Le petit Orpin blanc, parlons en !

Connaissez-vous l’ingénieux orpin blanc ? Dans le cadre de notre appel à rédaction d’articles sur le thème des herbes folles, Brigitte Putod vous propose de le découvrir !
Sedum album
L’Orpin blanc, Sedum album L. par La Spada Arturo CC BY-SA, Tela Botanica

Le petit Orpin blanc, parlons en !

“Il a su s’adapter à son environnement,
Vous allez savoir comment.

Les plantes captent l’eau du sol, le gaz carbonique de l’air et sous l’action de l’énergie solaire transforme tout ça en sucre pour se nourrir.
Au passage, ce qui n’est pas négligeable, elles rejettent de l’oxygène !!!!!
Ce processus est la photosynthèse.

La majeure partie des plantes effectuent la photosynthèse la journée en un seul cycle.

Petit Orpin blanc pousse dans les lieux arides et secs.
Comment vivre avec peu d’eau ?
Adaptation ! Adaptation !

Les plantes respirent par des sortes de petites ouvertures : les stomates.
Si en condition de sécheresse, la plante ouvre la bouche toute la journée, elle va perdre de l’eau et vite se dessécher.

Première astuce : Petit Orpin blanc a eu l’idée de stocker l’eau.
Petit Orpin blanc a développé de grosses cellules pour stocker l’eau dans les tiges, dans les feuilles…
Ce qui lui donne un aspect charnu et qui lui vaut à tort le qualificatif de plante grasse.

Deuxième astuce : Petit Orpin blanc va respirer la nuit, et oui, quand il fait plus frais, on perd moins d’eau en ouvrant la bouche.
Donc la nuit, Petit Orpin blanc va capter le gaz carbonique.

Troisième astuce : Petit Orpin blanc va trouver un principe de stockage pour le gaz carbonique car de nuit il n’a pas l’énergie du soleil pour fabriquer les sucres dont il a besoin pour vivre.

Quatrième astuce : Petit Orpin blanc, la journée bouche fermée fabriquera les sucres dont il a besoin pour se nourrir.

Petit Orpin blanc photosynthétisera en deux temps à l’inverse des autres plantes qui photosynthétise en une journée.

Voilà comment Petit Orpin blanc qui semble insignifiant a su mettre en place des adaptations à la sècheresse.”

En savoir plus sur l'Orpin blanc

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Cet article a été rédigé par Brigitte Putod suite à l’appel à articles sur le thème “Les herbes folles du milieu urbain au monde rural”.

Si le thème vous intéresse, nous vous invitons à consulter les conditions de participation en cliquant sur le lien ci-dessous et à nous transmettre vos articles à l’adresse suivante : appel_article@tela-botanica.org ! Au plaisir de vous lire !

8 commentaires

  1. Très joliment raconté ! J’ai une question, s’agissant d’un membre des Sedum qui sont des crassulacées dont quasiment tous les membres sont des plantes succulentes (dîtes grasses), en quoi l’orpin blanc n’en fait pas partie je suis bien curieux sachant qu’il stocke de l’eau et du gaz carbonique la nuit comme beaucoup de ses espèces soeurs ?
    Alexis

    1. l’Orpin blanc appartient bien à la famille des Crassulaceae
      mauvaise tournure de phrase je voulais simplement dire que le qualificatif de plante grasse est erroné la plante contenant des « sucs » le qualificatif de plante succulente est préférable

    1. ce dont je me souviens est que le CO2 s’incorpore à une cellule organique (PEP)pour former une molécule à 4 atomes de carbone(oxaloacetate)qui est ensuite réduit en malate
      sous l’effet des rayons du soleil le CO2 est liberé et photosynthétisé
      pour plus de précisions chercher photosynthèse des plantes en C4 cycle de Hatch et Slak

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