Les lichens et les bryophytes dans Flora Data

Avec l'intégration d'extraits de TaxRef, les telabotanistes pourront à présent saisir des données de lichens, de bryophytes mais aussi partager des observations en provenance des collectivités d'outre-mer non couvertes jusque-là par le Carnet en Ligne.

TaxRef, référentiel taxonomique sur la faune, la flore et la fonge

Dans le cadre du Système d’Information sur la Nature et les Paysages (SINP), le Muséum national d’Histoire naturelle est en charge de la réalisation du référentiel national sur la faune, la flore et la fonge de France métropolitaine et outre-mer.

De nombreuses listes de référence existent déjà selon les groupes taxonomiques et les
différents territoires métropolitains ou ultramarins. Il s’agit donc de coordonner l’ensemble de ces connaissances et de faire valoir les compétences locales dans une science globale. Cette coordination implique une consolidation nationale, exprimant la nécessité d’utiliser un seul et même nom pour une espèce, qu’il s’agisse de la Martinique, la Réunion ou la Polynésie française. Cette réconciliation est notamment indispensable dans le contexte des espèces exotiques
envahissantes.

Flora Data, l'observatoire participatif de la flore

Tela Botanica propose plusieurs applications web libres et gratuites pour accompagner votre pratique de la botanique : avec le Carnet en Ligne, vous pouvez saisir, gérer et partager vos observations des plantes sauvages. IdentiPlante est une  plateforme collaborative d’aide à l’identification taxonomique et PictoFlora une galerie et plateforme de qualification des photos. Des cartes, galeries photos et un outil d’export permettent de restituer les observations et photos publiques.

L’ensemble de ces outils constitue l’environnement du programme Flora Data, le programme de sciences participatives au cœur du réseau Tela Botanica.

Ce programme a pour objectif de constituer, grâce aux contributions des botanistes du réseau Tela Botanica, une base de données d’observations botaniques ouverte à tous et créer ainsi des « biens communs » au service de la connaissance et de la protection de l’environnement.

  • Icône de Carnet en Ligne

    Carnet en Ligne

    Le Carnet en Ligne (CeL) permet de saisir vos observations, de les vérifier, de les illustrer avec vos propres images, puis de les partager avec le réseau.

  • Icône de IdentiPlante

    IdentiPlante

    IdentiPlante permet de demander de l'aide sur l'identification d'une plante, de discuter de la pertinence de celle-ci et de proposer des identifications pour toutes les images du réseau.

  • Icône de PictoFlora

    PictoFlora

    PictoFlora est une galerie des images du réseau qui permet également de noter collectivement la qualité d'une image en fonction d'un protocole particulier.

Un enrichissement des outils Web Flora Data, pour un enrichissement de nos bases de données.

Pour vous aider à saisir correctement les noms des plantes observées, les référentiels nomenclaturaux et taxonomiques suivants étaient déjà présents :

Avec cette intégration des extraits de TaxRef, TaxRef Lichens et TaxRef Plantae, les telabotanistes pourront à présent saisir des données de lichens, de bryophytes mais aussi de nouvelles données en provenance des collectivités d’outre-mer  : Saint-Pierre et Miquelon, Mayotte, Îles Éparses, Terres Australes, Terre Adélie, Wallis et Futuna, Polynésie Française et Clipperton.

Illustration de l’article : Mousse indéterminée par François GRANJA via Tela Botanica <https://www.tela-botanica.org>, licence CC BY-SA 2.0

9 commentaires

  1. Excellente nouvelle! Merci pour ce beau travail.
    Chères observatrices et chers observateurs lichens GO!, vous pourrez maintenant plus facilement accéder aux fonctionnalités d’IdentiPlante pour confirmer vos déterminations à partir des photos que vous téléversez au moment de la saisie de vos données lichens GO!

  2. arrêtez de piegeonner les gens !
    rien n’est gratuit en ce bas monde.
    Faites le test pas plus tard qu’aujourd’hui
    DES PROFESSIONNELS DE L’ECOLOGIE revendent leurs guides d’identification 2, 3, 4 fois le prix d’achat.
    TESTEZ LE GUIDE DES PAPILLONS D’Europe de Tristan LAFRANCHIS

  3. Combien de bases de données nouvelles voient le jour chaque année.
    Une base de données bryophytes en région Centre en 2019.
    Combien d’autres ?
    Chaque structure, école d’ingénieur, université a sa propre base de données à partir de mémoires de stagiaires.
    Et croyez le bien qu’elle la monnaie d’une façon ou d’une autre.

  4. Bonjour,

    Je ne vous connais pas.

    Je réagis par rapport à mon expérience (20 ans).

    Je peux témoigner uniquement des comportements de gestionnaires de bases de données naturalistes auxquels j’ai eu affaire.

    En tant que stagiaire, sollicitant une association employant des permanents valorisant le travail de bénévoles (c’est-à-dire que les bénévoles réalisent les observations et les permanents rédigent le rapport d’études), le permanent m’a uniquement fourni un histogramme des dates d’observations.
    En me disant que j’étais tout seul et même pas de la région, et que mon maître de stage n’avait qu’à se mettre en rapport avec lui pour tractations.

    En tant que stagiaire, sollicitant une école d’ingénieur à propos d’un mémoire d’étude souvent cité mais qui ne figure pas au catalogue de la bibliothèque de l’école, l’ancien maître de stage de l’étudiant m’a fait revenir plusieurs fois sans me donner de réponse franche et n’a bien voulu fournir que la publication synthétisant le mémoire de stage.

  5. Pour la compréhension, je précise que le stage portait sur l’élaboration du plan de gestion d’un espace naturel géré par une collectivité territoriale et que je sollicitait ces structures pour la première partie : état des lieux et diagnostic.

  6. Vous me direz, quel est l’intérêt de faire de la rétention de données ?

    Se positionner ensuite en dénonçant le plan de gestion issu du rapport en tant que tel non suffisamment documenté, parce qu’ignorant les espèces et espaces à enjeux du site.

  7. Je ne suis pas arrivé à terme du stage, cela ne doit pas arriver à plus de 3 étudiants par promotion en dernière année, que les habiles feront passer pour faibles, instables ou démotivés.
    Ce que j’en retiens, c’est que les bases de données, présentées comme de formidables espaces de coopération et de partage, se retrouvent au final au coeur de luttes d’influence et de rapports de force dont l’enjeu est de placer sur un projet telle ou telle équipe plutôt qu’une autre.

    Je voulais partager cette expérience avec les jeunes surtout et les contributeurs bénévoles de formation autre que scientifique qui ne connaissent pas le microcosme.

    Je suis à un âge de transmettre, je faisais la recherche sur le GUIDE DES PAPILLONS D’EUROPE de Tristan LAFRANCHIS pour mon neveu qui apprend à observer la nature avec des guides de la LPO.

  8. L’annonce parue sur le site de vente entre particuliers est particulièrement éloquente et typique :

     » Livre de collection pour connaisseur

    Ideal pour determination et decouverte de l’ecologie des especes.

    Prix non negociable. Les connaisseurs savent pourquoi.

    75 euros ou 81 frais de ports compris  »

    Soit deux fois le prix d’achat.

    Comment expliquer aux gamins ou aux amateurs qu’en communiquant leurs données, ils font partie d’une communauté scientifique et accèdent à un véritable espace de partage et d’échanges, alors qu’en réalité les naturalistes confirmés pratiquent entre eux l’usure et la rétention de données ?

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