Appel à contribution d’amateurs de botanique pour un suivi de la flore de France

La saison Vigie-Flore continue !

La saison Vigie-Flore continue !

La campagne de terrain Vigie-flore 2016 a commencé en avril en Méditerranée et se poursuit dès aujourd’hui par l’échantillonnage des mailles atlantiques et continentales. Amateurs de botanique, nous avons besoin de vous pour nous aider à réaliser le suivi des plantes à fleurs en France !

pas de alt pour cette image, soz

Photo de Vigie-floristes : Pauline Conversy

Depuis 2009, le programme Vigie-flore propose aux botanistes volontaires de participer au suivi des changements d’abondance des espèces végétales les plus communes en France. Les « Vigie-floristes » participent ainsi à l’amélioration des connaissances sur l’impact des activités humaines et des changements globaux sur la flore métropolitaine. Pour s’impliquer dans ce suivi, inscrivez-vous ici !

Le protocole est disponible ici.

« Tous sentinelles : aujourd’hui, ils sont 15 000 en France, à observer
plantes, oiseaux, papillons, escargots… 15000 observateurs à faire partie du réseau de sciences participatives. »

Après dix ans, les résultats sont là, tant quantitatifs que qualitatifs. « Si l’on additionne tous les réseaux que l’on a mis en place successivement, sept observatoires grand public – papillons (en 2006), bourdons (2008), escargots (2009), photographies des insectes pollinisateurs (2010), sauvages de ma rue (2011), oiseaux des jardins (2012) et Birdlab (2015) – et d’autres pour les naturalistes, les professionnels (comme certains
agriculteurs, toutefois peu nombreux) et les enseignants, on arrive à un total de 15 000 personnes sollicitées chaque année
», informe Romain Julliard, directeur de Vigie-Nature. Cet engouement citoyen permet un travail scientifique. « Ces collectes faites par des amateurs nous donnent des renseignements précieux, à la fois sur les impacts du changement climatique, la modification de l’occupation des sols due à l’urbanisation et sur les conséquences des pratiques agricoles ou de jardinage. Cela a nourri plus de 80 publications dans des revues scientifiques internationales. »

Gilles Boeuf, alors directeur du Muséum national d’Histoire naturelle, avait estimé à 2 000 le nombre d’associations oeuvrant en ce sens. Parmi elles, la LPO, Tela Botanica, Noé Conservation ou encore la Fondation
Nicolas Hulot et la Fondation nature et découvertes, qui sont d’ailleurs les fidèles accompagnatrices des programmes mis en place par Vigie-nature et le Muséum.

La France est désormais « dans le top 3 européen, derrière le Royaume-Uni et les Pays-Bas ».

(Extrait du dossier sur les Sciences Participatives paru le 19/05/2016 dans La Vie)

Equipe Vigie-flore

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.