Vu sur la toile #65

À la une : "Plantes carnivores : la faim justifie les moyens", une émission à écouter sur France Culture
« Quand, comment et pourquoi les plantes carnivores sont-elles apparues ? Quelles sont leurs principales caractéristiques et pourquoi font-elles partie des plantes mixotrophes ? De quelles manières s’y prennent-elles pour piéger leurs proies ? Que connaît-on de la proto-carnivorie ?
Il y a quelques mois, une nouvelle espèce de plante carnivore, de la famille des Nepenthes, a été découverte sur une montagne aux Philippines qui en abrite déjà sept autres. Il n’en fallait pas plus pour nous donner envie de parler de ces plantes carnivores, si diverses et si fascinantes. A quel moment de l’évolution ces végétaux se sont-ils adaptés pour être capable d’attirer, de capturer et de digérer de petits animaux, des insectes bien sûr mais aussi des petits lézards ou des grenouilles pour certaines d’entre elles ? Quelles sont les différentes stratégies, parfois redoutablement complexes qui ont été développées ? On vous dit tout sur les petites plantes qui mangent les grosses bêtes.
Plantes carnivores : la faim justifie les moyens. C’est le programme gourmand qui est le nôtre pour l’heure qui vient. Bienvenue dans La Méthode Scientifique en direct.
Pour vous raconter l’histoire de ces plantes carnivores et faire le tour de leur incroyable diversité, nous avons le plaisir de recevoir aujourd’hui, à distance comme il se doit, Sophie Nadot, professeure de botanique à l’Université Paris Saclay, responsable de l’équipe évolution des angiospermes au laboratoire d’écologie systématique et évolution, et Marc-André Selosse, professeur au Museum National d’Histoire Naturelle, et à l’université de Gdansk, et Kunming. »
Présentation de l’émission sur France Culture
Ecouter l'émission sur France Culture
Tour d’horizon des articles, podcasts et vidéos glanés sur la toile par Tela Botanica autour des thématiques botanique et biodiversité :
- Un outil pour évaluer la réhabilitation des mangroves, une actualité du CIRAD
- « Sans les plantes, nous n’existerions pas ! » – François Couplan, ethnobotaniste, sur France Inter
- Vannes. Disparue depuis 1897, cette plante réapparaît au cœur de la ville, un article de Ouest France
- En forêt amazonienne, chez les Achuar avec l’anthroplogue Philippe Descola, à écouter sur France Inter
- Le réchauffement climatique rend les forêts plus jeunes et les arbres plus petits, sur Futura Sciences
- Qu’est-ce qu’une plante ? Essai sur la vie végétale, une actualité de l’INRAe
- Espaces verts : Grenoble veut désormais laisser la Nature s’exprimer, une actualité de France Bleu
- Des histoires et des contes pour mieux comprendre la nature, à lire sur Libération
- Le réchauffement climatique rend les forêts plus jeunes et les arbres plus petits, par Futura Sciences
- Des boules de mousse se déplacent en troupeau en Alaska, par Futura Sciences
- Pourquoi le trèfle à quatre feuilles est-il un porte-bonheur ?, un épisode de la Main Verte sur France Inter
- Découvrez les articles, vidéos et podcasts qui ont attiré notre attention ces dernières semaines. À la une cette semaine : "Les forêts tropicales peuvent s’adapter au changement climatique, jusqu’à un …
Vu sur la toile #63
Découvrez les articles, vidéos et podcasts qui ont attiré notre attention ces dernières semaines. À la une cette semaine : "Francis Hallé, à la recherche de la forêt perdue", à …Vu sur la toile #62
Découvrez les articles, vidéos et podcasts qui ont attiré notre attention ces dernières semaines. À la une cette semaine : "Comment font les arbres pour se protéger des insectes ?" …
1 commentaire
Je viens de lire l’article « Qu’est-ce qu’une plante? » à propos du livre éponyme de Florence Burgat qui vient de paraitre. Comme il n’est pas possible de réagir sur le site de l’INRAE, je le fais ici.
F. Burgat écrit très bien, dans un style un tantinet opaque qui ne m’encouragera pas à lire son ouvrage intégralement. Mme Burgat voudrait dresser une frontière infranchissable entre le végétal et l’animal, en partie en réaction à l’anthropomorphisme et au zoomorphisme qui vont toujours bon train et qu’elle semble chercher à stopper coûte que coûte. Mais ce que j’ai lu me parait tout aussi totalitaire car nous savons que les frontières de cet ordre n’existent que dans nos esprits et jamais dans la nature. Il existe bien des êtres inclassables, ni animal, ni plante, ni champignon, ni bactérie, ou même ni vivant, ni mort… Mais tout ceci relève de notre vocabulaire, de notre perception conditionnée, de notre humanité, et de nos tentatives parfois pertinentes (mais inexactes par essence) de description et de compréhension de l’univers… Nos mots et nos concepts se heurteront toujours à nos propres limites, car ils les constituent. Bref ça manque de liberté et d’amour tout ça, dommage.