Chronique du Jardin botanique de Gembloux #8 : Le Coniferetum

Outre le Jardin botanique axé sur l'évolution des plantes à fleurs, le campus de Gembloux Agro-Bio Tech (faculté de l'Université de Liège) compte comme autre site d’intérêt botanique un arboretum créé à la fin du 19ème siècle. 
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Image fournie par l'auteur

La majorité des espèces ont été plantées de 1916 à 1919, mais un important programme de replantation a été initié en 1988. Suite à un travail de mise à jour effectué par des étudiants bio-ingénieurs encadrés par le professeur Patrick du Jardin, les conifères portent aujourd’hui de nouvelles étiquettes, affichant de façon plus visible leurs noms (latins et français), celui de leur famille d’appartenance botanique et leurs origines géographiques.  Ce fut l’occasion de revoir la nomenclature utilisée : les plantes changent parfois de nom, car les scientifiques sont soucieux d’adopter une nomenclature fidèle aux liens tissés entre espèces par l’évolution biologique. Nous vous invitons à découvrir ou redécouvrir pas moins de 43 espèces et hybrides de conifères du monde entier dans notre « coniferetum », puisque c’est le nom savant que l’on donne aux arboretums dédiés aux gymnospermes conifères. Ils offrent l’intérêt d’observations botaniques au cœur de l’hiver, profitons-en !

Plus d’information (et une liste des taxons) sur la page facebook du Jardin botanique de Gembloux Agro-Bio Tech.

 

3 commentaires

  1. Bonjour, je m’étonne que l’on toujours d’espèce ,hors il me semble que l(on devrait employer le terme
    genre dans lequel on classe des espèces et dans les espèces on classe le variétés, hybrides etc…
    Merci pour vos observations.
    Herbert Meunier. Architecte paysagiste

  2. Correction.
    Bonjour, je m’étonne que l’on parle toujours d’espèce ,hors il me semble que l’on devrait employer le terme genre dans lequel on classe des espèces et dans les espèces on classe les variétés, hybrides etc…
    Merci pour vos observations.
    Herbert Meunier. Architecte paysagiste

    1. Bonjour,
      Oui, l’espèce demeure un rang taxonomique essentiel et reconnu. Les hybrides peuvent être interspécifiques et constituer des taxons reconnus lorsque leurs populations se maintiennent par la voie sexuée ou asexuée. Pour les taxons reconnus par les autorités nomenclaturales, je vous conseille le site très complet du Jardin botanique de Kew, à l’adresse https://powo.science.kew.org/. Les taxons acceptés y sont mentionnés sous l’appellation de « accepted names ».
      Merci pour votre intérêt, Patrick du Jardin, professeur ULiège

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