Records de biodiversité : des surprises dans les prairies allemandes

Quels sont les écosystèmes les plus riches du monde ? On pense tout de suite aux forêts tropicales humides. Et c'est le cas, mais sur des grandes surfaces. Pour des superficies plus petites, en revanche, jusqu'à 50 m² environ, les prairies fleuries européennes contiennent davantage d'espèces de plantes.

Quels sont les écosystèmes les plus riches du monde ? On pense tout de suite aux forêts tropicales humides. Et c’est le cas, mais sur des grandes surfaces. Pour des superficies plus petites, en revanche, jusqu’à 50 m² environ, les prairies fleuries européennes contiennent davantage d’espèces de plantes.

La biodiversité est souvent considérée comme le poumon de la nature. Un écosystème riche accueillant de nombreux êtres vivants d’espèces variées est à priori en bonne santé. Les zones biogéographiques qui correspondent à cette description sont appelées points chauds (ou hotspots) de biodiversité. Les forêts tropicales, dont certains endroits accueillent presque mille espèces de plantes vasculaires sur un hectare, en sont un très bon exemple.

Mais des chercheurs viennent de montrer que l’Amazonie ne détient pas forcément le record de richesse spécifique, si l’on considère des zones d’échantillonnage plus petites. Ils ont compilé les travaux de recensements afin d’établir une liste des records du monde (c’est d’ailleurs le titre de leur publication) des plus riches en fonction de la taille de l’échantillon. Leurs résultats sont parus dans Journal of Vegetation Science.

La richesse spécifique des prairies fleuries d’Europe

Loin de la forêt amazonienne, c’est en Europe que se situe l’endroit le plus riche de la planète, pour des échantillons de faible superficie (de 1 mm² à 50 m² environ). Par exemple, dans les prairies allemandes, des auteurs ont dénombré en 2004, trois espèces de plantes sur une superficie de 1 mm². C’est-à-dire que ces plantes apparaissent dans une colonne d’un millimètre de côté mais n’y sont pas forcément enracinées.

Lire la suite de l’article du 17/03/2012 de Bruno Scala sur le site de Futura-Sciences

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Photo d’illustration : Prairie fleurie, campus de Brest par Telecom Bretagne, Flikr, licence CC (by-sa).

2 commentaires

  1. Il faut espérer que les chercheurs n’ont pas échantillonné les « prairies » fleuries telles celles qui illustrent les articles où resplendissent thérophytes, espèces horticoles, espèces nord-américaines & hybrides stériles…

    1. je trouve votre remarque pertinente et votre esprit critique m’intéresse. Je suis l’initiateur des « vignes mellifères ».
      J’aurais besoin de conseils judicieux sur les semences à utiliser. Pourriez vous m’aider.

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