Quelle est la plus belle orchidée de France métropolitaine ?

Invitation à répondre à l'enquête nationale sur la valeur esthétique des orchidées de France métropolitaine.

Voici l’annonce d’une enquête nationale sur la valeur esthétique des orchidées de France métropolitaine (programme Biodifull soutenu par le labex Cemeb et le CNRS; master 2 de Déborah Birre). Notre objectif scientifique est de comprendre quels sont les caractères morphologiques expliquant la valeur esthétique des orchidées, de tester l’existence de préférences différentes selon les caractéristiques des répondants et de faire le lien avec la conservation sachant que nous sommes plus enclins à protéger ce que nous aimons.

Nous vous incitons vivement à répondre à cette enquête en allant sur le site https://www.biodiful.org/#/orchidetvous et surtout à la diffuser largement dans vos réseaux scientifiques mais aussi auprès de vos proches. Les enfants et ados sont également les bienvenus car leurs réponses nous intéressent fortement. Un espace de commentaires à la fin du questionnaire vous permettra d’exprimer toutes vos remarques. C’est donc le moment de vous interroger sur la plus belle orchidée de France métropolitaine !

A vous de jouer !

Déborah Birre, Nicolas Mouquet, Julie Deter & Bertrand Schatz (Marbec & CEFE, Montpellier)

23 commentaires

  1. Par curiosité je suis allée voir le début de votre enquête. Pourquoi et commentchoisir ? Chaque orchidée a un attrait. Certes on protège mieux ce qu’on aime mais est-ce une bonne attitude ?
    Quand je travaillais encore (comme institutrice) j’ai vu des enfants écraser les vers de terre qui apparaissaient dans la cour de récréation les jours de pluie. Avec mes élèves de CE2, nous avons étudié ces animaux, ils ont « osé » les prendre dans leurs mains : les enfants de cette classe n’ont plus jamais écrasé les vers de terre …
    Quant aux orchidées, elles ont toutes le droit d’ être protégées qu’elles soient considérées comme « belles » ou non. J’ai découvert cette année que 6 orchidées commençaient à pousser dans ma pelouse. J’ai hâte de les découvrir quelles qu’elles soient !

    Donc , vous m’avez comprise: je ne trouve pas que votre enquête soit une bonne idée !

    1. Je pense que vous n’avez pas bien compris le sens de cette enquête . Vous devriez vous rapprocher des associations d’orchidophilie ( il en existe dans chaque département et même à Paris où l’on trouve aussi des orchidées) vous comprendriez alors le sens de cette démarche . N’hesitez Pas à venir sur les Mooc botaniques lorsqu’ils sont disponibles c’est une approche qui vous sensibilisera un peu plus à la différence entre rareté , protection, et populations. La Société française d’orchidiphilie possède un réseau de cartographes qui vous donnera également les différents statuts des 160 espèces présentes sur notre territoire et vous verrez que ce n’est pas en fonction du nombre ni de la rareté que sont classés les degrés de protection. Tout ceci fait partie de la connaissance nécessaire pour mieux comprendre la démarche de ce questionnaire .
      Cordialement ,
      Un orchidophile de longue date .

    2. Je crois que vous n’avez juste pas compris le sens de cette enquête. Le but est justement de comprendre ce qui pousse les gens à choisir « telle » ou « telle » orchidée. Pour comprendre pourquoi on protège actuellement telle ou telle espèce, et ainsi remédier à cela. Ce genre de commentaire reflète le non-sens de certains.

  2. Bonsoir, je suis du même avis que Sylvie. Je n’ai pas achevé le questionnaire. En effet, j’aurais répondu à la question en disant : est belle celle que je connais, que j’ai observée, à la loupe parfois (orchis bouc), celle que j’ai découvert avec bonheur dans mon jardin (pyramidalis), même si elle est insignifiante (spiranthes spirales), celle que, enfant, je caressais avec émotion et admiration sur le chemin de l’école (ophris abeille), celle dont l’odeur m’enchante (spiranthes), celle qui me tire la langue de manière insistante (lingua je-sais-plus)… Je ne peux pas choisir entre 2 photos, impossible ! Bonne étude quand même aux chercheurs. Cdt. NatureLN

    1. Bonjour, Je partage l’avis de Sylvie (dont j’ai apprécié « l’histoire du ver de terre »), et de Nature LN ! Difficile de choisir entre deux photos… Est beau aussi l’Orchis odorant dont je ne percevrai pas le parfum sur photo ! Et toutes ces orchidées révèlent toutes, à mon sens, leur extrême beauté, observées à la loupe. Bonne suite malgré tout aux chercheurs. Cordialement.

    1. Bonjour,
      Merci pour votre commentaire. Quatre nouvelles espèces ont été récemment découvertes en France métropolitaine grâce au site collaboratif Orchisauvage. Merci de votre compréhension.
      B. Schatz

  3. C’est étonnant qu’il soit consacré des moyens pour une telle enquête, car quel est l’intérêt scientifique de ce travail ? Remaurd ne répond pas vraiment à Sylvie d’ailleurs. Le sens de tout cela ? Bonne question.
    N’y a t’il pas d’autres urgences aujourd’hui ? Vous manquez à ce point de sujets d’étude ?
    Quant à la scie -on protège/respecte que ce qu’on aime/ce qui est beau/ou ce qu’on connait- il y aurait beaucoup à redire là-dessus. Peut-être plus un boulot de psy ou de philo.

  4. En tant que scientifique je ne vois pas où vous voulez en venir avec une telle enquête bourrée de biais ! Notamment vous nous demandez de choisir entre 2 photos d’espèces dont souvent l’une d’elles est « dégueulasse » par soit la qualité photographique, soit 1 orchidée hors maturité ou sénescente, ou polluée de grains de pollen sur le labelle, ou mutilée, etc.
    D’autre part le choix entre 2 espèces est biaisé selon que l’on soit orchidophile averti ou simple observateur. Tous les orchidées sont belles surtout à travers l’objectif macro !
    Demandez-nous au moins, des photos de qualité pour rectifier le tir d’une telle enquête qui se veut expérimentale et scientifique !

    1. C’est ce genre de commentaire qui parfait surtout « dégueulasse » si je puis me permettre. En fait, je me le permet: votre commentaire est dégueulasse.
      Quand on prend le temps de lire les détails des auteurs de cette enquête, on voit qu’elle est réalisée par une étudiante de Master, en stage. On est tous censé savoir que les stages ont des délais. Donc pour les photos, je suppose que cela doit être fait avec les « moyens » disponibles, tant sur les ressources que sur les outils.
      J’ai moi même travaillé sur du détourage de photos pendant ma jeunesse et je peux vous dire que ce travail demande beaucoup de temps et d’investissement. Sans parler des droits d’auteurs des photos.
      J’ai rempli cette enquête, et je pense avoir compris que justement, le fait de demander à des orchidophiles et à des néophytes de participer montrera que certains sont tout simplement influencer par la « vue » alors que d’autres ont un sens de la réflexion différent.

      J’en viens à croire que plus on se dit « scientifique » plus la méchanceté gratuite est mise en avant.

  5. J’ai répondu un peu hâtivement à cette enquête, et à la réflexion, je ne vois pas du tout son intérêt. Je fais partie depuis bien des années de la SFO, et tous ses membres sont sensibilisés de longue date à l’esthétique des fleurs de ces plantes.Mais pourquoi diable choisir la plus belle? Surtout parmi des photographies que je n’oserais pas garder parmi les milliers que je possède. Où avez-vous été chercher ces horreurs?
    Au lieu de consacrer du temps et de l’argent à ce que vous appelez un objectif scientifique, consacrez-vous plutôt à la protection de ces plantes. Votre enquête est tout simplement stupide, et la réponse de Remaurd à la hauteur de celle-ci.

  6. Je suis bien d’accord avec plusieurs commentaires ci-dessus. Membre de la SFO depuis trente ans et orchidophile sur le terrain, je trouve cette enquête aussi vaine que biaisée. Photos de qualité parfois très moyenne et mettant en valeur certaines plantes et pas d’autres, arbitraire d’un vote par paires de plantes totalement différentes, et inutilité de comparer des orchidées proprement incomparables.

    Curieuse idée que cette enquête ; dans l’absolu on peut citer certaines plantes auxquelles on trouve une beauté particulière mais certainement pas à partir de ces photos très contestables – je pèse mes mots.

    L’idée même d’un classement est plutôt étrange ; l’intérêt d’une famille de plantes ne se résume pas à leur esthétique mais à bien des particularités qui sont précisément nombreuses et passionnantes chez les orchidées. Je suis très étonné que des « Responsables scientifique » (sic) cautionnent officiellement cette opération.

  7. Je viens de répondre à cette enquête.
    Je lis les commentaires par curiosité, et je suis outrée de voir tant de condescendance et parfois de méchanceté de la part de personnes qui se disent scientifiques.
    Je remarque que la plupart de ces dits « scientifiques » ne comprennent tout simplement pas le sens de cette enquête qui est justement de montrer que l’attrait pour les orchidées, ou bien le « choix » de la beauté perd tout son sens selon si l’on est néophyte ou bien averti de ce sujet.
    J’en profite donc pour apporter une précision que je pense avoir compris au fil de ce questionnaire. Il s’agit ici de demander aux gens « quelle orchidée est la plus belle ». Effectuer peut-être une corrélation entre le niveau de connaissance des enquêtés, et les réponses, pour ainsi chercher à savoir si, moins on a de connaissances, plus le côté « visuel » influe sur les choix.
    Quand on observe les sociétés, les espèces emblématiques, et celle protégées, on ne peut pas nier que le côté « mignon » est quasiment systématiquement un critère de choix.
    Peut-être que cette enquête à justement objectif à montrer ce rapport entre « beauté » et « critère de sélection »… pour pouvoir scientifiquement démontrer que les espèces choisis pour être représentées et protéger ne le sont pas par hasard, au détriment d’autres…
    Mais qu’en sais-je ? Après tout, je pense ici être le seul à ne pas être d’accord avec les autres et avoir derrière l’écran. Peut-être ne suis-je pas assez scientifiques comme certains prétendent l’être.
    Je souhaite beaucoup de courage aux auteurs de cette enquête, et me permet d’ajouter que, ces « critiques » que vous lirez ici, ne seront que bénéfiques à l’enquête, puisqu’elles vous apporteront des statistiques très intéressantes sur les « scientifiques » que vous semblez offusquer avec deux ou trois questions.

    Il est toujours plus facile de laisser un commentaire désagréable pour râler que prendre le temps de dire que cette enquête est très intéressante 😉
    Une dizaine de commentaires négatif sur un millier de réponses… induit 990 réponses qui ne le sont pas !

    Zak

    1. Qui vous êtes ? pour vous réfugier derrière un pseudo qui résume bien sans doute votre état d’esprit : véritable POISON et perversion des réseaux sociaux ! et qui peut se résumer par la formule de l’intervenant qui vous répond :
      « Vous ne voyez pas que vos interventions sont bien plus violentes que ce que vous critiquez. »

  8. Bonjour Zak
    Pour ma part, je ne suis pas un scientifique mais seulement un botaniste amateur – dans tous les sens du mot. Il n’y a ni condescendance ni méchanceté à écrire qu’on n’est pas d’accord avec la forme de cette enquête telle qu’elle est présentée, sur un sujet auquel on s’intéresse vivement. Vous ne voyez pas que vos interventions sont bien plus violentes que ce que vous critiquez.
    Le but même de cette étude est assez contestable puisque cette notion de beauté est fuyante et résiste à l’analyse logique. Alors, peut-être avez-vous raison de suggérer qu’elle étudie plutôt l’aspect psychologique de l’appréciation esthétique des fleurs d’orchidées (et pas des plantes, voir les photos), dans le cadre d’une enquête sur « la perception de la biodiversité par un public le plus large possible » (https://www.univ-perp.fr/enquetes-campagnes-nationales-scientifique-97995.kjsp). Mais celle-ci ne se résume pas à la beauté prêtée aux végétaux !
    Le problème est surtout que Tela Botanica regroupe des amateurs de la flore, de tous les niveaux, et pas une population moyenne qu’on interroge pour un sondage : nous tous ici voyons que le test n’est pas neutre, volontairement ou pas, par la forme binaire et par les images elles-mêmes, et ne peut conduire à des résultats peu ou prou scientifiques, sauf bien sûr s’il s’agit de mesurer autre chose que son sujet officiel – mais ce serait prendre les lecteurs pour des cobayes. Il est même si étrangement construit que des photos montrent des plantes qui ne poussent pas en France, ce qui laisse quand même planer un doute sur la rigueur de sa conception !
    Bien cordialement

  9. Bonsoir,

    je suis membre de la SFO également, et j’ai répondu bien volontiers à cette enquête.
    Certes des erreurs de casting ont bien été notées, ce qui pose un problème de forme. Pour autant sur le fond je ne comprends pas bien les réactions. Après personne n’est contraint à participer et valider à la fin du questionnaire!
    Mes 3 enfants ont également répondu.
    Je suis dans l’attente des résultats de l’enquête.

  10. N’étant pas une botanise confirmée, mais amateur en clichés de fleurs de Haute Provence,
    ces commentaires ne sont pas très encourageants pour votre projet…
    Les orchidées sont toutes belles, difficiles de choisir ! juste une remarque cette année:
    Mon gazon sauvage qui se parait de nombreuses « himantoglossum robertianum dès
    le mois de novembre n’en a que 3 ou 4 cette année…
    Une autre , orchis sauvage qui a fleuri pendant 5 années a péri… La cause, la canicule de cet été sans doute ? Elle se nommait  » hélléborine à larges feuilles… C’était une beauté.
    J’ignore si ces détails apporteront un plus à vos recherches. Bon courage.

  11. Si l’enquête avait porté sur les fleurs de pissenlits, il y aurait eu moins de problèmes ! Quoique… Il y en a qui aurait dit que la fleur du Taraxacum palustre est plus élégante que celle du Taraxacum obovatum…

  12. quel déchainement de commentaires pour enquête /esthétisme. orchidophile par passion évolutionniste, j’apporte une précision ; qd vous diffusez une photo d’une belle orchidée française , ne précisez pas les coordonnées GPS, le mot passion vient du latin « patio » qui signifie « souffrir », et je connais des orchidophiles qui soffrent tellement de leur passion , qu’ils feraient des 100 de km pour se « procurer »l’objet de leur passion

  13. J’ai répondu à l’ensemble du questionnaire mais j’avoue rester circonspect sur l’utilité finale du questionnaire. Je rejoins aussi l’avis d’un grand nombre de commentaires précédents quant au choix des photos : il y a un biais certain qui ne donne aucune chance à certaines espèces. Toutes les espèces auraient du être présentées avec 2 vues qualitatives et le système de « battle » est-il « scientifique » voire reconnu comme statistiquement valable ?
    Quoi qu’il en soit, malgré mes préférences, je reste attentif à la préservation de toutes les espèces rares ou non, et quelle que soit leur apparence.

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