À Paris, quels arbres pour adapter la ville au changement climatique ?
Parution le 24 octobre 2022 dans la revue en ligne The Conversation, de l'article de Serge Muller (Muséum national d'Histoire naturelle), sur "À Paris, quels arbres pour adapter la ville au changement climatique ?" par The Conversation.
Paysage d’automne au parc de Bagatelle, un haut lieu de diversité ligneuse du jardin botanique de Paris. Par Serge Muller, sur The Conversation
« La ville de Paris possède un patrimoine arboré très important, dont témoigne l’open data de la ville présentant l’identité et la localisation de plus de 205 000 arbres dans la capitale.
À ce nombre s’ajoutent tous les arbres non gérés et suivis par la direction des espaces verts et de l’environnement de la ville de Paris, comme ceux du jardin des plantes, du parc de la cité internationale, du jardin du Luxembourg, du jardin des Tuileries et de très nombreux autres parcs et jardins privés. »
Début de l’article sur le site de The Conversation
8 commentaires
La vraie solution, c’est de lutter contre le réchauffement climatique. Il faut donc changer les modèles économiques qui provoquent ce réchauffement. Changer la biodiversité pour s’adapter c’est une fausse solution non écologique.
Avec ce réchauffement climatique, c’est la foire aux idées non écologiques et non durables !
Oui, bien sûr, il faut lutter contre le réchauffement climatique en changeant les modèles économiques. Mais il me semble tout de même souhaitable d’en atténuer également les effets dans les villes par une végétalisation accrue et adaptée.
si par un coup de baguette magique la France n’émettait plus de CO2, que se passserait-il au niveau mondial, où même local ?
Avec 1% des émissions, (deux fois moins que nos voisins allemands) je ne vois pas l’impact ; et l’argument de l’exemple n’a plus cours : nous ne sommes plus un modèle pour les pays émergents.
Il faut certes lutter contre le changement climatique, ce qui passe – aussi – par un changement de paradigmes économiques.
Pour ce qui concerne la forêt, il est actuellement préférable d’observer les changements qui se produisent et de s’y adapter progressivement par une sylviculture diversifiée au niveau des espèces, des structures, des classes d’âge, en d’autres termes par une sylviculture proche de la nature.
Mais dans les agglomérations, il est préférable de s’adapter à la sécheresse et aux canicules pour en atténuer les effet, en premier lieu au profit des habitants. Ce qui passe par une réflexion au niveau du choix des espèces (les espèces locales y ont toute leur place) et par une végétalisation accrue.
Bonjour Jean-Pierre, tout un plaisir de voir votre réaction. Par rapport à la réflexion sur les espèces d’arbres pour une agglomération à la taille de Paris je partage votre point de vue d’utiliser des espèces locales dont les vertus sont déjà connues par les communautés. Cependant, avons nous des statistiques sur la proportion des arbres *par rapport autres plantes dans nos villes ?
réponse à ZANRE francis
notre responsabilité ne se limite pas à notre territoire ! nous consommons des tas de biens inutiles et pollueurs produits inécologiquement et pour des salaires de misère dans d’autres pays… ce faisant nous exportons notre pollution et « oublions » de la comptabiliser !!! (et ne parlons pas (si ?) des portes-containers !)
Bonjour, faut-il envisager une seule solution au réchauffement climatique? Adaptation ou réduction. S’adapter ne veut pas dire qu’il ne faut pas aussi réduire nos productions de gaz à effet de serre et réciproquement. Le réchauffement est là combien d’arbres vont mourir dans les années qui viennent en conséquence de la sécheresse de cette année? En Meuse, j’ai observé que les pins sont déjà presque tous morts. Tous les marronniers que j’ai observé cet été avaient les feuilles brulées. Vont-ils récupérer l’année prochaine ou dépérir? Faut-il attendre que le réchauffement ait sélectionné les espèces adaptées pour savoir celles qui deviendront les espèces autochtones?
Je n’ai pas de réponses car je ne suis pas un spécialiste. Je me dis seulement que s’il existait UNE solution les savants nous l’auraient déjà communiquée et appliquée.
Dommage que l’article ne soit pas en accès libre…
Les données ne me parlent pas du tout, exemple pour Buxus sempervirens :
– Mean Annual Temperature niche breadth : 7,8°C
– Maximum Temperature of the Warmest Month niche breadth : 8,4°C
– Minimum Temperature of the Coldest Month niche breadth : 14,7°C