Participez à Florilèges toitures : observatoire des plantes de toitures

Vous êtes botaniste professionnel ou amateur et vous auriez accès près de chez vous à des toitures végétalisées ?

Vous êtes botaniste professionnel ou amateur et vous auriez accès près de chez vous à des toitures végétalisées ? Vous êtes professionnel gestionnaire de toitures végétalisées ? Vous souhaitez connaitre la dynamique d’évolution des plantes de toitures ?

Dans le cadre de son programme de sciences participatives Florilèges toitures : l’observatoire des plantes de toitures cofinancé par Val’hor, Plante & Cité recherche des sites français sur lesquels pourraient être réalisés des suivis annuels des plantes de toitures. Ce programme a pour objectifs de fournir aux professionnels et gestionnaires des listes thématiques sur les plantes de toitures pour les conseiller en plantations et gestion des toitures végétalisées.

Pour plus d’informations, vous pouvez consulter le site de Plante & Cité

Si vous souhaitez participer à ce programme, merci de prendre contact avec Plante & Cité par mail, en écrivant à la fois à :
– Émilie FAURE : emilie.faure@plante-et-cite.fr
– Olivier DAMAS : olivier.damas@plante-et-cite.fr

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Image d’illustration extraite du site de Plante & cité

2 commentaires

  1. Bonjour,

    Tout d’abord, merci de porter à notre connaissance ce travail que personnellement je ne connaissais pas mais qui est vraiment une très bonne initiative.
    Deux remarques toutefois:

    – On peut regretter que les différentes espèces de bryophytes ne soient pas distinguées. La strate muscinale peut potentiellement représenter un taux de recouvrement important sur ces substrats anthropiques. Le rapport fait état des espèces invasives. {Campylopus introflexus}, qui demeure dans l’hexagone la bryophyte invasive la plus présente, a d’ailleurs déjà été observée sur toiture. Même si les communautés inféodées aux groupements muscinaux demeurent que très partiellement étudiées, plusieurs études montrent qu’elles sont des supports de vie intéressants pour la microfaune par exemple.
    – On peut également regretter que la lichénofonge n’a pas été prise en compte. Les espèces très communes telles que {Xanthoria parietina} (espèce nitrophile et coniophile) sont des indicateurs environnementaux très intéressants. Les {Cladonia} sont parfois utilisés pour une végétalisation « extensive » des toitures et ceux-ci peuvent contribuer à constituer, avec des trachéophytes ({Sedum sp.} et autres) des néo-habitats perchés potentiellement très intéressants.
    Cela dit, un grand merci pour avoir partagé, via Tela, le premier bilan de ces travaux très instructif.

    Bien cordialement,

    1. Merci pour votre retour très positif et ces propositions tout à fait pertinentes.
      Nous n’en sommes toutefois pas à ce degré de caractérisation au niveau des inventaires. Il sera tout à fait possible à l’avenir de développer le volet bryophytes sur le réseau qui se constitue.
      La caractérisation des bryophytes est affaire de spécialiste, et très peu voire pas de nos volontaires sont aptes à ce jour à les reconnaître. Nous demandons néanmoins d’évaluer la surface globale en bryophytes,et par nos résultats (surfaces non négligeables relevés) sensibiliser les professionnels sur leur présence marquée et leur rôle au sein des toitures. Une découverte souvent encore dans les métiers des espaces verts !
      Je suis intéressé pour un partenariat et des échanges dans les mois et années à venir pour creuser ce volet, et développer notamment une procédure d’aide à l’identification : hypothèses, photos, envoi d’échantillons secs, etc. Qui serait partant?

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