La Scrofulaire noueuse

Parlons scrofulaires avec la scrofulaire noueuse (Scrophularia nodosa).

On a tous en tête des fleurs aux pétales bien visibles et plus ou moins déployés. D’où mon regard attiré vers ces fleurs bizarres. De petites boules comme des têtes, la gueule grande ouverte et tirant la langue, couvertes d’une casquette. Je veux parler des scrofulaires. J’en ai trouvé deux espèces différentes dans les remparts, la scrofulaire aquatique (Scrophularia auriculata) que l’on trouve en bordure des étangs et de la Sambre et la scrofulaire noueuse (Scrophularia nodosa).

C’est cette dernière que je vous présente. Une douzaine de pieds couvrait un endroit bien dégagé et éclairé. Visible plusieurs années de suite, elle a brusquement disparue en 2017 et n’est plus jamais reparue. Son emplacement bien exposé au soleil une bonne partie de la journée ne convenait peut-être pas à cette plante qui je crois préfère les lieux mi- ombragés et un peu humides. L’hiver 2016-17 a été pour la première fois très sec, très peu de pluie durant tout l’hiver, toute trace d’humidité des sols avait disparu dès janvier février, alors qu’auparavant c’était boueux tout l’hiver, les terrains ne commençaient à redevenir facilement praticables qu’à partir de mars.

Scrofulaire noueuse_1
Scrofulaire noueuse_1 par Jacqva
Scrofulaire noueuse_2
Scrofulaire noueuse_2 par Jacqva

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5 commentaires

  1. J’ai découvert quelques pieds de scrofulaires (nodosa, je pense) pendant la première période de confinement (début avril 2020), à moins d’1 km de chez moi, à Montpellier (mais en une zone où la nature a encore quelques droits), et en plusieurs endroits éloignés les uns des autres, en bordure de trottoir enherbé, ou en talus, effectivement plutôt ombré. La période de floraison n’a pas été très longue. Je n’ai pas retrouvé ces plants cette année aux endroits et à l’époque où je les avais repérés.

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