Action en faveur de l’herboristerie

Un appel pour l'herboristerie.

Un appel pour l’herboristerie.
Il y a quelques temps La Garance Voyageuse a lancé une action sur l’herboristerie. Grâce à des discussions et des rencontres, ce projet a bien avancé. Un appel a été rédigé, que vous avez peut-être remarqué sur la troisième de couverture du dernier numéro [[de la Garance Voyageuse]], le spécial herboristerie.

Avant de le publier, nous l’avons soumis à diverses personnalités, dont Monsieur Thévenin, qui en a parlé à un sénateur, lequel a demandé à rencontrer La Garance. C’est au Sénat que nous avons appris qu’ il y a actuellement une commission qui travaille sur le diplôme qu’il faudrait mettre en place. Comme convenu, je reviens donc maintenant vers vous pour que vous nous aidiez à faire connaître l’ appel. Le texte est ci-joint. Il ne s’ agit pas d’ une pétition, mais d’un appel ouvert à tous. Il s’agit de réunir le plus grand nombre d’acteurs des plantes médicinales, depuis les producteurs, les distributeurs, les prescripteurs, les commerçants jusqu’aux consommateurs, afin de mettre en évidence la nécessité d’ une démarche fédérative autour de la qualité des produits, de la qualité des conseils et du respect des plantes, sauvages ou cultivées.

Si vous avez donc l’occasion de diffuser cet appel, notamment auprès de gens impliqués dans le monde de l’herboristerie, cela aiderait fortement au succès de notre démarche. Dans quelques mois, La Garance fera un communiqué de presse avec la liste des noms de ceux (personnes physiques ou morales) qui rejoignent l’appel.

En espérant rencontrer votre assentiment et, surtout, en vous remerciant de votre soutien dans la phase initiale.

Claire Laurant et Marc Philippe
La Garance Voyageuse

Consultation herboristerie La Garance voyageuse

Ces dernières décennies, de plus en plus de Français ont recours à la phytothérapie pour se soigner comme pour entretenir leur santé. Ce marché -entre les plantes médicinales et les compléments alimentaires- représentait un chiffre d’affaire de 240 millions d’euros en 2007. La demande augmente régulièrement d’environ 17% par an depuis les années 2000.

Cette prise en charge individuelle par le recours à la phytothérapie et aux produits à base de plantes présente un réel intérêt pour soulager les coûts de santé publique.

Cependant, elle suscite des questions de sécurité d’emploi par rapport au bénéfice de leur usage :
– qualité et identification de la matière première
– sécurité des différentes formes galéniques sur le marché
– qualité du conseil dispensé dans les magasins spécialisés
De même la question de la préservation des populations sauvages des espèces concernées, en France comme à l’étranger, pose question.
 
Avec le décret n° 2008-841 du 22 août 2008, 148 plantes sont en vente hors monopole pharmaceutique ; actuellement, il n’existe pas de formation ni de diplôme permettant de valider une compétence professionnelle adaptée à ce nouveau contexte d’usage des plantes médicinales. De même il n’existe pas de label permettant d’assurer que les populations sources, sauvages ou cultivées, sont gérées de façon pérenne.

Les acteurs du réseau plantes médicinales étant de plus en plus nombreux (cultivateurs, collecteurs, importateurs, grossistes, distributeurs, magasins spécialisés), les signataires appellent à :
– une fédération des acteurs de ce réseau ;
– la formation et la validation de compétences capables de dispenser des conseils avisés ;
– la labellisation des magasins spécialisés aptes à conseiller et distribuant des plantes exploitées de façon durable.

Cet appel a reçu, entre autres, le soutien de :
Bérengère Arnal (directrice DU phytothérapie Paris XIII), Jean-François Astier (NaturaMundi), Clotilde Boisvert (fondatrice Ecole des Plantes, Paris), Patrice de Bonneval (Ecole lyonnaise des plantes médicinales), François Couplan (fondateur Collège pratique d’ethnobotanique), Paul Goetz (rédacteur chef Phytothérapie), Thierry Thévenin (Syndicat SIMPLES)

Pour soutenir cet appel : envoyer un mail de soutien à herbo-garance@orange.fr

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Photo d’illustration : Zsuzsanna Kilian, nkz on SXC.hu

8 commentaires

  1. il faut remettre le certificat d’herboristerie en route car enlevé il y a fort longtemps,il sert quand même pourL’ alimedicament(naturotherapie dietetique).Comme les paramedicauxBAC+3 A 9+ MASTERS vont arriver d’ici un an sur le marché medical pour donner plus de temps aux
    medecins surbookés et que des passerelles vont se mettre en place pour les jeunes étudiants,la phytotherapie même EUROPEENNE a un rôle a jouer mais il faut remettre les diplômes enlevés ou créer d’autres diplômes.

    1. Ne pas confondre l’enseignement de l’HERBORISTERIE qui vise la connaissance et la vente de plantes médicinales en l’état et répond à des demandes mais aussi à des ordonnances (ce ne sont pas des prescripteurs) avec celui de la PHYTOTHÉRAPIE
      exercée par des médecins diplômés,qui consultent et prescrivent des formes galéniques de plantes dont la vente, en France, est réservée aux pharmaciens.

    2. bravo a vous toutes qui avez des connaissance sur les plantes, c’est sur dans nos campagne profonde les médecins disparaissent de plus en plus, a quand les veilles méthode d’autre fois, nos vieux grand parents qui avaient ce savoir des efficacités de nos plantes de campagne, a l’époque, il n’y avait pas tous ces diplomes et ces personne vivaient tres longtemps sans cette pharmacopée allopatie qui nous detruit a petit feux (médiator) et bien d’autre
      il est gransd temp de se réveillé, notre planete va mal protégeons là avec des action que vous faites et à Tela boanica qui diffuse bravo a tous et toutes

  2. ne pas oublier l’enseignement des SVT en lycée et collège, et de la botanique en faculté… sans négliger le latin… ce sont les bases indispensables pour une bonne connaissance des plantes, et les erreurs de systématique dans les jardins botaniques sont compréhensibles, vu les bouleversements de la classification

    1. Bonjour, je suis une ancienne élève de l’Ecole des Plantes de Paris fondée par Clotide Boisvert. L’enseignement que j’ai reçu me permet de conseiller les clients de la pharmacie où je travaille. Je m’occupe du rayon herboristerie et phytothérapie qui a beaucoup de succès.
      Depuis plus de 20 ans les patients me font confiance et sont très avides de conseils.

  3. peut-être que faire circuler une pétition sur un site plus généraliste (mesopinions.com, par exemple) pourrais permettre de se rendre compte de l’avis du grand public, à condition bien sure qu’elle soit correctement rédigée…
    Merci d’avoir lancé cet appel.

  4. Il est effectivement grand temps de remettre en place une formation d’herboristerie/phytothérapie (la thérapeutique par les plantes passe forcément par une bonne connaissance de ces dernières). Les pharmaciens ont depuis longtemps perdu ce monopole. Même si la botanique reste enseignée, elle n’est pas approfondie. Il est vrai qu’elle est difficile à appréhender sans notion de latin et est souvent considérée comme la bête noire des étudiants. Les pharmaciens botanistes se comptent sur les doigts de la main !

    Les plantes s’apprennent tôt, à l’école mais aussi dans un environnement familial propice. Transmettons donc à nos enfants ce patrimoine. Donnons leur le goût et la curiosité de la nature.

  5. Bonjour, je suis heureuse de voir qu’il y aie un peu de remue ménage concernant l’herboristerie…En effet jya aie vu sur la 5 l’emission ou Thierry Thévenin été invité…dommage qu’il ne s’imposait pas assez…Je suis Thérapeute Naturopathe Iridologue D.U en gérontologie…et je pense qu’il faudrait amenez plus d’acteur vers vous…comme les thérapeutes en soins par les plantes…Car plus le milieu commun se rapprochent…plus les voies peuvent ensuite s’éléver…voir aussi avec notre Ami Jean Marie Pelt…enfin beaucoup de courage et bonne continuation…Ps : Je suis d’accord aussi ouvrez une page dans nos OPINION.FR et que nous signions une pétition d’encouragement….Cordialement

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