Le Baccharis halimifolia
Focus sur Baccharis halimifolia
Le Baccharis halimifolia est une plante invasive et représente une vraie menace végétale !
Arbuste à feuillage caduque pouvant atteindre jusqu’à 4m de hauteur. Les tiges sont dressées, très rameuses et glabres, couverts de minuscules écailles. Les feuilles sont de couleur vert tendre et de type alterne. Les feuilles inférieures ont un pétiole court et sont de forme oblongue pouvant atteindre 3 à 7cm de long et de 1 à 4cm de large et sont pourvues de trois à cinq dents de chaque côté. Les feuilles des rameaux florifères sont plus étroites avec une à trois dents de chaque côté. Les inflorescences, situées à l’extrémité des tiges, sont constituées de capitules de petites fleurs blanchâtres (fleurs femelles) ou jaunâtres (fleurs mâles). Les feuilles entourant l’inflorescence sont petites, entières et sécrètent une résine visqueuse. Les fruits formés sont des akènes de 1 à 2mm de long. Ils contiennent la graine et portent une aigrette à leur extrémité facilitant la prise au vent facilitant ainsi la propagation de cette plante colonisatrice.
Stéphane Carrey
Découvrir la fiche eflore de baccharis halimifolia
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Image d’illustration : de l’auteur
17 commentaires
Bonjour,
à la lecture de la fiche technique je vois que la lutte chimique est à proscrire. Pour quelle raison ?
Il ne faut pas ajouter un problème de santé publique et dégradant pour l’environnement à cette problématique de plante envahissante. Je maintien mes propos, pas de chimique! d’autant plus que les techniques alternatives sont efficaces. Le frein majeur à l’éradication ou à minima éviter la propagation est d’ordre financier lié aux ressources humaines nécessaire pour les lancer les actions de terrains et les coûts associés à l’utilisation des matériels utilisés pour les opérations d’arrachage par exemple.
Très dogmatique comme position.
Ce n’est que mon point de vue qui n’est évidemment pas une vérité absolue mais en ce qui me concerne je rechercherai dans tous les cas des solutions alternatives à l’application de pesticides.
Ah ok.
Vous êtes en recherche.
Lorsque vous aurez trouvé, merci de me le faire savoir.
Cela m’intéresse.
Je comprends tout a fait qu’on ait envie de sortir l’arme chimique à la lecture de votre fiche. Elle énumère une liste d’effets négatifs alarmants et même paniquants, un bon dossier à charge.
Je ne suis pas d’accord avec ceux qui taxent de « dogmatisme » l’idée de ne pas utiliser de pesticide.. .
Certes, la plante est envahissante, mais on peut toujours l’arracher ! J’ai eu la peau des chardons, je sais de quoi je parle… et en ce moment, je m’attaque au chiendent… rien mais rien à voir avec cette jolie liane blanche trop bavarde…
Bonjour,
pourquoi cette espèce n’est elle pas interdite à la vente en pépinière ?
Un bon moyen de freiner la prolifération de cette espèce.
Vous pointez bien le problème de base, il faut que les instances nationales et européennes proposent que ce taxon soit inscrit dans la liste des plantes invasives avérées.
il faudrait aussi que les sociétés qui plantent le long des autoroutes du littoral proscrivent cette plante.
La solution serait l’interdiction à la vent suite à classement dans la liste des plantes invasives, ce qui n’est malheureusement pas le cas aujourd’hui
Une expérience est mené en Camargue sur 30 ha ou le terrain était couvert par cette plante mesurant jusqu’à 3 m de haut l’expérience consiste à rasé le terrain mécaniquement et à noyé le terrain qui est une ancienne rizières sous 20 cm d’eau
Bonjour,
Un certain nombre d’informations sur cette espèce en matière de biologie, écologie et gestion sont disponibles sur le site du GT IBMA (gt-ibma.eu) dans la base d’informations et les expériences de gestion (cinq exemples de l’Espagne au Morbihan).
Même problème avec le faux vernis du Japon. En Ardèche et Drome il se propage et va prendre la place des roubiniers qui sont eux mêmes prolifiques mais au moins ils sont locaux.
Un excellent moyen de lutter contre le baccharis est de le faire brouter par des moutons
certaines races l’apprécient particulièrement ce que nous avons fait en bretagne sud
(Attention, une faute de frappe s’est glissée dans le titre de cet article). Au 27/10/2020, je lis « Le Baccharis hamilifolia » au lieu de halimifolia.
Merci pour votre vigilance 🙂 Le titre est maintenant corrigé. Bonne journée, Esther pour Tela Botanica