Mais où se cache la Grande androsace ?
Le 1er indice pour trouver Androsace maxima L. est qu’elle se trouve dans un milieu particulier renseigné dans un de ses noms d’usage « Androsace des champs ». Serez-vous capable de retrouver cette discrète fleur des champs ?
Comment la reconnaître ?
Il faut être attentif car cette petite plante ne mesure que quelques centimètres de haut (5-15 cm), de plus Androsa maxima L. est classé comme « taxon en situation précaire » par le Plan National d’Actions en faveur des plantes messicoles.
Elle se reconnaît à sa rosette (feuilles étalées et rapprochées en cercle) de feuilles de 2-3 cm de long sur 0,5 à 1,5 cm de large. Le bord des feuilles est denté. La rosette porte plusieurs hampes florales (pédoncule nu, partant de la souche et portant une ou plusieurs fleurs) qui elles-même regroupent plusieurs fleurs en ombelles au-dessus des bractées. Le calice est composé de 5 sépales de grandes tailles, soudés à leur base, qui se terminent en cinq dents dressées dépassant la corolle ainsi que la capsule à maturité. Les pétales sont blancs ou roses.
Des indices pour la trouver ?
Période de floraison : Avril à juillet
Écologie et répartition : L’Androsace des champs se trouve, comme son nom l’indique, dans diverses cultures (céréales, lavandes,etc.) ainsi que dans les friches.
Cette plante messicoles (habitantes des moissons) affectionne en particulier les sols calcaires. On la retrouve en grande majorité dans la moitié est de la France.
Aperçue cette année : les premières observations récoltées dans le cadre de l’Observatoire Des Messicoles nous indiquent qu’elle est présente dans les alentours de la commune de Trescléoux (05172) du département des Hautes-Alpes dans le courant du mois d’avril (voir photo ci-dessous).
Maintenant à vous de jouer !
« En mai fait ce qu’il te plaît ! »
Le mois de mai est propice à d’autres belles messicoles qui profitent des beaux jours pour fleurir. Il est donc fort possible que vous rencontriez les fleurs des champs ci-dessous…
N’attendez plus pour nous transmettre toutes vos découvertes messicoles !
Pour plus d’informations sur ces autres belles des moissons vous avez à votre disposition différents outils dont le Guide d’identification des messicoles qui vous propose de découvrir 30 taxons !
L’Observatoire Des Messicoles, développé par Tela Botanica en partenariat avec le Conservatoire Botanique National des Pyrénées et de Midi Pyrénées et Montpellier SupAgro. Il s’intègre au Plan National d’Action en faveur des plantes messicoles du Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie.
1 commentaire
pour lutter contre la disparition des messicoles, pourquoi ne pas récolter leurs graines et les diffuser auprès d’un réseau de jardiniers, qui ensuite fourniront à leur tour des graines ?
il y avait une association qui faisait cela (PONEMA de mémoire) : c’était une occupation très agréable que de repérer des groupes de plantes, de surveiller leur fructification et de venir récolter (sauf la bardane qui distribuait généreusement des sortes d’aiguilles très difficiles à éliminer)
s’auto lamenter sur la disparition de certaines plantes s’accompagne trop souvent d’une sorte de discours moralisateur et culpabilisateur