Dégradation des sols : les scientifiques tirent la sonnette d’alarme

Dans son bulletin du mois de mai l'association Forêt Wallonne attire notre attention sur la dégradation accélérée des sols à l'échelle mondiale dans un article de l'IPBES.

Dans son bulletin du mois de mai l’association Forêt Wallonne attire notre attention sur la dégradation accélérée des sols à l’échelle mondiale dans un article de l’IPBES.

Pollution, déforestation et pratiques agricoles non durables sont à l’origine de la dégradation des sols partout dans le monde. Voilà la conclusion alarmante d’un rapport publié le mois dernier par la Plate-forme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) basé sur une étude menée à l’échelle mondiale par une centaine de chercheurs de 45 pays différents. On parle de dégradation d’un sol dès que la végétation originelle qu’il supporte est transformée, causant pollution, érosion, épuisements des sols et donc perte en nutriments et en productivité.

Ces dégradations, dues aux activités humaines, et qui touchent aujourd’hui plus de 75 % des terres émergées, entraînent l’extinction d’espèces, accentuent le changement climatique par la libération de gaz à effet de serre et créent des mouvements de migrations.

Les solutions avancées par les chercheurs passent par de meilleures pratiques de gestion du bétail dans les zones de pâturage, la restauration des zones humides, la plantation d’espèces indigènes ou la remédiation des sols contaminés (industrie et pesticides). Le fait de protéger les sols augmente le bien-être des personnes par des effets directs (migration) et indirects (production agricole, lutte contre l’effet de serre).

IPBES (2018). Media Release: Worsening Worldwide Land Degradation Now ‘Critical’, Undermining Well-Being of 3.2 Billion People. ipbes.net.

Lire l’article complet en anglais

Daniel Mathieu

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