Appel à contribution pour le catalogue des plantes vasculaires de l’ouest de la France

Dans le cadre de sa mission de connaissance de l'état et de l'évolution de la flore sauvage, le Conservatoire botanique national (CBN) de Brest prépare le catalogue des plantes vasculaires de l'ouest de la France (régions Basse-Normandie, Bretagne et Pays de la Loire). Il invite tous les botanistes à lui faire part, avant le 1er septembre 2015, de leurs compléments, d'éventuelles erreurs, lacunes... à partir d'une "version 0".

Dans le cadre de sa mission de connaissance de l’état et de l’évolution de la flore sauvage, le Conservatoire botanique national (CBN) de Brest prépare le catalogue des plantes vasculaires de l’ouest de la France (régions Basse-Normandie, Bretagne et Pays de la Loire). Il invite tous les botanistes à lui faire part, avant le 1er septembre 2015, de leurs compléments, d’éventuelles erreurs, lacunes… à partir d’une « version 0 ».

Ce travail résulte, d’une part, de la synthèse de données figurant dans différentes flores, catalogues, atlas et références bibliographiques, et d’autre part des observations du Conservatoire botanique et de centaines de botanistes qui contribuent à l’amélioration des connaissances floristiques dans ces 3 régions.

Il débouche actuellement sur une « version 0 » d’un catalogue interrégional décliné en 3 catalogues régionaux. Ils dressent en tableau, la liste des plantes vasculaires citées à un moment ou à un autre dans chaque département (Sarthe exceptée). A ces données de présence départementale et régionale, sont associées des informations concernant leur statut d’indigénat, leur degré de spontanéité, ainsi que leur statut de protection réglementaire ou de vulnérabilité.

Étant donné la quantité de taxons concernés (près de 3 600), la multitude des sources d’informations (de nature, d’échelle différentes…) et la nécessaire vérification de leur contenu, l’élaboration de ce catalogue est
longue et complexe. Désireux d’entretenir le travail collaboratif engagé depuis plus de 20 ans avec son réseau
d’observateurs, le CBN de Brest met à disposition des botanistes cette « version 0 » – document de travail, dans l’idée de susciter des remontées d’informations et de parfaire ces catalogues pour une prochaine publication.

>> Les catalogues sont accessibles sur : http://www.cbnbrest.fr/site/html/botaniste/outils.html#cat

Nous invitons tous les botanistes à faire part de leurs remarques avant le 1er septembre 2015 au CBN de Brest :
– pour la Basse-Normandie : Thomas Bousquet, antenne régionale de Basse-Normandie ; route de Caen, 14310 VILLERS-BOCAGE ; Tél : 02.31.96.77.56, t.bousquet@cbnbrest.com
– pour la Bretagne : Emmanuel Quéré, antenne régionale de Bretagne ; 52 allée du Bot, 29200 BREST ; Tél : 02.98.41.88.95, m.quere@cbnbrest.com
– pour les Pays de la Loire : Fabien Dortel, antenne régionale des Pays de la Loire ; 28 bis rue Baboneau, 44100 NANTES ; Tél : 02.40.69.70.55, f.dortel@cbnbrest.com

Si certains taxons sont donnés absents ou non revus dans votre région et que vous en connaissez des stations, vous pouvez saisir directement vos observations floristiques dans l’outil de saisie en ligne : http://www.cbnbrest.fr/saisie/

En vous remerciant par avance pour votre collaboration !
La version 1 – officielle de ces catalogues sera publiée courant 2016.

3 commentaires

  1. L’expérience, par exemple, du weed-end dernier avec le CBNB, montre que des taxons connus anciennement (1 siècle et plus) dans la région ne sont toujours pas intégrées : des expériences comme cela nous en avons depuis le lancement du projet en 1991. De nombreuses personnes semblent désolées de constater que des observations maintes fois confirmées lors des sorties du CBNB ne soient toujours pas intégrées dans les listes officielles du CBNB ses référentiels, travaux, publications. Le pauvre rapport sur les landes qui vient de sortir, est basé sur une liste exclusive d’impostures bien connues, dès la première « association », et la réalité des taxons dominants vus par ex. dimanche dernier sur les falaises de Belle-Ile n’est pas prise en compte). Souhaitons que de tels dégats pour la floristique armoricaine et la dignité humaine (salariée ou bénévole) cessent.

    1. On disait au 18ième que la botanique était la science aimable… Daniel Chicouène semble malheureusement l’avoir oublié. Ses morsures vis à vis du Conservatoire botanique de Brest ne datent pas d’aujourd’hui et elles ne nous surprennent plus. Nous les avons souvent ignorées, car ce qui nous importe c’est de pouvoir faire un travail constructif, dans un esprit de coopération avec tous, et dans le but d’une amélioration des connaissances, d’un partage des savoirs, et de la protection de la nature. C’est dans cet état d’esprit que nous avons lancé l’appel à contribution à la construction du catalogue floristique du nord-ouest de la France. C’est cette volonté de coopération et de partage qui nous a toujours animée et que nous cultiverons le plus longtemps possible ; le reste n’a pas d’importance, surtout pas les querelles stériles fondées sur des divergences de points de vue quant à l’art et la manière de faire de la « bonne » botanique ou de la « mauvaise ».
      Ce n’est pas dans notre habitude de répondre aux attaques de Daniel, mais celle-ci dépasse les bornes car elle attaque le travail de personnes qui travaillent avec sérieux et toujours dans le soucis de rendre service. Ce dénigrement porté sur la place publique confine à la diffamation. C’est pourquoi je me permets de répondre.

      Pour le Conservatoire botanique national de Brest,

      Sylvie Magnanon,
      directrice scientifique des actions régionales du CBN de Brest

    2. Merci pour cette déclaration. Nous avons des objectifs en communs et je souhaite continuer à oeuvrer pour cela meme si c’est souvent décourageant pour moi ; ainsi j’ai fait la demande d’un référentiel pour les déterminations dans le cadre des publications du CBNB depuis que j’y participe (en 1991). Cette année encore, on m’a recommandé d’insister face aux échecs répétés car, à la longue, cela évolue un petit peu : si désormais je n’ai plus jamais besoin de mordre car des errata vont être faits pour des publications antérieures et que les connaissances sont prises en compte, je m’en réjouis bien sûr. J’ai écrit mon message du 5 juin car, sauf erreur de ma part, les mises au point que j’ai faites sur la reconnaissance et la répartition, par ex. dans ERICA pour celles qui y sont passées, vis à vis desquelles je n’ai reçu aucune critique, et montrées aux sorties ERICA sont ignorées dans les écrits du CBNB. Dans l’atlas des Plantes Vasculaires du Finistère, ERICA n’est pas cité (si c’est de la diffamation que le dire, je ne me sens pas fautif, bien au contraire), dans le fascicule sur les landes…? J’ai l’impression d’être la personne la plus assidue aux sorties ERICA du CBNB et de faire beaucoup pour rendre la botanique aimable quand je constate combien j’y suis sollicité par des jeunes et des moins jeunes intéressés. Je ne sais pas comment faire mieux face au décalage avec de telles publications.
      Depuis le 18è siècle, l’expression « nomeurs de plantes » (pour reprendre l’orthographe exacte de son auteur M.A.), ou « les botanophiles » a servi à dénoncer une pratique consistant à attribuer « à bon marché » (pour venir au début du 20è avec GB) des noms de plantes en faisant table rase des connaissances acquises depuis les origines pour les déterminer : ce n’est pas de la botanique, et les querelles avec la botanique existent depuis quelques siècles. Je fais partie des personnes qui refusent ces pratiques, et les dénonce, les dénigre à chaque situation où je me sens particulièrement touché ; les tela-botanistes habitués savent combien je m’exprime régulièrement sur ce thème. Donc, travaillons sérieusement ensemble en botanique. Faisons que les querelles soient fertiles.

Répondre à Daniel Chicouène Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.