Les belles des champs font de la résistance en automne !
Dans le cadre du MOOC Herbes Folles qui vient de se terminer, vous êtes nombreux à être partis à la recherche des belles des champs ! Cette saison n’est pas la plus propice aux floraisons des plantes messicoles mais il reste encore quelques résistantes. Parmi elles, on peut avoir la chance de croiser le chemin des espèces suivantes : grémil des champs, épiaire annuelle, tabouret des champs, orlaya à grandes fleurs, anthémis, buglosse des champs, bugle petit-pin, renoncule ou pensée.
L’anthémis a été observée en fleur (voir photo ci-dessous) il y a quelques jours à Douvres-la-Délivrande (14) ! Également des photographies de pensées ont été transmises à l’Observatoire des Messicoles comme l’illustration que l’on voit ci-dessous qui a été capturée par Anne Hamerel
à Giez (74. ). Saurez-vous les retrouver près de chez vous ?


Description
Stachys annua L. peut atteindre une hauteur de 50 cm. Les feuilles sont de forme oblongue-lancéolée avec la marge crenelée-dentée. Les fleurs sont rassemblées en verticilles par 3 à 6. Elles sont blanches à jaunâtres. La corolle présente une symétrie bilatérale et est divisée en deux lèvres : la supérieure est entière, tandis que la lèvre inférieure est divisée en trois lobes.
Répartition
On retrouve l’épiaire annuelle dans les cultures ayant un sol assez sec et basique (calcaire). Cette plante se développe dans presque toute la France.

Description
Ajuga chamaepitys (L.) Schreb. est une petite plante annuelle dépassant rarement 20 cm de haut. Elle est entièrement recouverte d’un duvet de poils. Elle dégage une odeur forte. Ses tiges se ramifient régulièrement et portent de nombreuses feuilles divisées, à leur base, en trois segments linéaires (ce qui lui donne cet aspect de petits pins). Les fleurs sont formées d’un calice à cinq sépales soudés se terminant en cinq dents. Du calice dépasse seulement la lèvre inférieure de la corolle, divisée en trois lobes et d’une couleur jaune vif. La lèvre supérieure est réduite et invisible.
Répartition
On retrouve le bugle petit-pin dans les lieux arides, secs, que ce soit dans des champs, dans des jachères, des friches ou des pelouses sèches écorchées. On peut le trouver presque partout en France.
Vous avez désormais toutes les clés en main pour identifier ces dernières belles des champs alors n’attendez plus pour transmettre vos observations grâce à l’outil de saisie en ligne de l’Observatoire Des Messicoles !
Pour plus d’infos sur d’autres espèces messicoles vous avez à votre disposition des outils dont le guide d’identification des messicoles !
Bonnes observations !
4 commentaires
Attention : la première image en début de texte est celle de Galeopsis segetum !
Cordialement
Attention la première image est celle de Galeopsis segetum !
Cordialement
…… ou Galeopsis tétrahit forme blanche mais pas un Stachys !
Pourtant pour moi d’après la photo il ressemble bien à un Stachys ! Parmi les différences: le tube de la corolle ne s’affine pas comme chez un Galeopsis , les veines des feuilles chez le Galeopsis sont plus marquées , la partie terminale de la plante est différente . Non en regardant la photo je me demandais plutôt la différence qu’il y avait entre Stachys annua et Stachys recta .Il va falloir que j’aille voir mes flores !