Trois plantes sauvages en fleur à observer en juin

À l'approche de l'été, certaines plantes sont en pleine floraison, une bonne occasion de les observer ! Découvrez comment reconnaitre trois plantes sauvages en fleur au mois de juin et participer à leur suivi.
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La grande mauve , Malva sylvestris L.

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Malva sylvestris L. par Genevieve Botti et Louise Authier/ Taïna Lemoine CC BY-SA

La grande mauve, aussi appelée mauve sylvestre, mauve sauvage ou mauve des bois, est une plante herbacée de la famille des Malvacées que l’on repère assez facilement en ce moment grâce à ses grandes fleurs rose pourpre et veinées.

Floraison à observer
La grande mauve fleurit entre mai et septembre.

Comment la reconnaître ?
Elle mesure entre 30 et 120 cm. Les grandes fleurs (2-3 cm ou plus de diamètre) hermaphrodites sont munies d’un calicule à 3 folioles, libres entre elles. Le calice est composé de 5 sépales, la corolle de 5 pétales rose-pourpre décorés de 3 stries ramifiées plus foncées, en forme de coeur, échancrés au sommet, séparés jusqu’à leur base, beaucoup plus long que les sépales. Les fruits sont des akènes rassemblés en schizocarpe (formés de nombreux carpelles accolés, entourés par les sépales) dont la forme en petite meule de fromage explique leur nom populaire de fromage ou fromageon.

Habitat
Originaire d’Europe et du Nord-Ouest de l’Afrique, elle habite typiquement les friches vivaces xérophiles d’Europe. On la trouve le long des clôtures et des chemins, sur les vieux murs et les remblais.

Informations tirées des fiches Smart’Flore et eFlore de la grande mauve.

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Malva sylvestris L. par Liliane Roubaudi et Rosa Parra-Valiente CC BY-SA

Partagez vos observations avec Sauvages de ma rue

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Vous avez croisé une grande mauve ou une autre plante sauvage en ville ? Partagez vos observations et vos photos avec le programme de science participative Sauvages de ma rue.

Sauvages de ma rue propose aux citadins de recenser les espèces végétales qui poussent dans leur rue, autour des pieds d’arbres, sur les trottoirs, dans les pelouses… À l’aide de la fiche protocole et la fiche terrain, collectez des données pour faire avancer la connaissance de la répartition des espèces en ville et de l’impact de ces « brèches urbaines » sur la qualité de la biodiversité. À vous de jouer !

Un doute sur l’identification de l’espèce? Soumettez votre observation aux membres du réseau Tela Botanica sur IdentiPlante.

Le peigne de Vénus, Scandix pecten-veneris L.

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Scandix pecten-veneris L. par lorichin et John De Vos CC BY-SA

Le peigne de Vénus doit son nom original à ses fruits dressés comme les dents d’un peigne. Vous le reconnaitrez aussi à ses fleurs aux pétales blancs en ombelles simples.

Floraison à observer
Le peigne de Vénus fleurit de mars à août.

Comment le reconnaître ?
Cette petite plante annuelle mesure jusqu’à 40 cm de haut. Ses tiges dressées sont striées, elles portent des feuilles deux à trois fois découpées en lobes linéaires se terminant par un mucron. Les fleurs sont rassemblées en ombelles simples. Les pétales sont blancs et de tailles différentes (les pétales sur le pourtour de l’ombelle sont plus grands). Les fruits sont des akènes allongés surmontés d’un très long bec (6 cm) et dressés comme les dents d’un peigne

Habitat
Cette plante se retrouve dans des cultures, préférant les sols secs et basiques (ex : calcaire). On la retrouve dans toute la France.

Informations tirées du Guide d’identification de l’Observatoire des Messicoles

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Scandix pecten-veneris L. par Bertrand Bui et Ans Gorter CC BY-SA

Partagez vos observations avec l'Observatoire des Messicoles

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Vous avez croisé un peigne de Vénus au bord d’un champ au cours d’une promenade ? Partagez vos observations botaniques avec l’Observatoire des Messicoles.

L’Observatoire des Messicoles (ODM) permet d’identifier, recenser et suivre de façon privilégiée les plantes “habitantes des moissons” sur les parcelles agricoles : il propose à tous de contribuer au Plan national d’action en faveur des plantes messicoles et à une meilleure connaissance de la répartition de ces espèces en régression.

Devenez observateur et partez sur la piste des espèces ciblées par l’ODM, dont l’iberis penné, le tabouret des champs, le bleuet ou le bugle petit-pin qui sont aussi en fleur en ce mois de juin !

Un doute sur l’identification de l’espèce? Soumettez votre observation aux membres du réseau Tela Botanica sur IdentiPlante.

 

Le ciste cotonneux, Cistus albidus L.

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Son nom scientifique Cistus vient du grec kinè qui signifie panier, en référence aux feuilles qui forment un petit panier, et albidus, blanchâtre, fait allusion à ses feuilles duveteuses caractéristiques.

Floraison à observer
Le ciste cotonneux fleurit entre avril et juin.

Comment le reconnaître ?
Arbrisseau très ramifié de 40 centimètres à 1 mètre de hauteur. Son feuillage est persistant, constitué de feuilles simples, sessiles, opposées et peu odorantes. Elles sont veloutées-blanchâtres, sans poils longs mais plutôt étoilés. Aux heures très ensoleillées de la journée, les feuilles se maintiennent à la verticale pour atténuer l’angle d’incidence du rayonnement direct. Les tiges sont grêles et grisâtres. L’inflorescence est une cyme unipare hélicoïde constituée de fleurs rose-lilas à 5 pétales à l’aspect « froissé » et 3 sépales. Le fruit est une capsule globuleuse qui s’ouvre par 5 valves.

Habitat
La plante est présente dans le pourtour méditerranéen, dans les garrigues et rocailles surtout calcaires avec des extensions jusque dans la Drôme, l’Ardèche, l’Aveyron, en Charente-Maritime et en Vendée. Son aire de répartition (0-1200 m) couvre également: Corse, Sardaigne, Italie, Baléares, Espagne, Portugal et Algérie.

Informations tirées de la fiche du ciste cotonneux sur l’Observatoire des Saisons

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Cistus albidus L. par Pierre Bonnet et Jean-Jacques Houdré CC BY-SA

Partagez vos observations avec l'Observatoire des Saisons

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Vous souhaitez partager vos observations de ciste cotonneux et participer à son suivi ? Rejoignez l’Observatoire des Saisons, un programme participatif qui vous propose d’aider la communauté scientifique à récolter des données sur les rythmes saisonniers de la flore et de la faune pour comprendre l’impact du changement climatique sur les écosystèmes.

Suivez tout au long de l’année la phénologie du ciste cotonneux ou d’une autre espèce végétale ou animale de la liste des espèces ciblées par l’Observatoire des Saisons (ODS). Parmi elles sont également en fleur en ce moment le coquelicot, le lavadin, l’orchis bouc ou encore le robinier faux-acacia.

Un doute sur l’identification de l’espèce? Soumettez votre observation aux membres du réseau Tela Botanica sur IdentiPlante.

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