Mousses et hépatiques des Alpes françaises : état des connaissances, atlas, espèces protégées

Envie d'en savoir plus sur les mousses et hépatiques des Alpes ? ? Le Conservatoire botanique national (CBNA) vous propose de découvrir son ouvrage "Mousses et hépatiques des Alpes françaises - État des connaissances, atlas, espèces protégées" en accès libre dans sa version numérique !

Publiée par le CBNA, cette synthèse cartographique sur le Massif des Alpes est issue du travail collectif mené par les bryologues partenaires du programme Bryoalp.

Sommaire de l’ouvrage

Préface de Vincent Hugonnot

Introduction
Quelques figures de la bryologie dans les Alpes françaises
Le projet BRYOALP
Territoire d’étude
Bilan
Perspectives
Espèces protégées
Atlas
Commentaires
Taxons non retenus
Liste des taxons traités
Remerciements
Références bibliographiques
Glossaire

L'auteur

Thomas LEGLAND : Bryologue-botaniste au conservatoire botanique de-puis 2008, responsable de la bryologie, coordinateur scientifique du projet BRYOALP, principal contributeur et co-auteur de l'ouvrage

Luc GARRAUD : Botaniste-bryologue au conservatoire botanique depuis 1990, conservateur des herbiers, contributeur et co-auteur de l’ouvrage

Informations pratiques

Mousses et hépatiques des Alpes françaises : état des connaissances, atlas, espèces protégées
Thomas Legland et Luc Garraud
publication : décembre 2018
240p, format A4
ISBN : 978-2-9511864-5-3

Comment se procurer l'ouvrage ?

A consulter et à commander sur le centre de documentation du CBNA : http://cbn-alpin-biblio.fr/Record.htm?idlist=3&record=19295658124910138309

14 commentaires

  1. En temps de crise, pourquoi est-ce au contribuable français de financer ce genre de projets ? Autant d’argent qui ne va pas aux services publics bénéficiant au plus grand nombre : hôpitaux, EHPAD, écoles … mais qui est détourné pour satisfaire un lobbie écologiste.

    1. mes excuses pour le terme « détourné » qui peut-être pris pour diffamatoire. Je précise que ma pensée va que les finances publiques actuelles, compte-tenu de l’économie de crise, devraient être employées exclusivement à réduire les inégalités (sources de tensions sociales) et à restaurer les services publics mis à mal par les restrictions budgétaires. Cela au profit de tous, citadins comme ruraux. La connaissance des mousses devrait être financée par du mécénat, un financement participatif ou par un loto comme celui du Patrimoine.

    2. Les Conservatoires botaniques ne détournent pas d’argent évidemment puisqu’ils bénéficient de dotations nationales et régionales.

    3. en effet, pour le non initié ou plutôt l’hermétique que je suis, l’écologie peut s’apparenter à une philosophie qui considère comme prioritaire de connaître et nommer chaque être vivant sur la planète, du plus petit Hyménoptère symphyte à l’escargot endémique parce que tout ce qui est sur la terre est menacé par la démographie humaine et sa soif de consommation.

    4. Bonjour,
      Merci de votre commentaire.
      Le « lobby écologiste » comme vous l’appelez est très utile pour construire une planète viable pour demain. Dans le contexte actuel (réchauffement climatique, chute dramatique de la biodiversité), il est essentiel de financer les projets environnementaux.
      Il est certain que, pour les personnes peu sensibilisées à ces questions, il peut paraître futile de mener des projets autour de la connaissance du monde vivant, mais on ne peut bien protéger que ce qu’on connaît. Etudier la biodiversité, la référencer, c’est aussi avoir les moyens de constater son effondrement, d’identifier les zones critiques et mieux la protéger.
      Evidemment, cela n’empêche pas de réclamer plus de moyens pour les services publics comme vous le souligner ! La répartition des richesses et des financements est une vraie question, mais je ne suis pas certaine que l’écologie soit réellement le meilleur endroit où faire des « économies » car il en va de l’avenir de la planète.
      Bonne journée
      Léa

  2. je pense que la plupart des contribuables français ne savent pas où passe leur argent et en connaissance de cause préfèreraient qu’il soit employé à favoriser la gratuité de la cantine scolaire, l’accès aux allocations handicap à un plus grand nombre de personnes qui en sont exclues par l’application d’un barême parfois discutable …

  3. Bonjour,
    Comme vous l’avez vous-même souligné ceci n’est pas approprié pour un tel débat.
    Bien des ressources publiques pouraient certe être mieux employées qu’elles ne le sont, cependant il serait préférable de ne pas opposer celles qui sont au bénéfice de tous. Pour ma part je vous convie à interpeler ceux qui possèdent et détournent des ressources publiques à des fins privées, et j’entends par là ceux qui déjà en possèdent le plus, ainsi que ceux qui se refusent à participer aux richesses nationales, c.f. évasion fiscale.
    Bien que je puisse concevoir que ceux-là soient bien plus difficiles à atteindre, qu’une association qui vise à mettre à disposition de tous la richesse des connaissances collectives, acquises bien souvent par une mobilisation participative.
    Idir

    1. Bonjour,

      Je m’avance peut-être beaucoup mais en Belgique il existe une fondation bryologique.

      L’entreprise BIOTOPE, un bureau d’études de plus de 200 salariés, a lancé une fondation.

      Certains bureaux d’études comme ECOTER dans la Drome (une dizaine de salariés) font du mécénat à leur échelle, il y en a sans doute bien d’autres entreprises dans ce cas.

      Le mécénat aurait le mérite de sélectionner les projets d’inventaires qui ont le plus d’applications pour les entreprises qui les financent. Par exemple, des projets sans applications pratiques comme les Rubus ou les noms vernaculaires des plantes, ne pourraient pas être sélectionnés.

      Pour finir, croyez-vous après avoir vu ce lien que les botanistes sont surtout motivés par le bien commun ?

      https://www.lamontagne.fr/clermont-ferrand/environnement/2014/03/02/une-tache-sur-les-marnes-de-la-roche-blanche-signe-une-colonisation-quasi-unique-en-europe_1895752.html

      Je vous remercie de votre participation.

  4. Tu apprendras toute ta vie, je ne me fais pas de soucis là-dessus !
    Mais qu’est-ce que cela nous rapportera à nous?
    Qu’est ce que tu feras pour nous ?

    Invectivé il y a quelques années alors que je feuilletais un catalogue volumineux et luxueux d’un grossiste de plantes sicilien prêté par un intérimaire en logistique qui travaillait chez un grossiste de plantes angevin.

    Le meilleur moyen de voir beaucoup de plantes disait ce préparateur de commandes, passionné de botanique, son bac + 3 ou 4 en poche.

    L’agresseur, un autre voisin dans ce camping de résidents à l’année, intérimaires dans le bâtiment et en logistique …

    Visiblement ému et déjà bien énervé, pas besoin d’en rajouter. Un dimanche matin, peut-être pas très bien remis de sa soirée de la veille. Même bourré, on peut tenir des propos pertinents.

    Je souriais car je savais qu’avez nos impôts nous entretenions tous des professionnels accumulant des connaissances en botanique, entomologie et que sais-je encore, destinées à produire des atlas, des livres rouges et des listes rouges.

    Avec pour finalité des propos alarmistes justifiant de leurs fonctions et de leur rôle d’éducation pour les salops de pauvres dans leur camping en pleine campagne, qui polluent avec leurs vieux véhicules diesel qui leur servent à la fois d’habitation et de moyen d’aller au travail et au ravitaillement.

    1. Pour illustrer mon point de vue, je rends en même temps hommage à un ancêtre en reproduisant la devise de l’association à laquelle il appartenait (ca 1880-1916) :

      « Le véritable honneur est d’être utile aux hommes ! »

      Puisse cette devise conduire nos vies !

  5. Le lien ci-dessus n’a nullement pour finalité de nuire au botaniste en question. C’est simplement le premier exemple qui m’est venu, d’autres botanistes ou naturalistes professionnels arrivent à faire plus fort et à se placer dans des émissions télé (Silence, ça pousse ! ce qui est logique) parfois même au 20 heures!

    J’y fais référence pour expliquer au public amateur des télébotanistes pourquoi je considère comme excessif que la botanique soit convaincue d’utilité publique par ceux qui la pratiquent et que des collectivités, c’est-à-dire nos impôts, financent des inventaires naturalistes.

    Tela botanica a une action très saine en mettant en avant les amateurs. J’apprécie beaucoup les portraits de télébotanistes, je regrette que leur parution soit interrompue.

    Certains conservatoires botaniques ont rétabli le tableau d’honneur (rubrique « les découvertes de l’année ») où sont quasi-systématiquement cités des professionnels qui sont 10 fois plus de temps sur le terrain que les amateurs et ne paient pas leur essence.

    Tela botanica rétablit l’équilibre. Notre pays a besoin d’équité.

  6. Giletnjaune, tu m’ennuie!
    On n’entend que toi et tes récriminations de néogauchiste borné;
    Sache déplacer ta chaise d’un mètre ou deux pour changer de perspective et de point de vue.
    Tu verras alors que tu seras plus intelligent

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