Bulletin de l’OEPP n°2018-8. Plantes envahissantes

Le Bulletin de l’OEPP (Organisation Européenne et Méditerranéenne pour la protection des plantes) publie son huitième bulletin avec 4 articles concernant les plantes envahissantes.

2018/167 Perception humaine des invasions par les pins dans les forêts d’Araucaria araucana au Chili

2018/168 Pourquoi l’abondance des plantes natives et envahissantes varie-t-elle le long des rivières ?

2018/169 Les associations non spécifiques entre Pennisetum setaceum et les champignons mycorhiziens arbusculaires facilitent les invasions

2018/170 Évaluation du statut des espèces d’eucalyptus au Brésil

Léa MARIE
Chargée de communication

10 commentaires

    1. cher Rémy , on vous invite à une petite visite en forêt de Fontainebleau , vous verrez ce qu’est une invasion et vous comprendrez peut être que nous n’avons pas besoin de soins psychiatriques …

    2. Pour les cas traités ici, ne ne sais pas, mais je trouve que Rémy à parfois raison. On veut parfois classer certaines espèces en invasives par ce qu’elles nous gênent, et non parce qu’elle prenne la place d’autres espèces pour qui elles constitueraient une menace.

    1. j’ai débarqué dans ma ville, en occitanie, en 1992. Depuis, j’observe Phytolacca americana dans mon jardin, dans ma rue et dans toute la ville, dans les villagesdes environs et si je remarque cette plante, je ne la voie pas progresser de façon gênante. Nos employés municipaux, chers aux chevaliers du fiel, maitrisent bien la situation. Peut être est ce différent à Fontainebleau…

    2. Désolée que la Forêt de Montargis soit elle aussi la proie de la Phytolacca, ainsi que du robinier faux acacia qui est lui aussi une invasive . nous avons peu de moyens de lutte contre cedernier qui est en plus considéré par les gestionnaires de la forêt comme du bois intéressant ; bien sû que le fantasme n’aaucune place dans nos constatations ; cette année les membres et sympathisants de notre association (ASABEPI à retrouver sur le net) ont tous vu des foyers d’invasion par la phytolacca ; et personne ne bouge ! nous ne cessons de passer des coups de fil et envoyer des courriels aux mairies concernées , sans beaucoup de réactions , c’est à désespérer . je vous engage à contacter le gérant de la forêt de Montargis , qui n’est pas très étendue par rapport aux 23000 Ha de celle de Fontainebleau , il y aurait peut être moyen de faire quelque chose d’efficace . merci pour votre commentaire David .

  1. Bonjour,

    Étant un écologie, focalisant mes efforts sur le fonctionnement des écosystèmes, je précise:
    Avec les bouleversements climatiques, certains milieux vont devenir favorables à des espèces étrangères qui lorsqu’elles s’installent, pullulent et souvent prennent le dessus sur des espèces autochtones affectées par de tels changements climatiques. Ces envahiscentes qui dans nombreux cas deviennent invasives sont très résistantes et causent de nombreux dégâts au fonctionnement des Ecosystèmes.
    Ainsi, et avant qu’il ne soit trop tard, tout chercheur qui se donne de la peine pour alerter ou informer à temps là communauté et les gestionnaires sur de tels phénomènes reste à mon avis un défenseur du territoire et des écosystèmes et mérite les remerciements et l’appui.
    Pr. R. TELLAL

    1. Bonjour et merci Monsieur Tellal , enfin un scientifique qui ne met pas la poussière sous le tapis et alerte . Nous nous battons contre la Phytolacca depuis 2012 en ayant créé l’association des arracheurs bénévoles de plantes invasives , et nos chantiers , une centaine par an impliquant quelque mille bénévoles sont pérennes . Hélas nos cris d’alarme ne touchent pas grand monde -malgré l’appui de l’ONF-, et nos outils sont bien faibles par rapport aux plantes invasives de la forêt de Fontainebleau , phytolaque mais aussi prunus serotina qui si l’on n’y met pas de la volonté sera encore plus dangereux dans l’avenir que la phytolacca pour nos sylves .En bref merci pour ce que vous dites , vous êtes si peu nombreux dans les milieux scientifiques à avoir ce langage que je tiens à vous adresser nos remerciements chaleureux . Danielle Perrée , association ASABEPI .

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