Pourquoi réaliser des associations de cultures ?
Les associations de cultures sont un outil particulièrement efficace, même si la technique est loin d’être maîtrisée dans tous les cas de figure. Associer différentes cultures, hormis une bonne dose de bon sens, nécessite de glaner un maximum de connaissances sur les plantes que l’on va faire cohabiter afin qu’aucune plante ne nuise à l’autre.
Ce que vous allez apprendre :
- En quoi consiste l’association de cultures
- Comprendre les associations culturales à travers des exemples
- Ce que l’on peut attendre de cette technique
- Les éventuels désavantages de la méthode
« Notre sort est indissociable de celui de l’environnement.
Arrêtons de nous croire au-dessus ou en dehors. »
— Pierre Rabhi —
Les interactions entre les plantes se jouent à bien des niveaux que l’on ne peut de loin pas tous aborder ici. Il est cependant possible de classer ces interactions, dans le cadre de l’association culturale, en quatre familles :
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Les plantes compagnes
La plante compagne favorise la croissance sans forcément jouer un autre rôle. Cela peut aller dans un seul sens ou, plus rarement, dans les deux sens.
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Les plantes amies
Que ce soit pour maximiser l’utilisation de l’espace ou parce qu’elles peuvent s’apporter l’une l’autre une solution à des besoins en nutriments, certaines plantes peuvent se côtoyer avec plaisir. Mais le rôle de ces interactions positives ne se limite pas qu’à cela, comme vous le verrez plus bas dans cet article.
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Les plantes protectrices
Certaines plantes repoussent les ravageurs de cultures et ceci à travers plusieurs mécanismes différents, comme la terre de diatomée qui les repousse en les desséchant. D’autres plantes attirent les ravageurs à elles aidant par la même à épargner les plantes cultivées. Enfin toute une catégorie de plantes attirent de plusieurs façons possibles les auxiliaires de cultures qui eux aussi limiteront l’impact des ravageurs.
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Ennemie
Une plante « ennemie » est une plante qui va freiner voir empêcher la croissance d’une ou plusieurs autres plantes.
2 commentaires
Dommage de faire passer ça pour une info alors qu’il s’agit d’une pub déguisée pour un livre. Je trouve assez lamentable cette démarche d’attirer le chaland avec un titre prometteur, pour ensuite constater qu’il s’agit simplement d’un objet de commerce.
Bonjour à vous,
Je comprends la réflexion mais je vous trouve tout de même un peu sec… L’article compte 1700 mots pour décrire un concept, une technique, pas un produit. Est-ce qu’on y diffuse un ebook sur le sujet pour aller plus loin ? Oui. 3 personnes travaillent sur ce blog sans aucune subvention, sans aucun mécène, sans aucune publicité hormis pour ce qu’ils produisent eux-mêmes (des ebooks aussi en l’occurrence) et nous utilisons une partie de ces maigres revenus (quelques centaines d’euros par an pour ce qui est de cet ebook) pour mettre en place des expérimentations et essais d’associations de cultures au Mali et au Bénin.
Il est toujours vraiment complexe de gagner sa vie en faisant quelque chose auquel on essaye de donner du sens. L’exercice est d’autant plus complexe que l’on s’échine à ne pas être vulgaire dans notre façon de communiquer pour ce faire et afin d’éviter que l’on nous catégorise dans le « grand méchant capital ». Je ne peux que vous inciter à lire notre « à propos » pour mieux dessiner les contours de notre structure mais, sincèrement, « lamentable » je trouve cela excessif.