Cinq photo-guides de reconnaissance botanique

Le Conservatoire botanique national de Franche-Comté – Observatoire régional des Invertébrés (CBN FC-ORI) vient de publier cinq nouveau photo-guides pour apprendre à identifier des espèces végétales.

Photo-guide des centaurées et bleuets

Couverture du photo-guide
Couverture du photo-guide

Une clé d’identification sur six espèces de centaurées et trois espèces de bleuets, comme la Centaurée jacée (Centaurea jacea subsp. jacea) et le Bleuet des moissons (Cyanus segetum).

« Les centaurées et bleuets sont des Astéracées (ou composées) assez fréquentes dans les prairies et les ourlets. Contrairement aux cirses et chardons, les tiges et les feuilles ne sont pas hérissées d’aiguillons piquants, ce qui en fait des plantes facilement assimilées par le bétail.

Ces plantes concentrent des tanins, ce qui leur confère un potentiel anti-oxydant. Le fruit est une cypsèle, sorte d’akène issu d’un ovaire infère, surmonté d’une couronne de soies souvent caduques. »

Introduction du photo-guide

 

Photo-guide des scabieuses, knauties et succise

Couverture du photo-guide
Couverture du photo-guide

Une clé d’identification sur cinq espèces de knauties, trois espèces de scabieuses et une succise, avec entre autres la Knautie des champs (Knautia arvensis), la Scabieuse colombaire (Scabiosa columbaria) et la Succise des prés (Succisa pratensis).

« Plantes principalement présentes dans les pelouses, les prairies et les ourlets. Comme pour les Astéracées (composées), le fruit est une cypsèle (équivalent de l’akène, mais issu d’un ovaire infère). Cependant, ce fruit est contenu dans un calicule entourant l’ovaire, et persistant après la fécondation.

Les étamines sont libres entre elles (contrairement à celles des Astéracées qui sont la plupart du temps soudées par les anthères). »

Introduction du photo-guide

Photo-guide des luzernes

Couverture du photo-guide
Couverture du photo-guide

Une clé d’identification sur huit espèces de luzernes dont la Luzerne naine (Medicago minima) et la Luzerne d’Arabie (Medicago arabica).

« Les légumineuses font partie de la flore des prairies, des pelouses et des ourlets. Certains taxons ont été favorisés par l’agriculture et l’agronomie, principalement pour leurs qualités fourragères et leurs capacités à utiliser le diazote de l’air grâce à la fixation symbiotique avec des bactéries, au niveau de nodosités qu’elles développent sur leurs racines. Les variétés sélectionnées pour l’agriculture sont souvent reconnaissables à leur taille, plus grande, et à la couleur des fleurs plus intense. Il est bien évident que le patrimoine génétique de ces variétés est transmis à nos espèces indigènes et qu’il est impossible de les différencier après plusieurs générations. »

Introduction du photo-guide

Photo-guide des trèfles les plus communs

Couverture du photo-guide
Couverture du photo-guide

Une clé d’identification sur vingt-trois espèces de trèfles, comme le Trèfle douteux (Trifolium dubium), le Trèfle champêtre (Trifolium campestre), le Trèfle des champs (Trifolium arvense), le Trèfle scabre (Trifolium scabrum), le Trèfle fraisier (Trifolium fragiferum) ou encore le Trèfle des prés (Trifolium pratense).

« Ce petit guide propose une aide à la reconnaissance des trèfles les plus communs, et d’ainsi éviter certains écueils lors de la récolte des fruits.

Il est cependant recommandé de faire un repérage lors de la floraison afin d’éviter certaines erreurs d’identification au stade de la fructification. »

Introduction du photo-guide

Photo-guide des coquelicots et pavots

Une clé d’identification sur trois espèces de coquelicots et deux espèces de pavots comme le Coquelicot commun (Papaver rhoeas), le Pavot douteux (Papaver dubium) et le Coquelicot argémone (Roemeria argemone).

5 commentaires

  1. Bonjour,

    Je suis un peu perdu par le traitement des Centaurées du groupe jacea. Je pensais Centaurea vinyalsii un taxon espagnol ? Ce nom ne figure d’ailleurs pas dans la base de recherche du CBNFC.

    Comment Centaurea jacea subsp.timbalii est-il maintenant devenu le type de C. jacea ?

    Dans la mesure où les infos sont différentes de celles données par les flores les plus récentes cela mériterait sans doute quelques explications, sous la forme d’une courte note.

    L’intérêt de telles fiches, par ailleurs bien conçues, n’est-il pas de compléter et de préciser la flore de référence la plus récente ?

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