Vu sur la toile #133
Découvrez les articles, vidéos et podcasts qui ont attiré notre attention ces dernières semaines. À la une cette semaine : "10 plantes sauvages à cueillir en automne !", une vidéo …
« Dans les Cévennes aux terres arides, le châtaignier, surnommé « l’arbre à pain », assurait jadis la survie des paysans. Aujourd’hui, il pourrait sauver les forêts. « Xenius » part à la découverte d’une châtaigneraie. Que peut apporter cet arbre à la forêt du futur ? Et quels sont les atouts nutritifs de la châtaigne ? »
Présentation du reportage sur Arte
Tour d’horizon des articles, podcasts et vidéos glanés sur la toile par Tela Botanica autour des thématiques botanique et biodiversité :
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« La forêt primaire offre le maximum de biodiversité, le maximum…, par Futura Sciences
L’idée de Francis Hallé de recréer des forêts primaires est excellente .
Cependant on sait bien que là où la biodiversité est la plus foisonnante, ce n’est pas dans un climax où les espèces dominantes occupent toutes les strates du sous sol jusqu’à la cime ensoleillée des arbres.
C’est dans les zones de transition (écoclines, écotones, zones intertidales, glissements de terrain, sols brulés…) d’origine naturelle ou anthropique qu’on trouve la plus grande biodiversité.
Alors des forêts primaires oui, bien sûr, mais pas que…
Croyez vous qu’il y aurait des alouettes, des oedicnèmes, des carlines, des rosalies des Alpes, du buis, des perdrix rouges, des outardes…sur les grands causses s’ils avaient conservé leur couverture forestière pré historique ?
D’ailleurs, l’abandon du pastoralisme et le retour de la forêt a déjà fait disparaitre nombre de ces hôtes des steppes.
Alors n’oublions pas qu’aussi paradoxal que ça puisse paraitre, l’activité de l’humain a aussi parfois été une aubaine pour les espèces. Voyez comme la multiplication des immeubles d’habitation a , par la création de falaises artificielles avec a mise à disposition de bon nombre de vires, cavités, perchoirs, balcons…élargit l’offre immobilière pour les hirondelles, martinets, rouge-queue, moineaux, …
L’idée de zones abandonnées à la « Nature », pourquoi pas ? Encore que je craigne que sur notre petite planète surpeuplée ce soit un luxe confortable de pays riches. Nous sommes là, nous sommes trop…ne serait-il pas plus sain que tout en tentant de mettre en route la trés difficile décroissance démographique, nous acceptions que notre place dans la biosphère ne doit pas se faire au détriment de la biodiversité et, en conséquence, réfléchir bien et vite (il y a urgence) à une cohabitation équilibrée et respectueuse avec l’ensemble de nos colocataires de la si originale, si précieuse et si fragile minuscule poussière de l’univers ?