruitières de Pavlovsk, dépendant de l'Institut Vavilov à Saint-Pétersbourg.

Tela Botanica avait relayé l’alerte sur les menaces qui pesaient sur la collection de ressources génétiques fruitières de Pavlovsk, dépendant de l’Institut Vavilov à Saint-Pétersbourg.

Cette alerte a mis du temps à passer en France. Après un communiqué de l’AFP, le Monde du 5-6 septembre 2010 en a finalement parlé sur une page. Les péripéties ont été nombreuses, mais la mobilisation internationale, jointe à celle des Russes eux-mêmes, semble avoir porté ses fruits.
La Russian Housing Development Foundation a finalement décidé de surseoir à la vente aux enchères de lots de terrain qui était prévue pour des projets immobiliers, jusqu’à ce que la Chambre des Comptes ait publié son audit.
Selon Serguei Alexanian, directeur des relations internationales de l’Institut Vavilov, dans un message du 15 septembre 2010 à Alix de Saint-Venant (château de Valmer), »la Fondation va conduire un audit indépendant pour la destination des parcelles en question occupées par la Station. La commission d’experts comprendra des experts des productions végétales tant russes qu’étrangers. Nos efforts visent à trouver un compromis ; les plantes rares peuvent être plantées ailleurs, et les enchères seront repoussées jusqu’à ce que ces travaux soient menés à bien, soit environ 5-7 ans. »

Michel CHAUVET

En savoir plus :
– Voir l’article du 11 août 2010 « Une collection de 5000 variétés de petits fruits menacée de disparition en Russie à l’Institut Vavilov ! » par Michel Chauvet sur Tela Botanica
– Voir l’article du 5-6 septembre 2010 par Marie Jégo sur leMonde.fr

——
Photo d’illustration © Global Crop Diversity Trust

3 commentaires

  1. C’est une bonne nouvelle…mais qu’adviendra t-il à long terme?
    Ces requins de spéculateurs ont la dent dure.Mais surtout, c’est bien la corruption généralisée qui reste une grande menace pour ces parcelles.
    Les russes ont-ils conscience qu’ils détiennent un conservatoire que le monde entier leur envie de part le nombre d’espèces et variétés conservées?

    Espèrons que ces passionnés qui préservent un héritage unique au monde pourront poursuivre leur magnifique travail de conservation…à 200 euros par mois…Chapeau bas!
    Viva Vavilov!

    1. Mais pourquoi ne pas créer une fondation où quelque chose permettant à toutes les personnes sensibles à cette cause de donner un peu d’argent.
      Pour sauver ces parcelles et ces collections, pour … l’AVENIR !

    2. pourquoi ne pas essayer de le faire inscrire au Patrimoine Mondial de l’Humanité ce qui assurerait sa pérennité et son financement!
      Y-a-t-il quelque chose dans le monde de plus important que « le vivant »?
      Pi.R.

Répondre à jlgate Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.