La spectaculaire floraison des puyas du Chili

Au Domaine du Rayol, la visite du jardin consiste en un véritable tour du monde des paysages méditerranéens avec pas moins de dix régions représentées, des Canaries à l'Australie, du Chili à l'Afrique du Sud...

Au Domaine du Rayol, la visite du jardin consiste en un véritable tour du monde des paysages méditerranéens avec pas moins de dix régions représentées, des Canaries à l’Australie, du Chili à l’Afrique du Sud…
En ce tout début d’été, le jardin chilien est surprenant. Une plante chilienne, le puya, est à découvrir. Ses fleurs font le délice des photographes !

Tout là-bas, sur les contreforts de la cordillère des Andes, à la latitude de Santiago de Chili, on retrouve une couverture végétale composée d’un maquis d’arbres et d’arbustes persistants qui rappelle la brousse de chênes verts que l’on à l’habitude de rencontrer en Provence. Sur ces sols squelettiques, ou sur les affleurements rocheux, dominent des landes constituées de broméliacées (famille à laquelle appartient l’ananas) que l’on appelle communément « Puya » ou « Chaguai » au Chili. Tout comme les ananas, ils forment des rosettes de feuilles épineuses qui, en se ramifiant, constituent des fourrés impénétrables. Leur floraison est spectaculaire, allant du bleu curaçao au vert jaune fluo. Elle se produit en ce moment au Domaine du Rayol.

Puya berteroriana en fleur
Puya berteroriana en fleur


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La taille des tiges florales varie d’une espèce à l’autre. Chez Puya alpestris (fleurs bleues) et Puya mirabilis (fleurs jaunes), les tiges florales n’atteignent qu’un mètre de hauteur. Ces deux espèces dominent dans la lande à broméliacées qui est reconstituée au Domaine du Rayol. Chez Puya berteroriana (fleurs bleues) et Puya chilensis (fleurs jaunes), les hampes florales atteignent jusqu’à 2-3 mètres de hauteur. Les indiens des Andes utilisent les fibres foliaires des puyas pour fabriquer des cordages.

A ces puyas, sont associés de grands cactus-cierges (Echinopsis chiloensis) pouvant atteindre jusqu’à 10 mètres de haut. Du fait de leur origine montagnarde, ces puyas et cactus résistent en outre à des gels marqués !

Un voyage au Chili… du Domaine du Rayol s’impose !

Renseignements : 04 98 04 44 00 ou sur

6 commentaires

    1. Les étiquettes, c’est une horreur, c’est moche, on focalise dessus plutôt que sur les scènes de jardin. De plus c’est dur à gérer sur la durée, étiquettes qui vieillissent, déplacées, planquées… Je crois me souvenir qu’il y a une salle qui présente beaucoup de plantes du jardin, photos et noms.

    2. On peut faire de belles étiquettes ou pancartes si on a les moyens… mais c’est sûr qu’il y a des contraintes (dégradation, disparition,changements de noms). D’autres solutions existent : des numéros discrets sur site + une brochure, ou bien uniquement un document imprimé (éventuellement payant si c’est justifié).

    3. Malgré tout son intêrét botanique, le Domaine du Rayol n’est pas un jardin botanique, c’est un jardin de paysages naturels. C’est la raison pour laquelle avec gilles clément, paysagiste concepteur du jardin, nous tenons à ne pas mettre d’étiquette sous les plantes. Pour que le paysage reste « naturel ». Que le paysage ne devienne pas un champ d’étiquettes! En revanche, la pépinière, qui regroupe plus de 400 espèces du jardin,est très bien étiquetée. La galerie botanique, les jardiniers ou guides donnent toutes les informations!

    4. De jolies petites pancartes seraient quand même les bienvenues. J’ai visité beaucoup de jardins et là je pense beaucoup à Butchart gardens sur l’île de Vancouver, très réussi, et bien il y a des pancartes. Réussies aussi. Mais peut-être est-ce aussi par non envie de faire des pancartes que vous avez pris ce facile parti pris!

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