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La renouée du Japon #PortraitVégétal
La renouée du Japon appartient comme la rhubarbe et le sarrasin à la famille des Polygonaceae. Considérée comme une espèce exotique envahissante en France, connaissez-vous bien cette plante et savez-vous comment l'identifier ?
Appréciant particulièrement les berges de ruisseaux et les ravins humides, la renouée du Japon, Reynoutria japonica Houtt., est une grande plante herbacée vivace originaire d’Asie orientale.
Partons à sa rencontre avec Constance Monnier, étudiante en master à la Sorbonne Université et intervenante du MOOC Herbes Folles sur les espèces végétales phares de la formation
La renouée du Japon est une plante herbacée, vivace et rhizomateuse. Elle présente un port buissonnant et peut atteindre 3 à 4 mètres de haut.
Elle possède des rhizomes (tiges souterraines), qui peuvent atteindre 15 à 20 mètres de long et s’enfoncer à 2 ou 3 mètres de profondeur dans le sol.
Les tiges se développent à partir du printemps et possèdent de nombreuses feuilles, grandes (7 à 15 centimètres de long), à limbe ovale et tronqué à la base. Comme toutes les Polygonaceae, un ochréa est présent au niveau de l’insertion du pétiole sur la tige.
Renouée du Japon, Reynoutria japonica Houtt. : illustrations tirées d'eFlore et de PictoFlora - Tela Botanica CC BY-SA 2.0
Les fleurs s’épanouissent en fin d’été et à l’automne et sont blanches. Les plantes introduites en France sont mâles-stériles et ne produisent pas de graines, sauf en cas de fécondation croisée (la renouée de Bohème, par exemple, hybride formée entre la renouée du japon et la sacchaline).
Source : Fiche de la renouée du Japon – Espèces phares du MOOC Botanique Herbes Folles – Tela Botanica
En savoir plus sur la renouée du Japon
1. En Europe, on observe rarement les fleurs de la renouée du Japon. Mais de quelle couleur sont-elles ?
1. Jaune
2. Blanc
3. Rose
Solution
Réponse n°2 : Les fleurs de la renouée du Japon sont blanches !
1. Acide oxalique
2. Acide salicylique
3. Acide hyaluronique
Solution
Réponse n°1 : La renouée du Japon contient de l’acide oxalique.
Comme Liliane, Mathieu, Jacques et Jean-Jacques qui ont contribué par leurs photos à cet article, partagez vos observations botaniques avec le réseau Tela Botanica. Envoyez vos photos et observations de plantes sauvages pour nous aider à mieux les connaitre et contribuer à leur préservation.
Chaque observation est un pas de plus pour faire avancer la connaissance et soutenir la protection de la biodiversité. Vos données contribuent au programme participatif Flora Data de Tela Botanica, dont les données sont régulièrement versées à l’INPN (Inventaire National du Patrimoine Naturel). Les données Flora Data sont également à la disposition de tous les projets du réseau, qu’il s’agisse d’initiatives personnelles, d’inventaires officiels ou de projets de recherche, avec notamment des laboratoires du Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN) et du CIRAD.
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