La flore vasculaire de métropole évaluée dans la Liste rouge nationale

4982 espèces de la flore vasculaire de France ont été examinées. Les résultats sont sans appel : 15 % des espèces encourent un risque de disparition, soit 742 espèces de plantes classées menacées ou quasi menacées.

couverture de la liste rouge de la flore vasculaire

Les listes rouges servent à évaluer des risques d’extinction des espèces ou sous-espèces végétales et animales. Les objectifs sont simples : identifier les priorités de conservation, apporter des éléments supplémentaires lors des prises de décision des politiques publiques, mais également attirer l’attention du grand public sur les enjeux environnementaux.

Les plantes vasculaires correspondent à un groupe qui rassemble l’ensemble des plantes à fleurs, des fougères et des conifères, soit près de 5000 espèces indigènes recensées en France métropolitaine. Il a fallu 3 ans de travail et une quarantaine de botanistes experts pour faire la synthèse de près de 30 millions de données floristiques pour constituer ce chapitre de la liste rouge nationale.

Pour en savoir plus, nous vous invitons à lire le communiqué de presse de l’UICN, la fédération des conservatoires botaniques de France, l’AFB et le MNHM. Vous pouvez également lire l’intégralité du rapport en téléchargement.

Léa MARIE

5 commentaires

  1. Bravo pour ce travail colossal!
    Je suis pas botaniste simplement amoureux de la nature…
    A ton une idée de la diminution quantitative du Nb de plantes même des plus communes….Je pense aux coquelicots par exemple

  2. Excellente question, me semble-t-il, car les disparitions (ou les menaces de dispariton) sont qualitatives mais également quantitatives, comme pour les insectes dont on a évalué à 80 % la perte de biomasse(en France, en Europe ?) et non en nombre d’espèces, heureusement !…

  3. lorsque je veux signaler à une association ou à une mairie qu un endroit doit être préservé pour ses fleurs mellifères ou des plantes messicoles, on me rit au nez !
    exemple : dans le pas de Calais, constructions sur des sites miniers (( protégés )
    Sur des champs …
    pas étonnant qu elles disparaissent , on ne les protège pas !
    (onagre , coquelicots, …bouillon blanc …)

  4. depuis 30 ans j’observe les plantes sauvages autour de chez moi, principalement sur les bords des chemins forestiers ( pins des landes).J’en avais répertorié beaucoup, en nombre d’espèces, mais peu en nombre d’individus En 30 ans j’en ai vu disparaître beaucoup ,toutes espèces confondues principalement en raison des fauchages réalisés à tort et à travers, avec des engins complètement inadaptés. n’importe quand, par les employés municipaux qui de plus laissent sur place les résidus de fauche qui asphyxient les plantes. A force de me battre, j’ai fini par obtenir que ces fauchages soient moins fréquents, soit une fois ou deux dans l’année, mais malheureusement les plantes disparues ne reviennent pas, par contre ce type de gestion a favorisé les ajoncs minor qui prolifèrent.
    J’ai découvert récemment une zone protégée, ( compensation sans doute pour l’exploitation d’une carrière de sable). Cette zone a été entièrement décapée sur 30 cm d’épaisseur, et je constate d’année en année la re colonisation par des plantes indigènes, Lobélia urens en particulier, bruyères et callunes, droséra intermedia, et l’arrivée d’hypéricum gentianoïde, qui est apparu récemment après la réfection totale d’une passe forestière où il prolifère d’année en année. . Il semble donc affectionner les terrains nus.Ceci met bien en lumière, je pense les conséquences des activités humaines sur la biodiversité.

Répondre à Dany, La SABLINE Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.