Le Cerfeuil penché
Je rejoins tout-à-fait la remarque de Berten Jasques quant à la floraison plus tardive. J’ai moi-même constaté un écart d’environ un mois. Actuellement le cerfeuil penché est en pleine floraison alors que le cerfeuil sauvage est en train de faire ses graines. C’est donc un bon moyen de les distinguer. Évidemment les deux plantes ont des différences. Les feuilles ne sont pas entièrement identiques mais cela ne permet pas de les distinguer. Il y a aussi les boutons pendants qui ont donné le nom à la plante. Un moyen plus sûr est de regarder la tige violette dans le cas du cerfeuil penché, verte pour l’autre. Les pétales de la fleur du cerfeuil penché sont profondément échancrés alors que pour le cerfeuil sauvage ils sont juste émarginés, cela se voit très bien sur les photos.
Le cerfeuil penché présent dans les remparts n’occupe pas sur de grandes surfaces. On trouve un pied par ici, un pied par-là, plutôt présent dans des endroits ombragés.
- Je regarde toujours avec intérêt l'espèce végétale de la semaine. On y apprend souvent des petits détails qui me sont inconnus. De mon côté j'ai réalisé ce que j'appelle un …
Le Lierre terrestre
Je regarde toujours avec intérêt l'espèce végétale de la semaine. On y apprend souvent des petits détails qui me sont inconnus. De mon côté j'ai réalisé ce que j'appelle un …
9 commentaires
L’article n’est pas clair. On compare Chaerophyllum temulentum à… (quel est ce cerfeuil sauvage, lequel on consomme) ? Il y a des images du premier, mais pas de l’espèce à qui on le compare ! « L’autre » est en train de faire ses graines – j’aurais dit qu’il est en fruit !
Bonne initiative, mais article à retravailler.
le cerfeuil sauvage (Anthriscus sylvestris) est paru sous la même forme vers le 20 mai sur Telabotanica. Vous pouvez aller le consulter pour comparer les deux espèces. effectivement j’aurais pu le préciser.
Merci beaucoup, la description est détaillée et accessible même si on n’est pas très expérimenté, et les images sont « parlantes. J’ai eu plaisir à lire cet article 😉
Bonjour,
Dans l’article précédent concernant le cerfeuil sauvage l’exemple pris est celui d’Anthriscus sylvestris avec les critères et photos précis qui permettent une identification précise. C’est effectivement celui qui est comestible quand on est sûr de son espèce. Bonne dégustation , pour moi l’année prochaine car il est en graines chez moi.
Cordialement
Francine
Dans l’article, on ne parle jamais de l’odeur de la plante. Quel est le nom botanique actuel du « cerfeuil » des jardins, si agréable pour parfumer un potage ? Alors que les chérophylles n’ont pas le même agréable parfum ?
Un défaut dans mes observation, j’oublie le plus souvent de « renifler » les plantes. Pour répondre à votre question, le cerfeuil que l’on utilise en cuisine est le Anthriscus cerefolium.
De plus, le nom latin de l’espèce est incorrect. C’est Chaerophyllum temulum L., 1753
La dénomination « Chaerophyllum temulentum » provient de mon livre, Guide des fleurs sauvages, édité par Delachaux et Niestlé, édition 2008, éditeur que je considère comme une référence en la matière. J’ai cherché dans Tela Botanica, effectivement on donne votre appellation, mais la mienne y figure aussi en tant que synonyme.
Mon appellation est donc correcte mais « Chaerophyllum temulum » doit correspondre à un nom plus actuel. J’ai remarqué que les noms des plantes sont parfois évolutifs.
Excellent et consequent travail!Merci de le partager!: