Un descendant de Darwin découvre une plante d’origine extraterrestre et remet en cause la nomencature binomiale

Début 2020, Yann Charron, descendant de Darwin et chercheur à l'Institut d'écologie du Mans a publié une étude suite à la découverte d'une nouvelle plante, Scabiosa alienus, dont l'origine est supposée extraterrestre. Cette découverte remet selon lui en cause la nomenclature binomiale proposée en botanique par son ancêtre.

Scabiosa alienus

S’il rejette aujourd’hui la nomenclature binomiale en botanique, Yann Charron l’a pourtant utilisée pour nommer la nouvelle espèce végétale qu’il a découverte : Scabiosa alienus.

Une centaine de spécimens a été découverte à flanc de falaise calcaire, en Dordogne, au coeur du Périgord noir. La découverte d’une nouvelle espèce était inattendue dans cette zone, qui est l’une des mieux prospectées du point de vue botanique et qui plus est à quelques centaines de mètres d’une route départementale.

Selon le chercheur, son origine terrestre est remise en question par les teintes noire et pourpre de la plante, dont il suppose que les couleurs dépendent de la lumière émise par l’étoile qui les éclaire. Si sur Terre, tous les organismes photosynthétiques ne sont pas verts, comment identifier une photosynthèse sur une autre planète ? Les réponses dépendent de l’évolution des plantes à la lumière d’une étoile mère d’un genre opposé à celui du Soleil, cette lumière étant filtrée par une atmosphère distincte de la notre. La photosynthèse pourrait produire de bonnes biosignatures, au coeur de l’argumentation de Yann Charron.

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Scabiosa alienus

La nomenclature binomiale : quel avenir ?

La classification des plantes est parfois complexe et évolue en fonction des critères qui sont retenus pour l’organiser. L’origine extraterrestre de Scabiosa alienus vient chambouler cette organisation, avec l’apparition d’un nouveau critère encore inexistant jusque là.

Allant à l’encontre de son ancêtre Charles Darwin, à l’origine de la nomenclature binominale des plantes, Yann Charron propose d’ajouter une nouvelle particule à chaque espèce pour préciser son origine terrestre ou extraterrestre. Il lance l’idée novatrice d’une nomenclature trinomiale, un véritable changement de paradigme pour le monde botanique. Cette nouvelle approche remet notamment en cause un aspect central de la science actuelle, qui considère la vie comme uniquement présente sur notre planète. La botanique révolutionnera-t-elle notre rapport au monde et au vivant avec cette nouvelle découverte ?

Quelles conlusions en tirer ?

Vous l’aurez peut-être compris, cet article est un poisson d’avril ! Même confinés, l’humour est d’actualité pour ce 1er avril 2020 !

20 commentaires

    1. Ce n’est pas toujours le cas ! Il y a parfois des genres masculins avec des espèces au nom féminin… Exemple : Turdus merula pour le Merle noir (oiseau)…

    1. Effectivement, c’est Linne.
      Le poissons d’avril était trop gros pour être credible… ?

  1. Lapsus digiti dans le nom générique : il ne s’agit pas d’une Scabiosa, genre endémique terrestre mais d’une Scabrosa (scabreuse), genre à large répartition interplanétaire. Probablement S. selenensis Jean de la Lune, 1889.

  2. je n’ai pas cru un seul instant à ce poisson intergalactique, mais ça fait du bien de rire, et puis au lieu de faire une fixation sur une Scabiosa alien , pourquoi ne pas croire à un Coronavirus martien, à une bactérie jupitérienne ou à un myxomycète cométicole?

  3. Merci pour ce poisson d’avril.
    L’année dernière les scientifiques du Musée zoologique de Strasbourg ont
    trouvé plusieurs terriers de grands hamsters dans le jardin de l’Institut de zoologie …
    le 1er avril !

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