Les herbes folles : un MOOC qui passionne !

Le MOOC Herbes Folles connaît lui aussi un grand succès :) Aujourd'hui il compte plus de 20 000 inscrits. Près de 60% d'entre eux ont commencé ce cours gratuit en ligne. Plus que 2 semaines et demi avant la fin, il n'est pas trop tard pour s'y inscrire et aborder les vidéos et les quiz déjà diffusés. Retour sur les thématiques déjà traitées...

20 000 inscrits et vous ?

La semaine dernière, la barre des 20 000 inscrits au MOOC Herbes Folles a été dépassée !! Parmi eux, plus de 60% ont débuté le cours. Le MOOC Herbes Folles reste ouvert jusqu’au 25 novembre 2018. Tous les jours, de nouvelles personnes s’y inscrivent. L’équipe du MOOC Herbes Folles est là pour accompagner les nouveaux comme les plus avancés dans le cours. Il n’est donc pas encore trop tard pour vous inscrire…

4 séquences ouvertes

Depuis le 18 septembre 2018, le MOOC Herbes Folles dévoile une séquence par semaine. Parmi celles déjà ouvertes, nous retrouvons :

  • La Séquence d’Introduction : Sophie Nadot et Audrey Tocco vous présentent les objectifs, le programme et les intervenants du MOOC Herbes Folles. Valéry Malecot aidé de Philippe Jauzein y abordent également les caractéristiques des herbes folles et comment les identifier.
  • La Séquence 1 – Compagnes de cultures : Guillaume Fried, accompagné de Philippe Jauzein et Elena Kazakou, partagent avec les mooqueurs les caractéristiques des herbes folles en milieu cultivé et leur font découvrir comment elles parviennent à perdurer dans ce milieu plutôt hostile. On y constate l’impact de l’activité agricole des dernières décennies sur la flore des champs.
  • La Séquences 2 – Compagnes des villes : Audrey Muratet, avec le soutien de Nathalie Machon, abordent les caractéristiques morphologiques et écologiques de la flore des villes qui doit s’adapter aux particularités du milieu urbain. On y remarque l’impact des pratiques et des types de gestion sur la biodiversité floristique urbaine dont les adventices.
  • La Séquence 3 – Des herbes folles pas si mauvaises : Christophe Girod et Valéry Malécot seront accompagné de Marie-Jo Menozzi, Nathalie Frascaria-Lacoste et Philippe Jauzein, pour vous faire découvrir l’évolution de la perception des adventices à travers le temps et les raisons pour lesquelles on souhaite à présent les préserver. Dans cette séquence on en apprend davantage sur les belles des moissons : ces fameuses messicoles que vous avez peut-être eu la chance de découvrir grâce à l’Observatoire Des Messicoles. Vous constaterez qu’il devient urgent de les protéger.

Découvrez la dernière séquence qui ouvrira la semaine prochaine en visionnant cette vidéo extraite du MOOC Herbes Folles, diffusée ici en exclusivité 🙂 :

  • Le MOOC Herbes Folles fait son entrée...

    Le MOOC Herbes Folles a ouvert lundi ! Pédagogues et animateurs sont très heureux d'accueillir et d'accompagner pendant les 6 semaines les nouveaux mooqueurs fous de la plateforme Tela Formation.

3 commentaires

  1. pourquoi « herbes folles » (en référence à une certaine avoine ?)
    toute petite, à la campagne, j’ai consommé – selon mon besoin du moment – pratiquement tout ce qui existait (née en zone occupée), je n’avais plus faim lorsque l’on me demandait d’aller à table.

    J’ai même consommé une « feuille de datura » (la personne m’accompagnant a mis le pouce sur le recto de la feuille, l’index sur le verso, a porté ses deux doigts à son nez et m’a dit : « çà me fait mal à la tête ». Quant à moi aucun problème de la journée après cet essai – que je n’ai pas renouvelé, pas tous les jours dans un espace pas trop pollué et j’ignore si … besoin .
    Un jour où je racontait cela à François Couplan, il m’a coupé lorsque j’ai commencé à parler de l’autre personne en me disant « elle est morte » .

    Tout individu dispose de mécanismes alliesthésiques (face à un aliment « BRUT »), il sent, recrache, … l’anopsophagie pratiquée par nos ancêtres – par intermittence – j’en ai retrouvé une trace dans un ouvrage publié en 1900 !
    alliesthésie (Michel Cabanac 1972) : changement de sensation en fonction des besoins de l’organisme.
    anopsophagie : depuis la nuit des temps probablement, terme longtemps combattu par les dogmes religieux – selon un participant à une émission « Histoire » du matin (France-Culture) au cours du 1er semestre 2018. Jamais entendu auparavant, mais j’avais découvert ce terme – qui mettait du vocabulaire sur ma pratique enfantine – il y a déjà pas mal de lunes (25 ans ?) dans un ouvrage édité pour la 1ère fois en 1710

  2. bonjour,
    votre réponse me plaît ! Hubert Reeves parle d’herbes non-désirées (et j’ai adopté cette formulation)..
    Je n’ai pas cité que cette expérience de la Datura se passais entre Motril et Almunecar (fin-déc1986/début janv 1987), et que l’autre téméraire est Bernard R. , les autres du groupe étaient à quelques dizaines de mètres.. -quel doigt au recto…. il peut y avoir …. mais les deux portés au nez…c’est bien sûr !

    « la mauvaise herbe çà pousse toujoursbien » ai-je fréquemment entendu dans l’enfance, un sens un peu « herbe sauvage »…..

    Et connaissez-vous « l’arrêt gustatif » de la faîne…. proche de celle de l’olive – cueilie à maturité (ou presque – déposée dans un bocal (par ex.) sans aucune préparation (conservation naturelle en raison des émissions d’éthylène)… lorsque le besoin physiologique est là, bien présent et après un certain temps de pratique d’ « instinctivorie » une perception olfacto-gustative supérieure à celle de la plus sublime « mousse au chocolat » (sans déforestation, là !) sans crainte de « crise de foie » !
    Pas encore beaucoup de visites de votre MOOC, mais …. je n’intéresse temporairement aux phytoalexines, ….pas loin de vous,
    Connaissez-vous les travaux de feu Roland Douce – physiologie végétale ? Sa description des feuilles, organes de la photosynthèse (membrane exterme, membrane interne, …., un enchantement !

    je dispose d’une autre trace d’anopsophagie dans un tout autre espace culturel et climatique – effectuée au cours des années 1980.

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