Général

Identité

Description

Né Braun

Naissance & décès

Date de naissance

03/08/1884

Lieu de naissance

Coire (Suisse)

Est décédée?

Oui.

Date de décès

20/09/1980

Lieu de décès

Montpellier (France)

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Vie et renommée de l'auteur

Il a fait son apprentissage durant 3 ans dans une banque privée des Grisons tout en consacrant ses loisirs à l'étude de la flore des Alpes. De 1905 à 1906, il laisse momentanément sa profession pour s'occuper de la station météorologique de l'hospice de la Bernina à 2309 mètres d'altitude et de l'herbier du Dr. Rübel et ceci à la demande de ce dernier qui débutait en 1905 sa monographie sur la Bernina. Il retrouve ensuite son métier de commerçant dans les Grisons. Se sentant couper des milieux botaniques, il accepte un emploi dans une banque de Génève. En 1908, il intégra ensuite l'affaire de graines et de marchandises provenant des colonies que tenaient ses oncles à Coire (Suisse). Durant toutes ces années, il continue d'étudier la botanique et d'acquérir le la formation de niveau supérieur qu'il n'avait pas reçu car il avait arrété ses études générales à 20 ans et ceci grâce à ses rencontres avec de nombreux botanistes suisses connus et de très bons niveaux. A 30 ans, il décide d'arrêter son métier de commerçant. Après deux semestres à l'Université de Zürich (Suisse), il abandonne car le manque de titre universitaire l'empêche de faire carrière dans l'enseignement ou la recherche en botanique en Suisse. Il quitte alors son pays natal et part dans l'Hérault, à Montpellier, attiré par le rayonnement international de l'enseignement de Charles Flahault. Ce dernier lui ouvre son Institut de recherche et en 1913, il met à sa disposition le laboratoire de l'Hort de Dieu. Sous l'égide des professeurs Flahault et Pavillard, il entreprend une thèse de doctorat sur la végétation des Cévennes méridionales, qu'il présentera en 1914 (parue en 1915). Il suivait les cours de Flahault avec les étudiants de licence de sciences naturelles pendant lesquels il rencontre Gabrielle Blanquet, qui deviendra son épouse. Selon la coutume suisse, il ajoutera son nom au sien, en signant dorénavant ses travaux « Josias Braun-Blanquet ». En 1916, il rentre en Suisse et devient assistant à l'Institut Géobotanique Rübel de Zürich. Sa fille unique, Mireille nait en 1916 dans cette ville. La qualité de ses travaux lui permet d'obtenir un poste de « Privatdozent » à l'École polytechnique fédérale (E.T.H.) de Zürich. Il continue à publier ses travaux. La végétation méditerranéenne l'attirant toujours autant, il fait plusieurs excursions au Maroc dont la première lors d'une session extraordinaire de la Société Botanique De France sous la direction de René Maire. Il publia plusieurs comptes rendus d'herborisation en collaboration avec ce dernier. N'ayant pas obtenu la chaire de botanique devenue vacante à l'E.T.H. en 1927, il repart avec sa famille habité la maison de son beau-père à Montpellier. Pavillard, qui avait succédé à Flahault dans la chaire de botanique met à sa disposition un laboratoire dans l'Institut botanique. La Faculté des sciences de Montpellier autorise Braun-Blanquet a donner des cours. Se consacrant particulièrement à la phytosociologie - elle-même en tête de la phytoécologie européenne -, il publie à 44 ans (1928) son Pflanzensoziologie qui le pose comme maître réputé de la sociologie des plantes et fait de l'école franco-allemande Montpellier-Zurich le principal meneur dans ce domaine. Son influence amène une focalisation sur les patterns plutôt que les processus, sur les types d'espèces plutôt que les types de formes (voir August Grisebach), et par extension sur une classification des unités basées sur la composition de la couverture végétale et seulement cela. En 1930, il fonde la Station Internationale de Géobotanique Méditerranéenne et Alpine de Montpellier (S.I.G.M.A.) et en devient le directeur. Il continue a passer ses vacances d'été en famille à Coire. Il crée aussi un laboratoire de géobotanique sur place pour faciliter ses recherches dans les Grisons. Dés la fin de la guerre, le Professeur Louis Emberger le fait nommé Directeur technique de recherche au C.N.R.S. et en recevra des subsides jusque dans les années 60. En 1948, il commence à éditer la revue Vegetatio qui deviendra rapidement la tribune internationale de la géobotanique. Ses travaux sont reconnus avec la médaille d'or de la Société linnéenne de Londres en 1974. Son épouse, Gabrielle a régulièrement participé à ses travaux ; elle a également signé ou co-signé quelques contributions botaniques. Après son décès en 1966, leur fille, Mireille prendra le relais auprès de son père très diminué par la vieillesse. Dès la fin des années 60, il devient sourd et n'est plus autorisé à aller en montagne, l'une de ses passions. La mémoire lui fait peu à peu défaut. Le C.N.R.S. lui versa encore quelques subsides après les années 1960 puis fut relayer par les Fonds national Suisse pour la recherche scientifique. Il était membre de nombreuses académies et sociétés savantes. Sources : http://fr.wikipedia.org/wiki/Josias_Braun-Blanquet (liste de ces publications sur ce lien et voir les botanistes de la flore de France) O. de Bolos (1982) Josias Braun-Blanquet, Coire 1884 - Montpellier 1980, in : Vegetatio 48, p. 193-196. Jean-Marie Géhu (1997) Braun-Blanquetia, recueil de travaux de botaniques. Camérino 1997

Spécialité(s)

Récolte(s)

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Notes

 

Sources

  

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Florent Beck (florent.beck [arrobase] ouvaton [point] org)

Date de dernière modification

2015-03-27 13:44:34

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Modifié.