L’enquête de Nicolas Dupré de Saint-Maur pour fixer la nomenclature de la vigne (1782-1784)

À TÉLÉCHARGER / En libre accès : l'enquête de Nicolas Dupré de Saint-Maur pour fixer la nomenclature de la vigne (1782-1784).

« Depuis son achèvement en 1784, l’enquête conduite par l’intendant de Guyenne, Nicolas Dupré de Saint-Maur, est demeurée inédite. Toutes les personnes qui portent un intérêt historique à la vigne connaissent cette enquête capitale malgré ses lacunes.  Ses 500 pages manuscrites sont conservées pour partie aux Archives départementales de la Gironde, pour partie à la Bibliothèque municipale de Bordeaux.

Le document original contient 90 mémoires qui décrivent les plants, et des listes complémentaires de noms. Au total 5900 occurrences de plusieurs centaines de noms ont été relevées. La masse et le potentiel documentaires pour étudier les vignobles de France étaient pressentis.

Il nous est donc apparu essentiel de rendre accessible la transcription intégrale de cette source sans équivalent en son temps, transformée par un travail de reclassement des pièces qui la composent et l’ajout d’une base documentaire en un outil de travail maniable, sous le statut d’archive ouverte publique sur le serveur hal-shs. Voici le lien  à utiliser pour accéder à L’enquête de Nicolas Dupré de Saint-Maur pour fixer la nomenclature de la vigne (1782-1784), texte intégral par H. Galinié, A. Bellegarde, A. Bonfante, M. Chambolle, B. Courty, P. Couteret, S. Jacquet-Bellegarde, H. Mazet, P. Pernot, J. Rosen, J. Yerre : https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-02385748 »

Henri Galinié, www.cepagesdeloire.wordpress.co

L'auteur

Nicolas Dupré de Saint-Maur (ou du Pré de Saint-Maur), né à Paris le 5 août 1732 et mort à Paris le 21 décembre 1791, est un administrateur français de l'Ancien Régime. Il fut conseiller d'État, intendant de Berry (à Bourges) puis intendant de Guyenne (à Bordeaux).
Source : Wikipedia

Informations pratiques

Titre de l'ouvrage : L'enquête de Nicolas Dupré de Saint-Maur pour fixer la nomenclature de la vigne (1782-1784)
Auteurs : H. Galinié, A. Bellegarde, A. Bonfante, M. Chambolle, B. Courty, P. Couteret, S. Jacquet-Bellegarde, H. Mazet, P. Pernot, J. Rosen, J. Yerre
Éditions, date de publication : 2019, HAL-HAS, Archive Ouverte en Sciences de l'Homme et de la Société
Prix indicatif : gratuit,libre accès

Comment se procurer l'ouvrage ?

4 commentaires

  1. Une spécialiste des roses, dont le catalogue propose plus de 1000 variétés et obtentions disponibles à la vente, dit qu’il est en réalité impossible d’identifier une variété une fois que l’étiquette s’est perdue et qu’on a ainsi perdu sa généalogie ou son pedigree.

    Chez les botanistes, il existe un mythe à propos de la redécouverte de variétés anciennes dans un jardin de curé ou dans un jardin de sanatorium, ancienne communauté religieuse.

    De même, on ne trouvera rien dans les vieux grimoires.

    Arrêtons de propager des rumeurs, basées sur une science archaique sans moyens modernes faute de financements (cf étude des Rubus).

    1. Pas moins de 11 personnes ont trouvé un fromage en étudiant pendant des mois ce vieux grimoire.
      La France se perd en tournant le dos à la génétique.
      Les échantillons de malades du cancer sont envoyés aux Etats unis, ce sont des laboratoires américains qui ont développé les traitements ciblés sur certaines mutations, les plus fréquentes et donc les plus rentables.
      De même certaines prestations proposées sur des sites de généalogie anglo-saxons.

  2. Aujourd’hui, des botanistes français emploient la même démarche que Nicolas Dupré de Saint-Maur pour étudier les jordanons.
    On parle d’un intérêt historique, pourtant cette démarche a encore cours actuellement pour étudier la diversité végétale sur des critères uniquement phénotypiques à partir d’échantillons d’herbiers conservés dans des muséums.
    Pourquoi la botanique s’est-elle fossilisée en France ?
    Qui sélectionne les scientifiques et les programmes de recherche, à quelles finalités ?

  3. La rénovation du Muséum d’Orléans pour la Biodiversité et l’Environnement (MOBE), un projet trois fois plus cher que prévu (La République du Centre, 21/12/2019)
    15 millions d’euros au final contre 5 millions en 2014.
    Rien n’est trop beau.

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