« Sauvages de ma rue » arrive près de chez vous

Le programme de sciences participatives "Sauvages de ma rue", créé à l'initiative du Muséum National d'Histoire Naturelle, vise à permettre aux citadins de reconnaître les plantes sauvages qui poussent dans les rues de leur quartier. Il était jusqu'à présent limité à la région parisienne.

Le programme de sciences participatives « Sauvages de ma rue », créé à l’initiative du Muséum National d’Histoire Naturelle, vise à permettre aux citadins de reconnaître les plantes sauvages qui poussent dans les rues de leur quartier. Il était jusqu’à présent limité à la région parisienne.

En 2012, il s’ouvrira enfin à de nombreuses autres grandes villes! Et c’est Tela Botanica qui est en charge de l’animation du programme sur l’ensemble du territoire. Elle lui apportera son expertise et ses compétences web, afin de séduire un encore plus large public…

Le programme en bref :

Deux objectifs complémentaires :
– Recruter des naturalistes bénévoles permettant de faire remonter aux scientifiques une grande quantité de données sur la répartition des plantes en ville. Ces données permettront d’étudier l’impact des activités humaines sur l’évolution de la biodiversité urbaine et peut-être d’influencer les futures politiques publiques d’aménagement du territoire urbain.
Sensibiliser les citadins à la diversité de la flore qui peuple leur environnement immédiat. En leur apprenant à reconnaître les espèces végétales qu’ils croisent chaque jour, le programme permet aux urbains de se rappeler que, même en ville, la biodiversité est fondamentale pour leur qualité de vie.

Déroulement du programme :
Des flores simplifiées adaptées à la région sont éditées pour chaque ville partenaire. Munis de leur carnet de terrain, les participants descendent en bas de chez eux ou, par exemple, à côté de leur école, pour identifier quelques plantes. Il ne leur reste plus qu’à remplir un simple formulaire en ligne pour partager leurs données avec les scientifiques comme avec les autres participants. Leur données sont aussitôt mises en valeur grâce à la présentation des résultats sur carte google -entre autres.

Découvrir le site du programme

Vous souhaitez plus d’informations ? Devenir partenaire du programme dans votre ville ? Contactez Jérémy Salinier, en charge de ce projet:

Jérémy Salinier
Tela Botanica

6 commentaires

  1. Cette initiative est intéressante et d’autant plus qu’elle suscite un niveau de contribution du grand public, ainsi sensibilisé à la biodiversité et à sa préservation. Cependant je crains que si tout un chacun détermine les sp à partir du seul carnet de découverte et les annonce en retour sans aucune « confirmation » par une ou des personnes ressources celà ne finisse comme de nombreux bordereaux de relevés d’espèces existant par ailleurs (en parler avec certains Conservatoires botaniques nationaux par ex qui vivent le problème que pose la validation de données) : non exploités! où alors il faut se limiter à qlq sp de détermination aisée et indiscutable.

    1. Pour éviter ce biais, la liste est en effet limitée à une centaine d’espèces facilement reconnaissables. Ensuite, le parti pris est de faire confiance aux participants, en comptant sur la grande quantité de données pour réduire l’impact statistique des quelques erreurs toujours inévitables, avec comme sans validation.

    2. Juste pour vous dire que cet état des lieux a été déjà réalisé en 2004 par le ministère de l’agriculture. Une photographie des plantes en ville est trés intéressante pour plusieurs raisons, je peux vous fournir les annexes du rapport si vous le désirez qui pourrait servir de base au travail engagé qui reste à compléter.

      Cordialement,
      O dours

    1. Par définition, est sauvage ce qui n’a pas été volontairement planté ou semé là par l’homme. Dans le cas des pelouse de tramway, les pâquerettes et les pissenlits sont clairement sauvages; pour les poacées c’est bien sûr plus difficile à dire, en fonction de la composition initiale du gazon. On peut simplement s’abstenir de les identifier dans ce cas.

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