La carotte sauvage, une plante d’intérêts à enjeux multiples

A la découverte de la Carotte sauvage sur le blog DEFI-Écologique : son historique, son milieu et ses origines, comment l'identifier... Jean-Pierre Reduron vous y expliquera tout ça et plus encore !

La carotte sauvage se reconnaît facilement, mais saviez-vous qu’il en existe plusieurs typologies ? Imaginiez-vous ses intérêts scientifiques et agronomiques ? Saviez-vous d’où elle est originaire ? Venez en apprendre plus !

Ce que vous allez apprendre :

  • Comment reconnaître la carotte sauvage
  • Quels sont les types de carottes sauvages
  • Quelles sont ses origines
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Punaise arlequin (Graphosoma lineatum) visitant les jeunes fruits de carotte sauvage © Jean-Pierre Reduron

« Qui se soucie de regarder la fleur de la carotte sauvage au temps des cerisiers ? »
— Sode Yamaguchi —

À quoi ressemble la carotte sauvage ?

La carotte sauvage (Daucus carota) se reconnaît facilement à ses fleurs blanches disposées en ombelles, souvent pourvues d’une fleur pourpre centrale.

À la base de l’ombelle, au pied des rayons, de petites feuilles transformées (les bractées) sont très découpées, ce qui est caractéristique. Un autre trait typique est la fructification : l’ombelle se contracte en forme de nid en repliant ses rayons vers l’intérieur, ce qui enclot les fruits munis de crochets à l’intérieur.

La carotte sauvage ne produit qu’une racine fibreuse, non charnue : elle n’est pas comestible. En fait, la carotte cultivée est originaire de la région de l’Afghanistan. Elle a développé une racine charnue et cassante, alimentaire, qui est parvenue en Europe au cours du temps et a été ensuite largement développée par l’agronomie en de multiples variétés (oranges, jaunes, violettes, blanches, rose foncé, etc.).

8 commentaires

  1. Comestibilité, toxicité, cela ne vaut pas souvent pour la plante entière. Par exemple, la pomme de terre dont les tubercules sont comestibles et tout le reste toxique, notamment les fruits. A l’inverse le cerfeuil des bois est comestible sauf la racine, toxique qui bloque la multiplication cellulaire et qui serait dotée de propriétés abortives.
    Dans le cas de la carotte sauvage, les fanes sont mangeables et la racine l’est aussi au moins en partie bien que coriace et filandreuse. Il faut souvent rejeter le centre (xylème) trop dur. Le reste est découpé en lamelles et mis à cuire à l’eau pendant trois bons quart d’heure. Il faut ensuite le passer à la moulinette. On fait cuire aussi séparément les feuilles (fanes) également trois quart d’heure et on les passe également au moulin à légume. On mélange le tout et on ajoute un peu de jus de cuisson pour un peu « mouiller » la purée obtenue. Il faut évidemment beaucoup de racines dont l’extraction n’est pas des plus faciles. Et en Juillet dans la plupart de nos région, il n’y aura pas beaucoup de chose à gratter sur ces racines. C’est une recette de printemps. En fait, c’est un « légume de disette » ou de survie qui a le mérite d’être abondant dans les endroits où il veut bien pousser.

    1. Comme c’est une plante bisannuelle, c’est à l’automne et début de l’hiver que se ramasse les racines de la carotte sauvage, mais pas sur la plante fleurie (2è année) mais sur les rosettes de la base (1ère année), qu’il faut apprendre à reconnaitre – le pétiole et les feuilles sont très velus, souvent de poils blancs !). Les fleurs se mangent en salade, les graines parfument des plats et les ombelles de graines se récoltent pour la tisane : elles sont drainante pour le foie, intéressante mais ne pas en abuser. Son eau florale est utilisée en usage interne ou sur la peau. l’HE de la plante entière en graine serai contraceptive et stimulante des fonctions hépatiques.

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