eFlore
L'encyclopédie botanique collaborative
Leucaena leucocephala (Lam.) de Wit par Ans Gorter, licence CC BY-SA
Optimum écologique
caractéristiques climatiques
Lumière | 1 : hypersciaphiles (10 lux) 2 : persciaphiles (50 lux) 3 : sciaphiles (100 lux) 4 : hémisciaphiles (1000 lux) 5 : hélioclines à sciaclines (5 000 lux) 6 : hémihéliophiles (10 000 lux) 7 : héliophiles (50 000 lux) 8 : perhéliophiles (75 000 lux) 9 : hyperhéliophiles (100 000 lux) |
Température | 1 : alpines à nivales, altiméditerranéennes (T≈0°C) 2 : subalpines, oroméditerranéennes (T≈5°C) 3 : montagnardes (T≈7°C) 4 : collinéennes, planitiaires psychrophiles (psychro-atlantiques, psychrocentro-européennes) (T≈9°C) 5 : planitiaires à montagnardes (T≈7-10°C) 6 : planitiaires thermophiles (thermo-atlantiques, thermocentro-européennes) et sub- à supraméditerranéennes (T≈12°C) 7 : euryméditerranéennes, méditerranéo-atlantiques (T≈13°C) 8 : mésoméditerranéennes (T≈15°C) 9 : thermoméditerranéennes à subdésertiques (inframéditerranéennes) (T≈18°C) |
Humidité atmosphérique | 1 : aéroxérophiles (10%) 2 : intermédiaires (20%) 3 : aéromésoxérophiles (30%) 4 : intermédiaires (40%) 5 : aéromésohydriques (50%) 6 : intermédiaires (60%) 7 : aéromésohygrophiles (70%) 8 : intermédiaires (80%) 9 : aérohydrophiles (90%) |
Continentalité | 1 : marines à maritimes (AT≈8°C) 2 : hyperocéaniques (AT≈10°C) 3 : océaniques (AT≈17°C) 4 : subocéaniques (AT≈19°C) 5 : intermédiaires (AT≈21°C) 6 : précontinentales (AT≈23°C) 7 : subcontinentales (AT≈25°C) 8 : continentales (AT≈30°C) 9 : hypercontinentales (AT≈40°C) |
caractéristiques du sol
Réaction (pH) | 1 : hyperacidophiles(3,0<pH<4,0) 2 : peracidophiles (4,0<pH<4,5) 3 : acidophiles (4,5<pH<5,0) 4 : acidoclines (5,0<pH<5,5) 5 : neutroclines (5,5<pH<6,5) 6 : basoclines (6,5<pH<7,0) 7 : basophiles (7,0<pH<7,5) 8 : perbasophiles (7,5<pH<8,0) 9 : hyperbasophiles (8,0<pH<9,0) |
Humidité | 1 : hyperxérophiles (sclérophiles, ligneuses microphylles, réviviscentes) 2 : perxérophiles (caulocrassulescentes subaphylles, coussinets) 3 : xérophiles (velues, aiguillonnées, cuticule épaisse) 4 : mésoxérophiles 5 : mésohydriques (jamais inondé, feuilles malacophylles) 6 : mésohygroclines, mésohygrophiles 7 : hygrophiles (durée d'inondation en quelques semaines) 8 : hydrophiles (durée d'inondation en plusieurs mois) 9 : amphibies saisonnières (hélophytes exondés une partie minoritaire de l’année) 10 : amphibies permanentes (hélophytes semi-émergés à base toujours noyée) 11 : aquatiques superficielles (0-50 cm) ou flottantes 12 : aquatiques profondes (1-3 m) ou intra-aquatiques |
Texture | 1 : argile 2 : intermédiaire 3 : limon 4 : sable fin 5 : sable grossier 6 : graviers 7 : galets, rocailles 8 : blocs, dalles, replats rocheux 9 : fissures verticales des parois |
Nutriments | 1 : hyperoligotrophiles (≈100 µg N/l) 2 : peroligotrophiles (≈200 µg N/l) 3 : oligotrophiles (≈300 µg N/l) 4 : méso-oligotrophiles (≈400 µg N/l) 5 : mésotrophiles (≈500 µg N/l) 6 : méso-eutrophiles (≈750 µg N/l) 7 : eutrophiles (≈1000 µg N/l) 8 : pereutrophiles (≈1250 µg N/l) 9 : hypereutrophiles (≈1500 µg N/l) |
Salinité | 0 : ne supportant pas le sel 1 : hyperoligohalines, [0-0,1% Cl-] 2 : peroligohalines, [0,1-0,3% Cl-] 3 : oligohalines, [0,3-0,5% Cl-] 4 : meso-oligohalines, [0,5-0,7% Cl-] 5 : mesohalines, [0,7-0,9% Cl-] 6 : meso-euhalines, [0,9-1,2% Cl-] 7 : euhalines, [1,2-1,6% Cl-] 8 : polyhalines, [1,6-2,3% Cl-] 9 : hyperhalines, [>2,3% Cl-] |
Matière Organique | 1 : lithosol, peyrosol, régosol 2 : mull carbonaté 3 : mull actif 4 : mull acide 5 : moder 6 : mor, hydromor, xéromor 7 : ranker, tangel 8 : anmoor, gyttja 9 : tourbe |
Phytosociologie
Le code catminat de ce taxon est 13/3.0.2 Il est caractéristique du syntaxon de niveau présenté dans le tableau ci-dessous avec ses niveaux supérieurs. [ Voir le site Catminat pour en savoir plus. ]
13/3. | Stellarietea mediae (Braun-Blanquet 1921) Tüxen, Lohmeyer & Preising in Tüxen 1950 em. Schubert in Schubert, Hilbig & Klotz 1995 annuelles commensales des cultures répartition : Toute la France | Réf. Syn. Taxons |
13/3.0.2
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Papaveretalia rhoeadis Hüppe & Hofmeister 1990 annuelles commensales des cultures basophiles rép.Toute la France | Réf. Syn. Taxons |
Vos compléments sur l'écologie
Participez à la rédaction collaborative, un double clic dans le cadre suffit pour compléter ou corriger la pageLa station Drômoise a été découverte en limite de la réserve naturelle des Ramières (EURRE) et elle a été suivie de 1990 à 1998 sans discontinuité. Les plantes survivaient en bordure d'un champ de maïs cultivé de manière assez extensif sur un sol pauvre dominé par des galets de l'ancien lit de la rivière Drôme. L'agriculteur n'a plus cultivé cette parcelle dès 1999 (friche PAC) et la nigelle n'a plus fleuri depuis 1998 et jusqu'en 2018.
La mise en place d'un culture conservatoire de blé d'hiver à l'automne 2017 a permis le retour de la floraison.
Au moins 1/4 de 584 pieds fleuris observés le 11 juillet 2018 sont issus des "graines historiques" qui ont survécu dans le sol, le restant étant issu de graines de la même origine et qui ont été cultivées pendant 20 ans dans le jardin conservatoire la la maison de la réserve à Allex. Jean-Michel Faton, conservateur de la réserve naturelle.